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8 octobre 2016

Marseille : une députée interpelle le préfet sur l'arrivée de migrants dans la ville

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Marseille : une député interpelle le préfet sur l'arrivée de migrants dans la ville

La répartition des migrants de la Jungle de Calais sur l'ensemble du territoire inquiète de plus en plus d'élus Source: Reuters
La répartition des migrants de la Jungle de Calais sur l'ensemble du territoire inquiète de plus en plus d'élus

La député et maire du 6ème secteur de Marseille Valérie Boyer a écrit une lettre au préfet de la région PACA pour faire part de ses inquiétudes concernant la prochaine arrivée de migrants dans la cité phocéenne. Elle parle d’un risque djihadiste.

Nouvel épisode de la guerre des élus contre la répartition des migrants de Calais dans les régions de France. Dernier en date ? La lettre de la député Valérie Boyer au préfet de la région PACA.

La maire du 6ème secteur de Marseille a souhaité interroger Stéphane Bouillon sur l’arrivée prochaine de migrants dans la commune. Elle fustige notamment le fait que les préfets recherchent des places d’hébergement «sans que soit au préalable recherché l’accord avec les élus locaux». Rappelant le contexte social difficile qui prévaut à Marseille, Valérie Boyer s’inquiète que l’on ajoute «de la misère à la pauvreté».

 

La crainte d’attentats

Mais c’est bien le risque djihadiste qui demeure le motif d’inquiétude principal de l’élu. Elle souligne notamment que «personne n’est à ce jour en mesure de nous assurer qu’aucun djihadiste ne figure parmi les migrants de Calais». Elle rappelle que «des faux passeports syriens ont été utilisés par les combattants de Daesh pour rejoindre l’Europe». «Souhaitons-nous vraiment courir le risque de voir des cellules dormantes de Daesh s’activer une fois disséminées dans les régions de France ? », s’interroge la député.

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Photographie d'illustration

L’initiative de Valérie Boyer n’est que la dernière d’une liste qui ne fait que s’allonger depuis l’annonce par le gouvernement du démantèlement de la Jungle de Calais et la répartition de ses 12 000 migrants dans les régions de France. Dans les Alpes-Maritimes, une motion s’opposant au projet a été votée par 49 voix contre 54 le 22 septembre. «Ce projet est une honte pour la République et représente une menace pour le pays», avait tempêté le député Les Républicains (LR) Eric Ciotti.

A Allex, petit village situé dans la Drôme, le maire sans étiquette Gérard Crozier souhaitait organiser un référendum local sur le centre de réfugiés ouvert par les autorités à proximité de sa commune. Une idée qu’il n’a pu concrétiser après une décision du tribunal administratif de Grenoble. «C'est devant l'intransigeance de l’Etat et par la contrainte que j'annule le scrutin qui était prévu ce dimanche [le 2 octobre 2016]», a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse le 1er octobre.

Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a de son côté invité les élus locaux à tout simplement refuser l’accueil des migrants provenant de Calais sur leurs communes.

 

Le 13 septembre, Le Figaro révélait que le gouvernement, dans l’optique du démantèlement de la Jungle de Calais, plus vaste camp de migrants d’Europe, avait demandé aux préfets de trouver 12 000 places d’hébergement dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) répartis sur l’ensemble du territoire. Les hauts fonctionnaires auraient jusqu’à la fin de l’année pour mener à bien leur tâche.

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