BREIZATAO – ETREBROADEL (07/02/2016) Le gouvernement français a décidé d’opter pour l’escalade après l’interpellation du général Christian Piquemal, ancien commandant de la Légion Etrangère.
Libération (source) :
Cinq personnes, dont un général ancien patron de la légion étrangère, passeront en comparution immédiate lundi au tribunal de Boulogne-sur-Mer, après leur interpellation samedi à Calais lors d’un rassemblement hostile aux migrants.
Le général Christian Piquemal désigné comme ayant eu «le rôle principal» dans cette manifestation interdite, sera poursuivi pour «participation à un attroupement qui ne s’est pas dissout après sommation» et les quatre autres personnes pour «port illégal d’armes». Ils risquent une peine allant jusqu’à un an de prison ferme.
«On sait bien que la manifestation a été interdite et que l’autorité de l’Etat a été défiée. Le général, il n’est pas venu à Calais pour faire de la figuration», a affirmé à l’AFP le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi.
L’intention évidente du gouvernement socialiste consiste à salir la réputation du général Piquemal – qui ne nourrissait aucun dessein violent – en le mêlant en comparution immédiate à des inconnus sans lien avec lui :
Les quatres autres individus avaient été contrôlés en amont de la manifestation et portaient sur elles «des armes dangereuses» de type taser, poing américain et cutter. «Ceux là, même s’ils n’ont pas participé à la manifestation, puisqu’ils ont été contrôlés avant, ils étaient là pour en découdre: on ne vient pas à une manifestation interdite avec des armes si on n’a pas l’intention d’en découdre», explique une source judiciaire. Ces comparutions immédiates se dérouleront lundi «dans l’après-midi», selon le procureur.
Ce montage politique est d’autant plus évident qu’à Saint-Brieuc le préfet des Côtes d’Armor s’est affiché en présence de militants d’extrême-gauche qui avaient organisé une manifestation non autorisée (source). Le but de cette contre-manifestation était de s’opposer à un rassemblement contre l’islamisation de l’Europe, interdité et dispersée violemment par le gouvernement.