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30 août 2015

Chevènement veut un «mouvement d'idées» allant de Mélenchon à Dupont-Aignan

Sur LE FIGARO

 

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Mis à jour le 15/06/2015 à 16:15
Publié le 15/06/2015 à 10:48
L'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2002, Jean-Pierre Chevènement.

LE SCAN POLITIQUE - L'ancien ministre a quitté le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et souhaite réunir autour de lui ceux qui sont favorables à une «alternative républicaine».


Il veut se placer «au-delà des logiques partisanes». L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a annoncé samedi qu'il quittait la formation politique qu'il a fondée en 2003. «Je souhaite reprendre ma liberté», a commenté l'ancien maire de Belfort à l'AFP. «Je veux m'exprimer en toute liberté sur l'école, le collège, l'Europe, la crise grecque, l'Ukraine, le terrorisme...», s'est-il encore justifié.

Au congrès du MRC samedi et dimanche, la motion chevènementiste n'a recueilli que 16% des voix. «Le débat a été étouffé», a regretté Jean-Pierre Chevènement, qui estime avoir «essayé en vain de faire bouger la direction du MRC». Le responsable du parti, Jean-Luc Laurent, voit dans le départ du président d'honneur une posture de déni. «C'est un refus des procédures démocratiques et du vote des militants du MRC lors du congrès», a-t-il considéré.

De Mélenchon à Dupont-Aignan

L'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2002, âgé de 76 ans, veut relancer le cercle République moderne, qu'il a créé en 1983 après sont départ du gouvernement Mauroy. Ancien socialiste, Jean-Pierre Chevènement souhaite désormais se rapprocher de Nicolas Dupont-Aignan, qu'il apprécie pour ses engagements souverainistes. «Il faut créer un mouvement d'idées alternatif qui transcende les sensibilités historiques car on ne sortira pas la France de l'ornière sans cela», assure-t-il ce lundi dans les colonnes du Parisien.

Pour l'ancien ministre de l'Éducation nationale du gouvernement Fabius, le «logiciel» des partis de gouvernement est «périmé». «Je suis partisan d'un dialogue sans exclusivité et sans sectarisme avec tous ceux qui souhaitent une alternative républicaine, de Mélenchon à Dupont-Aignan», annonce-t-il. Le président de Debout la France, lui, se dit «content» qu'«un homme d'État» rompe avec «le socialisme de soumission à Bruxelles». «C'est un point positif pour le combat des patriotes», a-t-il souligné au Scan, tout en se défendant de chercher à le «débaucher». «Je serais content de l'accueillir», euphémise-t-il.

«Il n'en est pas question», a quant à lui opposé Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche. «Il y a une différence substantielle entre moi, qui suis partisan de la République jusqu'au bout et en tous lieux (...) et la vision de M. Dupont-Aignan qui a une vision beaucoup plus nationaliste», a-t-il expliqué. L'eurodéputé a ensuite nuancé: «M. Chevènement aurait sa place au Front de gauche, pas M. Dupont-Aignan, et le dire, c'est nullement être sectaire. C'est juste partir des faits. Donc, je ne suis pas d'accord pour ces sortes de mélanges qui rendent la situation plus confuse au moment où elle a besoin d'être clarifiée».

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