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11 août 2015

Réagir sereinement face à la PROVOCATION ; Tel Aviv Plage ...

Réagir sereinement face à la PROVOCATION ; Tel Aviv Plage : Les "Felafels israéliens" vont sentir le poulet ! ; La famille palestinienne brûlée vive : "Tous les israéliens sont coupables", par Gidéon Levy

 

Ci-dessous, trois documents.
Pour info et large diffusion
Cordialement
Paul Monmaur
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---------- Message transféré ----------
De : LIB TROPIQUES <tropiqueslib@gmail.com>
Date : 10 août 2015
Images intégrées 1Réagir sereinement face à la 
PROVOCATION
Jeudi 13 Août : manifestation pacifique
contre cette  provocation belliqueuse de la mairie de Paris
cherchant à légitimer le régime raciste de Netanyaou, l'apartheid israélien, l'occupation illégale de la Palestine, l'épuration ethnique par la colonisation, les meurtres, les détournements mafieux, les massacres, les exactions, les murs "décomplexés", les drones,
le camp de concentration de Gaza, etc.
en glorifiant "la joie de vivre " à tel Aviv

dans une bulle ethniquement et sociologiquement purifiée, 
dont les palestiniens sont exclus,
ou la ségrégation "sociétale" se fait sur toutes les modalités possibles,
à commencer par ... le fric.

Une provocation à laquelle les jeunes indignés pourraient être incités à répondre
en allant déverser des immondices sur les quais parisiens le 13 août. 
évitons ça ...
dissuadons ces cuistres,
"terrorisons ces terroristes".
Images intégrées 2

-- 
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10 août 2015
Tel Aviv Plage : Les "Felafels israéliens" vont sentir le poulet !

Il semble que le Tel Aviv sur Seine soit en train de se transformer en un gigantesque casse-tête policier, qui va sérieusement gâcher le caractère "festif" et "culturel" de la sauterie autorisée par Mme Hidalgo....

JPEG

"Le dispositif de sécurité sera renforcé et adapté selon l’évolution de la situation. », indique 20 MINUTES, tandis que Le Figaro assure que "plus de 300 CRS et gendarmes viendront renforcer les agents habituels. Une unité de forces mobiles devrait être mobilisée le matin, deux l’après-midi et une le soir selon le quotidien."

Eh oui, car comment faire pour empêcher que tous ces voyous de l’extrême-droite israélienne ne poussent pas la "culture" un peu trop loin ?

Aux Etats-Unis, ils sont interdits et même classés dans les listes d’associations terroristes, mais en France, les chiens du lobby israélien sont lâchés et peuvent mordre. Il va donc falloir les tenir en laisse ! Mais comment faire sans être traités d’antisémites ?

Empêcher comme d’habitude de s’exprimer tous celles et ceux qui sont indignés par le caractère obscène de cette manifestation de propagande pour un régime d’occupation ?

Oui, mais plus facile à dire qu’à faire ! Les berges de Paris Plages sont ouvertes au public, elles font plus de 2km de long, on peut y accéder par de nombreux endroits, et on est censé y circuler librement.

Contrôler l’ensemble des Français et des touristes qui s’y rendent, sous prétexte que les protestataires ne sont pas détectables à l’oeil nu, ça la fout vraiment mal dans une belle démocratie comme la nôtre !

Ah Madame Hidalgo, vous avez mis tout le monde dans un beau pétrin, en accédant aux désirs de l’occupant ! Et vous allez comprendre que la collaboration a un prix !

  • RELEVÉ DANS LA PRESSE OU DANS LES COURRIERS DES LECTEURS :

http://www.lepoint.fr/politique/tel-aviv-sur-seine-julliard-refuse-d-annuler-la-manifestation-10-08-2015-1955889_20.php

La presse israélienne en parle aussi :

  • Lettre d’Omar A., opposant au régime sioniste réfugié en France, Paris

Madame la Maire, Monsieur de le Maire adjoint,

Je vous rappelle qu’aucun soldat de l’armée israélienne n’a été inculpé pour les crimes de guerre commis l’été dernier à Gaza pas plus que pour ceux commis au cours des dernières années.

Les 4 enfants de la famille Bakr qui jouaient sur la plage ont été déchiquetés par les tirs de l’armée israélienne devant les caméras du monde entier. L’enquête a été classée sans suite.

C’est cette impunité qui est un des meilleurs indicateurs du fait qu’il y a, plus qu’une série de violations du droit, un système colonial, raciste. Ce système permet de tuer sans conséquence les Palestiniens tandis que les résistants à l’occupation sont allègrement condamnés à mort.

Votre ami, Ron Huldai, est un militaire de carrière qui a notamment participé aux bombardements au Napalm du Sud Liban. Il mène une politique systématique et continue de colonisation dans "sa" ville, en privant les Palestiniens de Yaffa de leur identité et de leur histoire, après que la plupart de ces derniers aient été chassés par le nettoyage ethnique qui accompagne la création de l’Etat d’Israël.

Madame la Maire, vous étiez déjà aux responsabilités quand les gages honteux aux lobbys sionistes que sont la création de la place Théodore Herzl et l’Esplanade Ben Gourion ont été offerts. Mais j’avais mis ces décisions au débit de Bertrand Delanoë, et j’espérais que votre mandature serait marquée par moins d’outrance pro-israélienne. Vous engagez votre nom dans une histoire peu honorable de soutien au colonialisme sioniste.

Votre coopération avec Bethléem, pas plus que la création d’une place Mahmoud Darwich, ne saurait constituer un contrepoids à votre apologie des crimes de guerre israéliens. C’est au contraire une insulte à notre dignité que de prétendre coopérer avec la Palestine et oeuvrer pour la paix tout en déroulant le tapis rouge sang à ceux qui sont le coeur de l’appareil colonial.

Bruno Julliard a présidé l’UNEF quand le bureau national du syndicat étudiant avait été en Palestine et avait vu sur place, aux côtés de la GUPS, Union Générale des Etudiants de Palestine, la réalité de l’occupation et de l’apartheid. Il ne fait pas honneur à la mémoire de cette organisation qui avait été en première ligne dans le mouvement anti-colonial, encourageant le refus des étudiants de servir dans l’armée coloniale française en Algérie. Cela, c’est un passé qu’il foule aux pieds en défendant agir pour la paix et soutenir les progressistes : certains naïfs pourraient le croire s’il ne savait pas lui-même qu’il s’agit là de mensonges éhontés.

Votre soumission aux lobbys sionistes et à la phraséologie coloniale n’a rien d’obligatoire : vous auriez pu, peut-être même pouvez-vous encore, en votre âme et conscience, choisir d’être justes et honnêtes. Annulez l’opération de propagande pro-israélienne Tel Aviv sur Seine !

  • Lettre de James Nichol, avocat britannique, à la Maire de Paris :

Dear Madam Mayor

As regular visitors to Paris for many years my wife and I are shocked that the City of Paris has cooperated with and has allowed Israel and the Tel Aviv authorities to hold a festival on the Paris plage.

I have visited Palestine and Gaza and have witnessed the horrific consequences of the of the bombings.I have seen the graves of the children killed.I have seen children with legs and arms amputated.I have seen children born deformed as a result of chemical weapons.

The Tel Aviv beach in Paris is designed to attract children.Will those children who attend be told that children in Gaza were murdered by the Israeli military whilst playing on a beach ?
Will the children be told that hundreds of children just like themselves were indiscriminately slaughtered by the Israeli military ? Will the children who attend the Plage be told of children born deformed in Gaza as a result of Israeli chemical weapons ?

Your decision to allow this Festival brings shame upon the City of Paris.I urge you even at this late stage to rescind the permission to the authorities of Tel Aviv and cancel the event.

Many municipal authorities throughout the world now support the boycott of the apartheid state of Israel.Paris should be one of those authorities.

Yours Sincerely

James Nichol, Solicitor Advocate - London,England

  • ET LA PHOTO DU JOUR sur FB :

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CAPJPO-EuroPalestine

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10 août 2015
La famille palestinienne brûlée vive : "Tous les israéliens sont coupables", par Gidéon Levy

"Si vous deviez examiner de près ce qui se dissimule sous la peau de la plupart des Israéliens, vous trouveriez : peuple élu. Quand cela constitue un principe fondamental, alors, pour le prochain incendie, ce n’est qu’une question de temps", analyse courageusement le journaliste israélien Gidéon Levy à propos des hypocrites lamentations israéliennes sur le bébé palestinien brûlé vif par des colons.

Retenez bien ces phrases de Gideon Levy, un des rares opposants israéliens qui appelle au boycott d’Israël :

"La plupart sont en ce moment en train de pleurnicher et d’exprimer leur consternation devant ce qui est arrivé. Mais ce qui est arrivé ne pouvait pas ne pas arriver ; ce qui est arrivé a été dicté par les nécessités de la réalité, la réalité d’Israël, et de son système de valeurs. Ce qui est arrivé arrivera encore, et nul ne sera épargné. Nous avons tous brûlé la famille Dawabsheh".

"Lorsque la mise à mort de 500 enfants dans la bande de Gaza est légitime et ne contraint même pas à un débat, à une remise en cause morale, alors qu’y a-t-il de si terrible à incendier une maison avec ses habitants à l’intérieur ?"

"Des Israéliens poignardent des homosexuels et brûlent des enfants. Il n’y a pas l’ombre d’une calomnie, la moindre dose d’exagération, dans cette description sèche. Certes, ce sont les actions de quelques-uns. Il est vrai, aussi, que leur nombre augmente. Il est vrai encore que tous – tous ces meurtriers, tous ceux qui mettent le feu, qui poignardent, qui déracinent les arbres –, tous sont du même camp politique. Mais le camp adverse partage la responsabilité.

Tous ceux qui pensaient qu’il serait possible de maintenir des îlots de libéralisme dans la mer du fascisme israélien savent depuis ce week-end ce qu’il en est, une fois pour toutes. Il est tout simplement impossible d’applaudir quand le commandant d’une brigade tire sur un adolescent palestinien, puis d’être choqués par des colons qui brûlent une famille ; de soutenir les droits des homosexuels, et de tenir une conférence inaugurale à Ariel (colonie juive en Cisjordanie) ; de se dire éclairés, puis de céder à la droite et de chercher à collaborer avec elle. Le Mal ne connaît pas de limites ; il commence à un seul endroit et se propage dans toutes les directions rapidement.

Le premier terreau de ceux qui ont incendié la famille Dawabsheh, ce sont les Forces de défense israéliennes (FDI), même si les coupables n’y servent pas. Lorsque la mise à mort de 500 enfants dans la bande de Gaza est légitime et ne contraint même pas à un débat, à une remise en cause morale, alors qu’y a-t-il de si terrible à incendier une maison avec ses habitants à l’intérieur ? Après tout, quelle est la différence entre lancer une bombe incendiaire à la main et larguer une bombe d’un avion ? En termes d’intention, ou de but, il y a aucune différence.

Quand les tirs sur les Palestiniens deviennent un événement presque quotidien - deux autres ont déjà été tués depuis que la famille a été soumise au feu : l’un en Cisjordanie, l’autre à la frontière de la bande de Gaza -, qui sommes-nous pour nous plaindre des incendiaires à Douma ? Lorsque la vie des Palestiniens est officiellement entre les mains de l’armée, leur sang ne vaut pas cher aux yeux de la société israélienne, et les milices de colons sont, elles aussi, autorisées à les tuer. Quand dans l’éthique de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, il est permis de faire n’importe quoi pour sauver un soldat, qui sommes-nous pour nous plaindre de gens de droite comme Baruch Marzel qui m’a dit ce week-end qu’il était permis de tuer des milliers de Palestiniens afin de protéger un seul cheveu de la tête d’un juif. Telle est l’atmosphère, tel est le résultat. La responsabilité initiale en revient aux FDI.

N’en sont pas moins à blâmer pour autant, le gouvernement et les politiciens qui rivalisent entre eux pour savoir qui cirera le mieux les pompes des colons. Celui qui leur donne 300 nouveaux logements en échange de leur violence dans la colonie phare de Beit El est en train de leur dire que non seulement cette violence est autorisée, mais encore qu’elle rapporte. Il est déjà difficile de fixer la limite entre lancer des sacs d’urine sur les policiers, et lancer des bombes incendiaires sur les maisons des gens.

Doivent être accusées aussi, bien sûr, les autorités ayant en charge l’ordre public, à commencer par la police du district de Judée et Samarie – le plus ridicule et scandaleux de tous les districts de police, et ce n’est pas par hasard. Neuf maisons palestiniens ont été incendiées au cours des trois dernières années, selon B’Tselem. Combien de personnes ont été poursuivies en justice ? Aucune. Et pour ce qui est arrivé à Douma vendredi ? Le feu, c’était simplement ce qu’il y avait de mieux, aux yeux des pyromanes et de leurs laquais.

Leurs laquais comprennent aussi le silence, l’indulgence et tous ceux qui pensent que le mal restera à jamais limité à la Cisjordanie. Leurs laquais comprennent encore les Israéliens qui sont convaincus que le peuple d’Israël est le peuple élu, et qu’à ce titre, tout lui est permis – et notamment de mettre le feu à des maisons de non-juifs, avec leurs habitants à l’intérieur.

Aussi, encore, beaucoup de ceux qui se sont dits choqués par l’acte, notamment les personnalités qui se sont rendues auprès des victimes au centre médical de Sheba, en dehors de Tel Aviv – le Président, le Premier ministre, le chef de l’opposition et leurs assistants – absorbant le raciste, exaspérant, « vous nous avez choisis parmi tous les peuples » avec le lait de leur mère.

À la fin de d’une journée horrible, c’est cela qui porte à brûler des familles que Dieu n’a pas choisies. Aucun principe dans la société israélienne n’est plus destructeur, ni plus dangereux, que celui-là. Ni, malheureusement, plus courant. Si vous deviez examiner de près ce qui se dissimule sous la peau de la plupart des Israéliens, vous trouveriez : peuple élu. Quand cela constitue un principe fondamental, alors, pour le prochain incendie, ce n’est qu’une question de temps.

Leurs laquais sont partout, et la plupart sont en ce moment en train de pleurnicher et d’exprimer leur consternation devant ce qui est arrivé. Mais ce qui est arrivé ne pouvait pas ne pas arriver ; ce qui est arrivé a été dicté par les nécessités de la réalité, la réalité d’Israël, et de son système de valeurs. Ce qui est arrivé arrivera encore, et nul ne sera épargné. Nous avons tous brûlé la famille Dawabsheh.

(Traduction : GD/JPP)

Source : http://www.haaretz.com/beta/.premium-1.669005

CAPJPO-EuroPalestine

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