Quand Le Monde montre que le CETA est inacceptable
dimanche 6 novembre 2016
Merci aux Décodeurs du Monde pour leur travail. En lisant ces quatre papiers, pourtant parfois un petit peu indulgents, on se demande comment le journal peut encore soutenir un tel traité. Le premier papier, sur les tribunaux d’arbitrage, est absolument accablant. Il rappelle que cela permet aux entreprises de poursuivre les Etats pour réclamer des dommages quand elles estiment qu’une loi les pénalisent, et que l’accord avec le Canada serait un véritable cheval de Troie pour les multinationales étasuniennes, qui utilisent déjà des accords ne concernant pas les Etats-Unis pour poursuivre d’autres Etats, comme l’a fait Philip Morris avec l’Australie, via un accord entre ce pays et Hong-Kong.
Merci au Monde pour ces très bons articles qui renforcent encore les arguments contre le CETA et illustre tous les reproches que nous lui faisons. Le plus révoltant est sans doute le manque de clarté de ce traité, qui ouvre le champ des possibles pour les intérêts des multinationales d’une manière un peu sournoise, tout en essayant de rassurer des citoyens hostiles par quelques déclarations superficielles.