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15 février 2016

L'UE va-t-elle promouvoir un bio low cost (et de moins en moins bio?)

... Et faire payer aux moins riches leur cancer un peu plus cher??!.. tout en mettant des bâtons dans les roues aux vrais bio? (et - chi lo sa - en enrichissant au passage quelques uns des députés???)

*

L’Europe envisage d’assouplir les critères d’obtention du label bio

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Par Elodie Sillaro publié le 15/02/2016 -

sur BIOALAUNE

label-bio-européen-AB

Le Parlement européen réfléchit à un assouplissement de la certification du label bio. Le règlement de la Commission européenne pourrait autoriser la présence de  pesticides et d’OMG dans les produits labellisés bio. Explications.

Une tolérance réduite

La Commission Agriculture du Parlement européen envisage de supprimer le seuil de contamination afin de tolérer un certain pourcentage de pesticides. Cela n’est pas sans rappeler la réglementation sur les OGM adoptée en 2007 et proposée par Christine Lagarde qui autorise la présence de traces d’OGM à hauteur de 0,9% dans les produits bio.
Aujourd’hui, les produits issus d’une agriculture biologique sont garantis sans pesticides ni traitements chimiques après récolte. Jusqu’à présent, toutes traces de ces substances chimiques, même accidentelles, déclassent le produit ou le champs sur lequel il pousse. Dans le cas du non-respect des seuils du cahier des charges, le label biologique ne peut plus être utilisé. Toutefois, la labellisation bio de l’Union Européenne lancée en 2007 souhaite voir ses critères s’assouplir.

Le développement d’un bio low-cost ?

Bien que cette réglementation puisse faire du tort aux agricultures bio, elle permettrait aux grandes exploitations agricoles traditionnelles de tendre progressivement vers une production bio. Alors que la réglementation très stricte contraint parfois les agriculteurs à continuer de produire de façon conventionnelle, cet assouplissement pourrait permettre d’étendre considérablement la culture bio. Avec des coûts revus à la baisse, un bio low-cost se démocratiserait aussi bien chez les agriculteurs et que chez consommateurs.
À long terme, les exploitations qui produiraient du “quasi-bio” pourraient finir par ne plus produire que du 100% bio. Un label spécifiant la double production (conventionnelle et bio) serait alors judicieux par souci de transparence mais inciterait à encore plus de vigilance sur les origines de la part des consommateurs.

Il existe déjà plusieurs labels plus ou moins stricts tels que le label AB (Agriculture Biologique) qui respecte le cahier des charges européen tandis que le label Bio Cohérence qui, en plus des critères européens, impose des engagements spécifiques tels que l’interdiction totale d’OGM ou le refus de la coexistence bio/non bio. Le label Demeter, lui, repose sur l'agriculture biodynamique qui soigne la terre et préserve la fertilité des sols. 
 

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