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7 octobre 2015

Vers un "Front patriotique de progrès" (Comité Valmy) ? Ce ne sera pas aisé: les vieux schémas résistent

 QUELQUES REFLEXIONS RENCONTREES  SUR DES MEDIAS SOCIAUX

1. Sur l'appel au renforcement de parti (ici il s'agit du PC)

Par exemple sur le club mediapart: "Il est temps que les vrais communistes se rassemblent et fondent le Parti Communiste de France (Avec PDF à télécharger)"

Ce que j'en pense :05/10/2015, 20:46 | Par jocegaly

Nous sommes en 2015. Le problème n'est plus la lutte des classes. Il n'est même plus l'échelon national. Il n'est même pas le pouvoir d'un parti puisque ce sont des anonymes non élus qui gouvernent ... et ceux des partis français qui s'en font les serviles relais. La soupe est bonne à ce qu'il semble pour ces petits ou grands particuliers qui se soutiennent (et entretiennent la division entre les chapelles ...) en agitant un grand épouvantail qui fait ses preuves depuis les années 80...

Et si l'on arrêtait de parler de droite, de gauche. Et si l'on réalisait que droite et gauche aujourd'hui sont des catégories mentales schizophréniques. Et si l'on réalisait que les français ont besoin de se retrouver dans un arc républicain où chacun peut entrer pour concourir aux objectifs qui sont les premiers, essentiels aujourd'hui : sortir de l'€, sortir de l'OTAN: sortir de l'asservissement à cette puissance extérieure qui a créé , faconné, formaté l'"UE"  et qui dissout les états et les peuples .

Je parcours le club mediapart: j'y vois de la littérature... Je m'en bats l'oeil, comme l'immense majorité des français...
Les militants de chapelles diverses de drôate, ou de gôche s'en rendent ils seulement compte? Non. Il semble que non. Rien ne vaut le poing levé ou le poing sur la table . Pour quoi? Défendre une chapelle ou en créer une nouvelle!!!

Assez...Ca suffit. Les foules en ont marre de ces tartarins...  Sortir de l'€, sortir de l'OTAN bref, sortir de l'asservissement D'ABORD! Pour commencer quelque chose de nouveau, démocratique, social... lorsque nous aurons ENSEMBLE, fait TOMBER LES MURS DE LA FORTERESSE!


La réponse - lapidaire - de l'auteur à mon commentaire 05/10/2015, 20:51 | Par yapadaxan en réponse au commentaire de jocegaly le 05/10/2015 à 20:46
Ca ne veut rien dire. C'est du gauchisme anar.

2.     Sur l'appel au vote blanc (qui le dispute à l'appel à l'abstention): "Je voterai Blanc" ( http://blogs.mediapart.fr/blog/titin/061015/je-voterai-blanc#comment-7002255 )

Ma remarque:  06/10/2015, 10:44 | Par jocegaly   
  Voter blanc ou ne pas voter: alors sans plus aucune opposition réelle, l'UMPSFN pourra prospérer tranquillement

Un commentaire...: 06/10/2015, 11:19 | Par Monica M.   Je voterai au premier tour  pour un candidat de la gauche se proposant de lutter contre l'austérité et pour la démocratie, car il y a des offres politiques.
Pour le second tour, j'aviserai en fonction des circonstances, des résultats du premier  tour et, pour les présidentielles, de la couleur de l'eau qui aura coulé sous les ponts d'ici là.
Je ne renoncerai en aucun cas à mon droit de voter.

... qui suscite cette réponse06/10/2015, 12:46 | Par Titin en réponse au commentaire de Monica M. le 06/10/2015 à 11:19
Moi, je ne crois plus aux promesses

... puis celle ci: 06/10/2015, 11:51 | Par jocegaly 
Moi je voterai pour quelqu'un
- "sans casserole" (collusion avec le PS pour des municipales, caution accordée à une censure "Vallseuse" comme celle de Nantes, exécutée en 3 jours sans souci de la loi qui prend 3 jours pour autoriser les avocats à parler...).
- qui ne "promettra" pas au dernier moment pour utiliser le flot de l'indignation grandissante
- qui sera engagé - dupuis un certain temps , attestant de ce fait qu'il ne le fait pas par opportunisme - dans un arc républicain.

 

 

 SOYONS SERIEUX... COMMENCONS PAR FAIRE  "L'ETAT DES LIEUX"


 - Quel vrai clivage le plus largement généralisé aujourd'hui?: Droite/gauche, ou bien européistes/partisans de l'Etat Nation? (http://blogs.mediapart.fr/blog/jocegaly/311214/quel-vrai-clivage-aujourdhui-droitegauche-ou-europeistespartisans-de-letat-nation)

- Le carcan de l'UE, illustré par  l'exemple du traitement de la Grèce, et pointé par de nombreux économistes, personnages politiques...

- Une issue unique envisagée par des politiques , philosophes,   et économistes progressistes  : Vers une alliance de fronts de libération nationale pour se dégager du carcan de l'UE (1) http://blogs.mediapart.fr/blog/jocegaly/250815/vers-une-alliance-de-fronts-de-liberation-nationale-pour-se-degager-du-carcan-de-lue-1
... à l'appel du comité Valmy, de Jean Pierre Chevènement, de Jacques Sapir, de Nicolas Dupont Aignan, de Michel Onfray ... et beaucoup d'autres
Une issue unique évoquée aussi par Stefano Massina:  Pour une alliance de fronts de libération nationale
Stefano Fassina, Membre du Parlement, ancien vice-Ministre des Finances, Italie
+Note du Comité Valmy

mardi 11 août 2015, par Comité Valmy

Pour une alliance de fronts de libération nationale

Stefano Fassina, DÉPUTÉ et ancien vice-Ministre des Finances de l’Italie, a bien voulu m’envoyer la tribune suivante.

Bien que convaincu que “la désintégration contrôlée de la de la zone euro”, qu’il préconise soit porteuse de grands dangers, c’est un débat que les Européens ne peuvent éviter. Yanis Varoufakis

Le brulant conte grec a une valeur de politique générale. Commençons par le contenu de la Déclaration du Sommet de la zone Euro tenu le 12 juillet, avant de procéder à des évaluations politiques. Il est impossible de cacher l’aspect non durable des dispositions de perspectives économiques et financières. Malgré les ajustements remportés par la délégation grecque à Bruxelles, les mesures imposées sont brutalement de contraction, ainsi que régressives sur le terrain social.

Les mesures de compensation macroéconomique risquent d’être pratiquement inexistantes. Le financement prévu pour le troisième plan de sauvetage est consacré à la recapitalisation des banques et au paiement des dettes de la BCE, du FMI et de prêteurs privés. Rien ne va aux dépenses en capital, tandis que la crédibilité de la Commission Européenne pour aider le gouvernement grec à mobiliser jusqu’à 35milliards d’€ pour les investissements dans les 3 à 5 ans doit être évaluée au vu de son incapacité à trouver le minimum de ressources pour le “Plan Juncker”. Et enfin, l’engagement de la restructuration de la dette publique de la Grèce ouvre une perspective qui en aucun cas ne pourra avoir d’effets réels avant 2023, la fin de la période de grâce accordée par les États Européens pour leurs prêts respectifs.

Quelles leçons pouvons-nous apprendre du cours de la Grèce ? Alexis Tsipras, Syriza et le peuple grec ont le mérite historique indéniable d’avoir arraché le voile de la rhétorique Européiste et de l’objectivité technique visant à cacher la dynamique dans la zone euro. Nous voyons maintenant le pouvoir politique et le conflit social entre l’aristocratie financière et les classes moyennes : l’Allemagne, incapable d’hégémonie, domine la zone euro et poursuit un ordre économique en fonction de ses intérêts nationaux et de ceux de la grande finance.

Il y a deux points à relever ici. Le premier : le mercantilisme néo-libéral dicté par et centré sur Berlin est insoutenable. De la dévalorisation du travail, comme alternative à la dévaluation de la monnaie nationale, en tant que principale voie à de vrais” ajustements, découle une insuffisance chronique de la demande globale, la persistance d’un chômage élevé, la déflation, et l’essor de la dette publique. Dans un tel cadre, au-delà des frontières de l’état-nation dominant, l’euro a conduit à vider la démocratie de sa substance, tournant la politique en administration pour le compte de tiers et de divertissements.

Cette route est-elle réversible ? C’est le deuxième point. Il est difficile de répondre oui. Malheureusement, les corrections nécessaires pour rendre l’euro durable semblent être impossibles pour des raisons culturelles, historiques et politiques. Les opinions publiques ont des points de vue opposés et positions contradictoires, rendus de plus distants à cause de l’ordre du jour dominant dans la zone euro après 2008. Les opinions et les positions répandues chez les Allemands sont des faits. Le peuple allemand mérite le respect comme tout autre peuple. En Allemagne, comme partout, les principes démocratiques s’appliquent à l’intérieur de la seule dimension politique pertinente : l’état-nation.

Les deux premiers points de l’analyse conduisent à une vérité inconfortable : nous devons reconnaître que l’euro était une erreur de perspective politique. Nous devons admettre que, dans la cage néo-libérale de l’euro, la gauche perd sa fonction historique, et est morte en tant que force attachée à la dignité et à la pertinence politique du travail et à la citoyenneté sociale en tant que véhicule de démocratie effective. La non-pertinence ou la connivence des partis de la famille socialiste Européenne sont manifestes. En continuant à invoquer, comme ils le font, les États-Unis d’Europe” ou une réécriture pro-travail des Traités est un exercice virtuel conduisant à une perte continue de crédibilité politique.

Qu’y a-t-il à faire ? Nous sommes à un tournant de l’histoire. D’une part, le chemin de continuité lié à l’euro, c’est l’acceptation de la fin de la démocratie de la classe moyenne et de l’état-providence : un équilibre précaire de sous-emploi et de colère sociale, menacé par des risques très élevés de rupture nationaliste et xénophobe. De l’autre, une décision partagée, sans actes unilatéraux, à aller au-delà de la monnaie unique et du cadre institutionnel lié, surtout pour fixer la responsabilité démocratique de la politique monétaire : une solution mutuellement bénéfique, malgré un chemin difficile, incertain, avec des conséquences douloureuses au moins dans la période initiale.

L’Allemagne l’a bien compris et, toujours consciente de son histoire, indique une voie de sortie afin éviter une rupture chaotique de la zone euro et des dérives nationalistes incontrôlables (déjà inquiétantes à la fois chez les Allemands et à leur égard) : un accord multilatéral visant à aller au-delà de la monnaie unique, comme illustré dans la proposition de “Grexit assisté”, écrit par le Ministre des Finances Schäuble et approuvé par la Chancelière Merkel. Cela implique de ne pas abandonner la Grèce à elle-même, mais “une sortie accompagnée par la décote de la dette publique (ce qui est impossible dans le cadre actuel des Traités) et d’aide technique, financière et humanitaire.”

Le choix est un choix dramatique. La route de la continuité est l’option explicite des “grandes” coalitions conservatrices et des dirigeants “socialistes” (en France et en Italie, par exemple). La route de la discontinuité peut-être la seule pour tenter de sauver l’Union Européenne, de revitaliser les démocraties bourgeoises et d’inverser la tendance de la dévaluation du travail. Pour une désintégration gérée de la monnaie unique, nous devons construire une large alliance de fronts de libération nationale, à partir des zones euro de la périphérie méditerranéenne, composée de forces progressistes ouvertes à la coopération avec l’aile droite démocratique des partis souverainistes. Le temps disponible est de plus en plus court.

Stefano Fassina,
Membre du Parlement, ancien vice-Ministre des Finances, Italie

Traduction Comité Valmy

Blogue de Yanis Varoufakis

Note du Comité Valmy :
Le camp des adversaires de l’euro se renforce en France et en Europe.
Des économistes qui souvent, ont soutenu le dogme de la monnaie unique ou la nécessité de la réformer "pour sauver l’Union Européenne", ont pris conscience de ce que l’euro est en réalité l’un des éléments essentiels qui génèrent le reflux économique et social ainsi que celui de la démocratie en Europe. Cela est positif.
Stéfano Fassina se prononce donc pour une alliance de fronts de libération nationale. Nous nous en félicitons avec d’autant plus d’intérêt, que cela est convergent avec la stratégie que nous préconisons, depuis notre combat fondateur contre la ratification du traité de Maastrischt.
L’appel de Stéfano Fassina est pertinent. Mais il comporte ce qui nous paraît-être une ambiguïté majeure : il est contradictoire de préconiser la sortie de l’euro tout en prônant de "tenter de sauver l’Union Européenne".
Il est illusoire de vouloir "sauver l’Union Européenne" !
Celle-ci n’est pas réformable, nous l’avons définie comme intrinsèquement perverse. Il est nécessaire d’en rejeter le carcan définitivement.
Ensuite, les peuples libérés et les nations souveraines pourront construire, s’ils le jugent utile, des alliances dépourvues de volontés hégémoniques sur la base de l’égalité et de l’intérêt réciproque, peut-être à l’exemple des BRICS. CB.

*

QUELLE AUTRE ISSUE QUE CELLE CI:

 

Déclaration du Comité Valmy.

Sortir de l’euro dictature par l’union du peuple de France

Bâtir un Front patriotique de progrès

mardi 6 octobre 2015, par Comité Valmy

 


Pour se libérer de la dictature de l’Europe de la Finance, l’union du peuple de France, le rassemblement patriotique du peuple nation, est le chemin le plus sûr, celui qui nous est montré par l’exemple de la Résistance et du CNR !

Par cette déclaration, nous entendons dépasser les limites étroites et les contingences de la tactique électorale. Comme l’Arc Républicain de Progrès, le Comité Valmy ne présente aucun candidat aux élections régionales de décembre prochain.

C’est l’avenir et la libération de la France, la reconquête de sa souveraineté et celle de son peuple que nous voulons évoquer.
Ce qui est remarquable – et condamnable – c’est l’absence totale de référence aux objectifs réels de l’Union européenne dans les programmes proposés aux Français par les différentes listes, de la droite à la « gauche », y compris sur celles qui se revendiquent de la « gauche de la gauche ».

Le Front national, lui, évoque les méfaits de l’Union européenne, se gardant bien d’appeler clairement à en sortir, autrement que collectivement, (c’est à dire avec l’accord des 27 autres pays de l’UE), ce qui paraît être une échappatoire.

Or, les politiques économique et sociale menées par les gouvernements qui se sont succédées depuis des décennies ne font qu’appliquer les directives de Bruxelles à partir des « critères de Maastricht ». Le budget de notre pays est maintenant soumis à l’approbation préalable de la Commission européenne, autrement dit, à des Etats étrangers…en premier lieu à l’oligarchie financière de l’Allemagne, puissance économiquement dominante.

Pourtant, les candidats de « gauche » comme ceux de droite, se gardent bien de faire la moindre allusion à la perte de notre indépendance nationale. Comme si notre pays était encore souverain, alors que 80% de nos lois ne sont que la simple traduction des directives de Bruxelles.
Depuis plus de trente ans, les dirigeants européens, dont "les nôtres" (de « gauche » comme de droite, coexistant dans le « parti de l’étranger » et alternant dans un pouvoir compradore), ne font que mettre en musique les orientations nous concernant mais prises hors de notre territoire, en violation de la souveraineté du peuple de France.

Les élections régionales de décembre sont une nouvelle étape de la construction encore non ouvertement reconnue, de l’Europe fédérale des Régions, dans laquelle, chacune d’elles serait réduite à n’être plus qu’une sorte de « Länder » chargé de la cuisine locale…

De nombreux dirigeants politiques partisans avoués du renoncement national ne cachent pas leur adhésion enthousiaste à cette perspective. D’autres feignent de l’ignorer.

Certes, le Front de Gauche, PCF, Parti de gauche – et leurs leaders - conteste les effets de la politique européenne, l’austérité qui en découle. Ils dénoncent les mesures prises par le gouvernement. Mais c’est pour prêcher une « autre politique », une « autre Europe », en clair une « Europe sociale »…comme si l’oligarchie financière, à l’origine de la construction européenne, pouvait accepter de se faire hara-kiri sur les autels de la justice sociale ! Autant demander à la mafia de se transformer en organisation caritative !

Ces partis dits de « la gauche de la gauche » ou de la prétendue gauche radicale, ne sont pas pourtant avares de déclarations « anticapitalistes », de mises en cause du « patronat ».
Mais ces déclarations ne sont que rideaux de fumée, car elles esquivent la nature même de l’Union européenne et parce qu’elles font l’impasse sur la perte de l’indépendance nationale de la France et de la souveraineté de son peuple.

Ils taisent le fait que notre nation se trouve recluse dans la forteresse Europe et que de ce fait, elle n’est pas maîtresse de ses actes. Et que pour changer de politique, il est d’abord nécessaire de sortir de la prison où notre peuple est en détention.

Certes, il faut être conscient que pour s’en évader, il serait vain de croire que le gardien va lui ouvrir gentiment la porte.
Cette réalité pose la question : comment franchir les murs de la forteresse ?

Le bon sens dicte la réponse : il faut s’y mettre tous, et pousser, pousser jusqu’à ce que les portes cèdent sous le poids populaire. Mais la muraille est épaisse et les gardes armés. C’est notre nombre qui fera la décision. Pas question de faire la fine bouche et de choisir ses compagnons pour tenter l’aventure.
Ainsi, si certains choisissent le portail de gauche et d’autres, celui de droite, c’est l’échec assuré !

C’est l’union de peuple de France qui fera la différence ! L’immense majorité de notre peuple est aujourd’hui victime de la politique économique et sociale de l’euro dictature germano américaine et menacée par le risque de guerre mondiale qu’elle porte en elle.
Cette réalité constitue la base objective appelant à la mise en œuvre d’un rassemblement antioligarchique patriotique, progressiste et républicain, appelé à devenir majoritaire.

Il s’agit aujourd’hui de mobiliser monde du travail autour de cet objectif de front patriotique, il y sera la colonne vertébrale autour de laquelle s’articulera la lutte de rejet de la dictature européenne menée par l’ensemble du peuple nation.

L’objectif du Comité Valmy est d’y contribuer. Dans l’esprit qui nous a conduit en 2008, à la constitution de l’Arc Républicain de Progrès, nous réactivons un appel que nous avons déjà lancé il y a de nombreuses années à la constitution d’un front patriotique progressiste et républicain, afin de parvenir par étape à l’union du peuple de France,
pour :
UNE FRANCE INDEPENDANTE,
UN PEUPLE SOUVERAIN
UNE REPUBLIQUE LAÏQUE ET SOCIALE

Pour le Comité Valmy :
Geneviève Blache, Jean Lévy, Claude Beaulieu.

 

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