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11 septembre 2016

Salman Rushdie : "Je méprise le burkini, mais il ne regarde pas la police"

Clair et posé. Dit par Salman Ruschdie, victime des islamistes (à ne pas confondre avec musulmans) , c'est incontournable pour éviter les amalgames .
NB: à propos du burkini, si vous êtes tentés de le défendre, attention à la grand-mère, la mère et les soeurs de Salman Rushdie ... une énorme baffe pourrait bien vous cueillir au coin de votre discours!

 

 sur FRANCE 24

 

Bien que ce douzième livre soit un roman, Salman Rushdie en profite pour distiller sa vision de la religion, un thème qui lui est particulièrement cher. "J’ai une vision très négative de la religion, de toutes les religions, explique le romancier. La race humaine doit à mon sens s’en s’émanciper."

L’auteur est également revenu sur la polémique estivale née autour de l’interdiction du port du burkini sur les plages françaises. "Je déteste les burkinis, voiles et autres hijabs, mais voir des gendarmes sur une plage demander aux femmes d'enlever leur vêtements ne me paraît pas sain." Et de poursuivre, "le Conseil d’État a eu raison de renverser cette décision, mais je méprise le burkini, c’est un signe de l’oppression des femmes par les hommes. […] C’est une question sociale qui ne regarde pas la police."

Une fatwa éternelle

Le 14 février 1989, l'ayatollah Ruhollah Khomeini, alors guide de la révolution iranienne, avait appelé tout bon musulman à tuer Salman Rushdie pour son ouvrage "Les Versets sataniques", un ouvrage jugé blasphématoire par Téhéran. Depuis, Salman Rushdie vit sous haute protection aux États-Unis, les autorités iraniennes ayant fait savoir que la fatwa ne pouvait être annulée. En 2005, sous l’impulsion de l’ayatollah Ali Khamenei, le successeur de Khomenei, trois membres du clergé iranien avaient de nouveau appelé à tuer l’écrivain. En février 2016, plusieurs médias de la République islamique ont ajouté 600 000 dollars à la prime offerte pour la tête de l’écrivain britannique, portant le montant total à quelque 3,9 millions de dollars.

Première publication : 11/09/2016

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