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25 octobre 2015

L'ex-président Jimmy Carter décrypte les erreurs de Washington en Syrie

 

14:49 25.10.2015
Dossier: Situation en Syrie (405)

L'ancien président américain a parlé des erreurs de Washington qui ne tient pas compte du caractère du leader syrien.

L'ancien président américain Jimmy Carter a décrit dans les pages du New York Times le caractère du leader syrien Bachar el-Assad tel qu'il l'avait connu dans sa jeunesse. Il a fait sa connaissance à Londres, où le futur numéro un syrien menait ses études.

"J'ai remarqué que Bachar ne demandait jamais conseil ou information à ses subordonnés". Il était presque impossible pour Assad de changer d'avis, surtout sous la pression, note M. Carter.

Evoquant les événements actuels au Proche-Orient, il a rappelé qu'avant les protestations de 2011, la Syrie représentait un bon exemple de relations harmonieuses entre de nombreux groupes ethniques et religieux, dont les Arabes, Kurdes, Grecs, Arméniens et Assyriens, qu'ils soient chrétiens, juifs, sunnites, alaouites ou chiites.

Mais lorsque les protestataires ont exigé des réformes, Assad y a vu une tentative de renversement du pouvoir légitime et a recouru à une violence inutile, note le politique. Il a été soutenu tant par les forces armées que par la majorité des chrétiens, juifs, chiites, alaouites et d'autres catégories de la population, ajoute M. Carter.

D'autre part, l'exigence des Etats-Unis d'entamer un règlement pacifique par la démission d'Assad était inacceptable, partiellement à cause du caractère de cet homme. La Fondation Carter avait averti Washington de l'inutilité de ces efforts, en se basant sur de longues études, souligne son fondateur.

La récente décision russe de soutenir le régime d'Assad par des frappes aériennes a contribué, selon lui, à clarifier le choix entre un processus politique, dans lequel un certain rôle revient à ce régime et une intensification de la guerre, dans laquelle l'Etat islamique sera une menace encore plus grande pour la paix universelle. Les Etats-Unis et la Russie, conjointement avec l'Iran, la Turquie et l'Arabie saoudite pourraient formuler une proposition unie pour trouver une solution à cette crise. Malheureusement, des divergences persistent entre ces cinq pays, déplore Jimmy Carter.

Sur ce point, l'homme se dit complètement solidaire avec Vladimir Poutine, qui estime justement que seule une telle alliance des cinq pays donnerait une chance de mettre fin à ce conflit.

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