Photo : Sur ces panneaux …. deux modèles de parcours des retraites
1/-la chute de l’épouvantail:
L’histoire montrera que le jour où l’Union Soviétique a implosé le Capitalisme dur „à l’américaine” a commencé son déclin et a démoli ce monde.
Après la révolution bolchévique puis suite à la seconde guerre mondiale le capitalisme a été obligé d’évoluer. Le mirage que représentait cette révolution pour le prolétariat faisait que divers pays, dont la France et l’Italie, pouvaient basculer à tout moment vers le modèle soviétique. Entre autres pour sauvegarder son pouvoir dans ces pays, et à partir de 1945 le capitalisme a développé très certainement à contre-coeur son visage humain, utilisé ses neurones pour laisser passer les retraites, la sécurité sociale, et plein d’autres avantages sociaux, soutenant ainsi, d’une manière mesurée et contrôlée, la croissance.
L’empire soviétique s’est ramassé, le capitalisme n’a plus eu besoin de la croissance pour se maintenir, il a repris ses vieilles habitudes, supprimé son visage humain et s’est retourné vers la spéculation, avec ce merveilleux pécule que représentent les retraites, nos retraites.
Sans crainte d’une 3ème guerre mondiale les contrôles se sont évanouis et „l’American Miracle » est devenu le monde „d’Alice au pays des merveilles ». Les Madoff et autres en ont profité pour transformer Wall Street en une dépendance de Las Vegas, mais en prenant la précaution de jouer avec les sous des autres. Obama qui se vantait de changer tout cela n’a pu que les laisser continuer sur la même voie. Les lobbies qu’il devait éliminer continuent de règner sur Washington. Les « Traders », ces rongeurs de l’économie, sont toujours bien actifs dans leur tanière.
Simultanément l’invasion de millions de „sous développés” d’ Amérique du Sud est en train de transformer la structure humaine des USA. Les USA et la Chine se dirigent probablement vers le même scénario en partant des deux extrêmes. L’un, les USA, est en train de tier-mondiser sur son sol une masse populaire qui s’aligne sur les derniers venus, avec son cortège de sans-logis, sans travail, sans couverture sociale un nouveau „lumpen proletariat”; l’autre, la Chine, est en train de créer une élite financière sans scrupule en tirant une masse misérable également vers un” tiermondisme” qui ne pourra, dans un cas comme dans l’autre, que vivoter. Mais n’est ce pas vers celà que les régressions sociales mises progressivement en place au sein de l’Union Européenne nous entraînent tous ? La différence entre ces deux pays (USA et Chine) est l’interventionnisme du gouvernement chinois qui l’été 2015 a décidé de mettre en place un système de „court-circuit” destiné à suspendre les transactions boursières en cas de spéculation et d’attaque. Entre septembre 2015 et janvier 2016 cette sauvegarde a fonctionné à 3 reprises au moins et dernièrement la Chine a officiellement mis un „carton jaune” à Georges Soros, un des piliers de la déstabilisation et de la spéculation contre les états.
Je fais aussi le parallèle entre le Chine et les USA parce que la Chine est en train de se doter, comme les indous d’ailleurs, de spécialistes en finances. Ils se créent leurs propres traders et tôt ou tard auront leurs propres Madoffs. Les uns partent de la pauvreté, les autres de la richesse, mais tous se dirigent vers ce qui s’est dévoilé fin 2008 à Wall Street : un capitalisme dénoué des „bases et idéaux” qui ont produit les révolutions de 1776 et 1789 et sur lesquelles nous vivions et progressions jusqu’ici.
Bien entendu l’Europe est entrainée dans ce circuit infernal et 2008 n’a pas servi de leçon puisque nous sommes repartis la tête dans le guidon vers une chute globale similaire. Un jour viendra, peut être pas très loin, ou tout cela explosera. Je pense que les Lula, Moralès et Chavez en sont les premiers signes.
Le Capitalisme était présenté à l’origine comme la Libre Entreprise, ce qui nous a permis d’améliorer le sort de l’homo sapiens européen et nord-américain, souvent au détriment des autres continents. Sans le sinistre mais oh combien efficace garde-fou stalinien, ce même Capitalisme est devenu un vaste jeu pour truands qui jouent l’argent des autres sur une roulette mondiale.
Ayant eu l’occasion de voir de près la technologie soviétique dans les pays du tiers monde et de la comparer à notre technologie de l’époque je n’ai jamais cru que l’URSS se lancerait dans une guerre mondiale, qu’elle était vouée à perdre. Mais elle servait à quelque chose: notre mode de vie. C’était du bluf de leur part comme l’était d’ailleurs la fameuse guerre des étoiles de Reagan.
Endormi sur ses lauriers après la chute de l’URSS, le capitalisme (principalement les USA) a oublié sa course à la technologie (les marchants d’armes préférant fourguer des vieilleries aux pays en guerre que d’investir dans la recherche à visée militaire) et se retrouve maintenant avec deux pays particulièrement avancés en matière d’armement, de nouvelles technologies dans les domaines électromagnétique, psychotronique, climatique, médecine intégrative: la Chine et la Russie.
2/-les retraites, petite piqûre de rappel
Mettre la main sur les retraites représente un aboutissement important pour le capitalisme, et donc toutes les informations qui tournent autour des retraites (déficitaires), du temps de travail (trop court) de la vieillesse (trop longue) etc.. sont faites sous cet aspect mercantile.
Sur le fond, il est patent que l’Union Européenne a mis en place deux systèmes de Fonds de Pension difficilement compatibles mais par contre identifiables géographiquement :
-les pays d’Europe de l’Ouest , à l’exception notable de la Grande Bretagne, ont un système où les acteurs de la vie sociale et professionnelle, à savoir les syndicats de patrons et les syndicats d’employés, ont la responsabilité de la gestion et du contrôle de l’utilisation des Fonds des cotisants, ces syndicats ont créé des sociétés spécialisées en placement financier, et les banques sont resté limitées à leur fonction originale de lieu de dépôt et fructification. Cela a eu comme effet un contrôle de l’utilisation de ces fonds, qui représentent des sommes énormes et une limitation des risques spéculatifs et des placements « malheureux », alors que entre 2005 et 2008 la Grande-Bretagne et les USA ont été touchés par ces phénomènes ; la crise de 2008 est venue prouver que ces fonds « européens de l’ouest » étaient relativement bien gérés.
-les pays récemment entrés dans l’Union Européenne, à l’exception notable de la Slovénie qui a refusé, qui ont un système où certaines banques et les sociétés d’assurances ont le droit d’être gestionnaires de ces fonds, voire en ont le monopole. Ce modèle, fortement induit par la Banque Mondiale, vient des USA (école de Chicago) et a été expérimenté il y a une trentaine d’années au Chili, puis récemment en Pologne, en Grèce et en Roumanie, où il a démontré les risques qu’il génère. Pour la petite histoire, Pinochet, qui était tout sauf idiot, avait refusé que ce système s’applique à l’armée chilienne, assurant ansi sa propre stabilité.
Alors que l’argument majeur énoncé par la Banque Mondiale pour défendre ce système est le libre arbitre, nous assistons à une main mise des spéculateurs sur ces fonds de pension, et à leur placement dans des fonds à risque via des mécanismes tortueux, le but étant d’empêcher tout contrôle sur ces fonds.
Deux effets pervers de ce système ont été mesurés, le premier en Pologne, le second en Roumanie à savoir :
-pour le premier, une Commission National d’Assurance Sociale locale dont le système informatique n’était pas à jour, et donc des cotisations qui pendant deux années ont échappé à tout contrôle, personne n’étant capable de savoir qui avait cotisé et pour quel montant, la résultante étant que ces deux années ont été affectées de manière homogène entre les cotisants.
-pour le second, des sommes immenses ont été dépensées durant la campagne de signature destinée à obtenir le maximum de futurs retraités comme cotisants, puisque les choix des divers fonds de pension ne se faisaient plus par branche professionnelle mais par raccolage direct du „client”. Avancées par les actionnaires des banques et sociétés d’assurance validées par l’état, ces sommes investies dans le „recrutement” sont ensuite tout naturellement récupérées par les opérateurs (banques et sociétés d’assurances) sur les bénéfices qui légalement auraient dû aller en direction des cotisants, avec au passage les traditionnels 15% de « returnal equity ». Dans une campagne « normale », un retour sur investissement est attendu au bout de 7 à 8 ans. Pour la Roumanie ce retour n’aura pas lieu avant 12 à 15 années, et donc ce sont sur les intérêts des placements financiers que les opérateurs vont jouer pour récupérer l’argent de leurs actionnaires, au détriment des cotisants.
Par ailleurs les sociétés gestionnaires de ces fonds ont obtenu dans la plupart de pays où elles sont actives dans ce domaine que les cotisations ne soient pas indexées sur la hausse du coût de la vie, donc si on cumule le partage des bénéfices entre actionnaires, le retour sur investissement et la non indexation, l’escroquerie est potentiellement immense et le futur retraité peut déjà se faire beaucoup de souci, simplement sous cet aspect.
Alors, derrière ce discours du gouvernement français sur l’âge de la retraite, le montant des cotisations, la durée de vie se cache tout simplement un objectif : la privatisation totale des retraites, et l’appropriation par les banques et compagnies d’assurance de ces sommes énormes économisées au fil des ans par les salariés et employés, ces sommes qui permettent depuis des années au capitalisme de jouer … avec notre argent !
Tout ceci me laisse penser que dans un futur „krach” boursier ces sommes attendues par les futurs retraités risquent bien de fondre comme neige au soleil, voire de disparaitre intégralement.
La main mise sur l’argent et les économies des ouvriers et employés, stade suprême du capitalisme ?
Gérard Luçon
Ancien Secrétaire Général d’un fonds de pension privé.
extraits :
les français se croient à l’abri car il pense que leur pays est riche et qu’il ne craint pas une chute.Mais ils ont tort et le jour où va commencer à bouger pour suivre la voie d’un effondrement,alors il sera trop tard.
Il est certain que la majorité du peuple français ne fera et ne voudra jamais une révolution,ils ont voté Sarkozy,Hollande,Mitterand et continuent à voter depuis des années pour des gens comme Wauquiez,Balkany,Rebsamen,Dray,Hidalgo,Juppé,Bayrou,…en plus de ça l’ump et le ps ont encore beaucoup trop de militants,les élus se gavent comme pas possible sur le dos de la France tout en matraquant son peuple.
Mais celui-ci semble s’en accommoder car il ne demande qu’une chose:pouvoir continuer à s’amuser,préserver son mode de vie,le divertissement encore et toujours.
Pendant ce temps,les élus,les partis,les banques,les assurances,les spéculateurs,les multinationales…bref les vampires rayonnent et s’enrichissent tranquillement.
Mais les vieux n’ont rien compris, ils sont persuadés que leur retraite est garantie en regardant Bfm et en lisant le Figaro.
beaucoup l’apprendront à leurs dépens, en jouant de la flûte à bec dans le métro. l’égoïsme généralisé va aboutir à la catastrophe pour tous. Quasiment personne ne veut se battre, ni même débattre. Macron est plébiscité. A croire que le masochisme est notre seul horizon…
c’est vrai les français se croient à l’abri car il pense que leur pays est riche et qu’il ne craint pas une chute.Mais ils ont tort et le jour où va commencer à bouger pour suivre la voie d’un effondrement,alors il sera trop tard.
Il est certain que la majorité du peuple français ne fera et ne voudra jamais une révolution,ils ont voté Sarkozy,Hollande,Mitterand et continuent à voter depuis des années pour des gens comme Wauquiez,Balkany,Rebsamen,Dray,Hidalgo,Juppé,Bayrou,…en plus de ça l’ump et le ps ont encore beaucoup trop de militants,les élus se gavent comme pas possible sur le dos de la France tout en matraquant son peuple.
Mais celui-ci semble s’en accommoder car il ne demande qu’une chose:pouvoir continuer à s’amuser,préserver son mode de vie,le divertissement encore et toujours.
Pendant ce temps,les élus,les partis,les banques,les assurances,les spéculateurs,les multinationales…bref les vampires rayonnent et s’enrichissent tranquillement.
La logique du capitalisme est qu’au final , les travailleurs soient payés par un bol de riz par jour (et encore on pourrait compter les grains de riz ) et qu’ils travaillent jusqu’à la veille de leur mort . Les petits ou moyens patrons seraient logés à une enseigne à peine moins favorable . Les grands patrons salariés surferaient sur leurs retraites chapeaux et leurs salaires d’autant plus mirobolants qu’ils se consacreraient à des tâches redoutables telles que des licenciements massifs .
Seuls , dans un anonymat soigneusement entretenu , des détenteurs de capitaux (ainsi les Rotchilds possèdent un pactole leur permettant d’avoir une capacité de contrôle non négligeable sur 60 multinationales ) d’une dimension conséquente auraient sur les destinées de ce monde une capacité de contrôle et d’orientation qui mettraient les états à leur disposition .
Dans ce contexte , il fut extraordinaire que la France (pays historique du libéralisme et non de la révolution comme certains s’acharnent à le croire ou le faire croire ) puisse se doter au sortir de la deuxième guerre mondiale d’un cadre totalement inédit qui prit corps avec les décisions du CNR . Le Conseil National de la Résistance fut cette émanation naturelle des différentes composantes de la résistance française . L’ élite capitaliste française à quelques exceptions près s’étant singularisé par la collaboration avec l’occupant nazi et plus encore s’étant totalement impliquée dans la » stratégie de la défaite » (Annie Lacroix Ris) , les différentes composantes de la résistance ( aujourd’hui elles ne pourraient le faire car elles seraient habilement dréssées les unes contre les autres …mais en 45 l’oligarchie eut un incontestable coup de mou ) surent mettre de côté leurs différents et mettre sur pied un cadre juridique , social et administratif qui fut le socle des 30 glorieuses .
Ce qui fut prépondérant fut la cohérence de ce cadre : Prendre des mesures sociales c’était une chose , les pérenniser était fondamental . Un Dupont -Aignan , lorsqu’il dit : » Un haut niveau de protection sociale , ça se protège ! » ne dit pas autre chose . Longtemps le PCF fut sur cette position dans les années 80 ,…. mais ce dernier , aujourd’hui sionisé jusqu’ à la moelle se fait fort d’être plus européiste que les autres .
Aujourd’hui dans une France ouverte à tous les vents , comment nos productions pourraient elles rivaliser avec les productions venues de pays esclavagistes ?? Si vous ajoutez aux différents couts , celui du financement de la sécu , celui du financement des retraites , celui de l’assurance chômage …..Seuls les moindres coûts de transport et l’excellente productivité française sont susceptibles d’équilibrer et la stabilité politique (?) mais c’est bien maigre .
En conséquence , si l’ont veut que les détenteurs de capitaux réintègrent nos pays , la bataille médiatique portera sur les thèmes suivants : Les français devront financer eux -mêmes leur protection sociale , les français devront travailler plus longtemps et ils seront incités à confier leurs économies à des « fonds de retraite » qui auront entre autres pour fonction d’augmenter la masse monétaire sur laquelle pourra jouer la spéculation (en d’autres termes jouer leurs économies au casino) ;
Cette évolution se joue depuis 1983 (en fait bien avant ) pour l’essentiel : Le PCF de l’époque l’avait parfaitement diagnostiqué ( celui d’aujourd’hui …et j’en suis désolé pour les actuels militants dont la fidélité à ce partie confine à la bêtise) . Je fus de ceux qui l’avaient parfaitement compris et j’avoue avoir toujours été d’une totale inefficacité dans mes tentatives d’explication . Néanmoins cela ne m’empêchera nullement de taper sur le clou jusqu’ à l’usure définitive du clou et de mon énergie ;
A titre personnel , et connaissant de longue date l’objectif auquel on veut nous faire aller , j’ai à peu près pris mes dispositions pour ne pas être trop du côté de l’enclume . Sans avoir de certitudes cependant , car les revers sont tellement vite arrivés dans ce monde de requins …mais j’aimerais transmettre à ma descendance ce que (avec mon épouse ) sommes parvenus à « mettre de côté ».
Jean Ferrat nous proposait le dilemne suivant : » vivre dans la jungle ou dans le zoo!!??
https://www.youtube.com/watch?v=XLtlK8E-UXk&list=PL34CEC2838AB00D32
This version is taken from the live album "En Scène".Cette chanson extraordinaire, Jean Ferrat l'a écrite après avoir rejeté l'idéologie communiste. Cette chanson pose la question :"comment l'homme peut-il vivre en tant qu'être humain, sans choisir entre la jungle du capitalisme et le zoo du communisme" ?
Cette version se trouve sur son CD "En Scène". (fin années 80 ou début des années 90)
This extraordinary song by Jean Ferrat - written after he rejected communism - asks how human beings can live without becoming animals in either the jungle of capitalism or the zoo of communism.
Ainsi donc ainsi donc
Il n'y aurait plus rien à faire
Qu'à mettre la clé sous la porte
De ce château sombre et désert
Où gisent nos illusions mortes
Ainsi donc ainsi donc
Vite fait serait l'inventaire
De ces chambres abandonnées
Aux lits recouverts de poussière
Aux parquets noirs de sang séché
Et sur les carreaux des fenêtres
On pourrait écrire à la craie :
"Tout demain devra disparaître
Des choses que l'on a cru vraies"
Et dans ce monde à la dérive
Pareils aux autres animaux
Nous n'aurions d'autre choix pour vivre
Que dans la jungle ou dans le zoo
Ainsi donc ainsi donc
Il n'y aurait plus rien à voir
Circulez mais circulez donc
Ainsi finirait notre histoire
Sous le poids des malédictions
Ainsi donc ainsi donc
Faudrait faire amende honorable
Raser les murs courber le dos
Se résigner au pitoyable
Errer de goulags en ghettos
Tout ne serait que simulacre
Toute espérance sans lendemain
Rien ne servirait de se battre
Pour un monde à visage humain
Il faudrait brûler tous les livres
Redevenir des animaux
Sans avoir d'autre choix pour vivre
Que dans la jungle ou dans le zoo
Ainsi donc ainsi donc
Contre la faim contre la haine
Contre le froid la cruauté
De la longue quête incertaine
Pour affirmer sa dignité
Ainsi donc ainsi donc
Il nous faudrait tout renier
De la bataille surhumaine
Que depuis l'âge des cavernes
L'homme à lui-même s'est livré
Ne tirez pas sur le pianiste
Qui joue d'un seul doigt de la main
Vous avez déchiffré trop vite
"La musique de l'être humain"
Et dans ce monde à la dérive
Son chant demeure et dit tout haut
Qu'il y a d'autres choix pour vivre
Que dans la jungle ou dans le zoo
Qu'il y aura d'autres choix pour vivre
Que dans la jungle ou dans le zoo