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31 août 2016

BRESIL - Dilma Roussef, jugée par des parlementaires, et non par le peuple

RESUMONS: Dilma Roussef, une présidente élue par le peuple, est destituée par des parlementaires ... Saisissant non?!
http://www.ultimedia.com/…/0…/src/ur0pq8/zone/4/showtitle/1/


Son "crime de responsabilité", selon ses détracteurs? Avoir maquillé les comptes publics pour camoufler un déficit trop important et signé des décrets engageant des dépenses imprévues sans l'accord préalable du Parlement, pratique à laquelle ses prédécesseurs ont tous eu recours.
La présidente, qui a promis de se battre "avec la même force" que quand elle combattait la dictature militaire", dénonce un "coup d'Etat" institutionnel ourdi par le principal bénéficiaire de la manœuvre: Michel Temer, 75 ans, son ancien vice-président devenu son rival.
http://www.presseocean.fr/.../bresilproces-en-destitution...

 

"Ce dont nous allons être témoin est une sérieuse violation de la Constitution et un vrai coup d'État", a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que l'élite économique du pays et l'opposition cherchaient à déstabiliser son gouvernement depuis sa réélection en 2014.
http://www.france24.com/.../20160829-bresil-dilma...

 

«Je viens pour vous regarder dans les yeux, messieurs les sénateurs, et dire que [...] je n'ai pas commis les crimes pour lesquels je suis injustement et arbitrairement accusée», a déclaré sur un ton combatif la dirigeante de gauche, suspendue de ses fonctions depuis le 12 mai.
La voix calme, mais déterminée pour son discours de 45 minutes, Mme Rousseff, accusée notamment de maquillage des comptes publics, a fustigé «un coup d'État pour élire indirectement un gouvernement usurpateur» au mépris des 54 millions de Brésiliens qui l'ont réélue en 2014.
http://fr.canoe.ca/.../archives/2016/08/20160829-104843.html

 

 

Devant le Sénat brésilien, la présidente Dilma Rousseff n’a pas mâché ses mots pour dénoncer le coup d’état parlementaire lancé par les forces réactionnaires de la classe capitaliste. Elle a présenté elle même sa défense dans ce qu’il faut bien qualifier de procès politique, une procédure visant à démettre de ses fonctions la présidente légitimement élu du Brésil, actuellement suspendu suite à un vote scandaleux du Congrès. Pourtant, toute charge du point de vue juridique a été écartée, balayant les accusations de l’opposition de droite de manipulation des comptes publique.
http://www.initiative-communiste.fr/.../crains-mort-de.../

 

Mme Rousseff a lancé un dernier appel lundi aux sénateurs : "Votez contre la destitution, votez pour la démocratie!".

Selon les décomptes de la presse brésilienne, plus de 54 sénateurs (les deux tiers requis) voteraient pour sa destitution.


Lundi, un sénateur proche de Mme Rousseff, Lindbergh Farias (Parti des travailleurs, gauche) voulait encore croire au miracle : "Nous avons des sondages internes qui nous montrent le succès énorme de la présidente".

Il s'agit avant tout d'un procès politique dont l'issue dépend surtout d'un rapport de force au Parlement - le plus conservateur des 50 dernières années -, devenu extrêmement défavorable à Mme Rousseff, avec notamment le passage à l'opposition des partis de centre-droit de la coalition parlementaire hétéroclite de Dilma Rousseff.
http://www.la-croix.com/.../Bresil-reproche-Dilma...




Dilma Rousseff a averti qu’elle payait là le « prix élevé » de son travail au coté de son prédécesseur Lula pour créer les « conditions nécessaires » pour que la corruption au sein de l’Etat fasse l’objet d’enquête compléte et indépendante. Sans interférence du gouvernement. Elle a également fait allusion aux fuites concernant des écoutes téléphoniques divulguées dans les semaines précédents sa suspension au moi de Mai et révélant que des personnalités à la tête de l’opposition ont essayé des stopper les enquêtes pour corruption lancées contre eux et leurs alliés en évinçant Rousseff. Elle a déclaré devant le Sénat « ces puissantes forces » ont « échafaudé ma destitution ». Dénonçant un coup d’état :
« nous sommes à une marche d’une rupture institutionnelle ». »Nous sommes à un pas d’un coup d’état ».
Dans son intervention, Rousseff – qui a été victime des tortionnaires de la junte capitaliste – a rappelé la sombre histoire de la dictature au Brésil avec le règne du terrorisme d’état., appelant à lutter pour défendre la démocratie
http://www.initiative-communiste.fr/.../crains-mort-de.../

 

voir la vidéo: Dilma Roussef jugée par les parlementaires ET NON par le peuple !
http://www.ultimedia.com/.../src/ur0pq8/zone/4/showtitle/1/

 

 

 

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