Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 928
Newsletter
26 août 2015

Yanis Varoufakis : "Je ne vois pas la vision de l'Europe de François Hollande"

 ... Bon sang, moi non plus, je ne vois pas la vision de François Hollande! Mais je gage que nous sommes très, très nombreux dans ce cas.
Et, sans trop médire, l'on peut se demander qui, en France , dans la Gauche - qui m'était encore chère il n'y a pas si longtemps- par exemple, en a une, vision de l'Europe ?
De l'un - Jean Luc Mélenchon, qui finit, après une longue résistance, à  convenir qu'entre dépendance et souveraineté des états (et de leur peuple)  il y aurait un choix à faire, et peut-être en désespoir de cause,  un noeud gordien, à trancher ...  à l'autre,  celui - maitre de père en fils d'un "parti du peuple" , semble se faire une raison du sort dévolu à la Grèce en souhaitant - doux refrain bien connu depuis des décennies - une douce Europe de la paix et des peuples souverains et solidaires, sans rien proposer (sauf s'allier de temps en temps avec le PS parisien?  ...)

Faut-il rappeler que tous les Etats du continent européen n'ont pas eu la même insouciance , lors de leur entrée dans l'Union Européenne?. Faut il rappeler que l'Allemagne a su, elle , protéger sa souveraineté comme le rappelle  Marie France Garaud lors de son interview (+ balisage des difféents moments )    sur France Culture le 20/8/2015: 
-  "L'Allemagne, a dans sa loi fondamentale la disposition suivante: "le Bundestag pout tout seul décider d'écarter "toute disposition dont l'application altèrerait le bon fonctionnement de la démocratie allemande laquelle est supérieure à la démocratie européenne" parcequ'il y a un peuple allemand, il n'y a pas de peuple européen" .De quoi il découle que  dans ces conditions, dans un ensemble fédéral dont seule l'Allemagne a su se protéger,  le patron est.. celui qui peut se délier. C'est à dire l'Allemagne ."

Faut-il rappeler qu'en ce moment , l'Allemagne se paie "sur la bête" - qui, dit on, n'avait pas la taille pour entrer dans l'U.E. mais a pu le faire grâce à quelques "accommodements" entre les dirigeants grecs de l'époque, et avec l'aide de Goldman Sachs ?.
Faut-il rappeler que Schauble suggérait un GREXIT  mais que les USA l'ont refusé (2012)
Faut-il rappeler que Schauble suggérait un GREXIT lors de cette crise de Syriza 2015 - et un audit de la dette aurait sans doute établi la part des "dettes  illégitimes", et des "dettes odieuses" ?
En cemoment l'Allemagne (nous parlons de ses dirigeants, bien sûr)  fait l'acquisition de fleurons de l'économie grecque ... Toujours sans avoir remboursé sa dette à la Grèce  .  Avec les intérêts cela devrait s'élever environ à 300 milliards...



Il découle de ces quelques petits détails que la question de la "VISION DE L'EUROPE" que peuvent avoir quelques candidats au pouvoir de représenter  (voir, là encore, en l'état de cette construction européenne, ce qui subsiste  de la "REPRESENTATIVITE" de nos élus ) ou impétrants est donc particulièrement intéressante. Sinon cruciale pour ce qui pourrait rester d'avenir aux populations des pays membres de l'UE .

A creuser, n'est-ce pas? ... Et si possible avant 2017. Le plus tôt serait le mieux, "of course" comme disent les sympathiques conseillers (en matière de politique étrangère, de "sanctions", de constitution et de gestion européenne de nos démocraties , de guerres (pour étendre PAIX et DEMOCRATIE  au Moyen Orient ou ailleurs.

 

 

 

 

 Sur MARIANNE

Yanis Varoufakis : "Je ne vois pas la vision de l'Europe de François Hollande"

Yanis Varoufakis était ce matin l’invité de Léa Salamé sur France inter. L'occasion pour lui de désavouer ce qu'est devenu Syriza et surtout d'expliquer aux auditeurs que, selon lui, seul le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, a "une vision de l’Europe" ! Et François Hollande alors ?
Yanis Varoufakis à la fête de la Rose - JC Tardivon/SIPA

C’est un comble, mais c'est un Grec qui suscite cette année l’événement de la rentrée politique française. La présence de Yanis Varoufakis aux côtés d’Arnaud Montebourg à Frangy-en-Bresse ce week-end a agité tous les médias venus en masse à la fête de la Rose ce dimanche. Et l'intérêt n'est pas retombé ce lundi pour le retour des matinales radio. Sur France inter, interrogé par Léa Salamé, Yanis Varoufakis était attendu sous plusieurs casquettes : celle du critique insolent de l’austérité européenne ; celle également de l’homme politique grec capable d'analyser les enjeux des élections anticipées provoquées par Alexis Tsipras ; mais aussi (et surtout) celle de l’observateur de la politique française, sorte de projection de ce que pourrait être un leader d’opposition de gauche en France, particulièrement depuis son rapprochement avec Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon.


Yanis Varoufakis "Je ne vois pas la vision de l... par franceinter
http://www.dailymotion.com/video/x32tp69_yanis-varoufakis-je-ne-vois-pas-la-vision-de-l-europe-de-francois-hollande_news

 

D’abord interrogé sur les prochaines législatives en Grèce, celui qui se décrit encore comme « l’ami d’Alexis Tsipras » a fait part de son désarroi face à ce que promeut désormais son ancien parti : « Syriza va mettre devant le peuple grec une version du programme économique que j’ai déjà rejeté. Ce serait une incohérence grasse que de soutenir aujourd’hui ce que j’ai considéré non viable dès janvier », a-t-il affirmérestant néanmoins discret sur son éventuel soutien à la nouvelle formation de gauche issue des « frondeurs » de Syriza.

Mais c'est lorsqu'il a fallu livrer son avis sur le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, que Yanis Varoufakis s’est révélé le plus impitoyable. Mais pas avec Schäuble, étonnamment : « Je le tiens en très haute estime. (…) L’Eurogroupe est dominé par la personnalité du docteur Schäuble. » Et alors que Léa Salamé demande si c’est ce dernier, plus que François Hollande ou Angela Merkel, qui dirige l’Europe, il dégaine : « Je ne dis pas qu’il dirige l’Europe mais c’est le seul parmi les trois que vous venez de citer qui a une vision de l’Europe, une vision que je désapprouve ». C’est dit ! Et répété même : « Je ne vois pas la vision de François Hollande. »

Une déclaration qui aura de quoi piquer au vif un François Hollande qui a eu tendance à se pousser du col pour son rôle de « médiateur » lors des négociations du mois de juillet entre la Grèce et ses créanciers. Et qui renforce la position de Yanis Varoufakis comme nouvelle idole des oppositions de gauche en France...

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité