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Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, vient d’accorder un entretien exclusif au journaliste australien John Pilger, pour décrire les fuites d’emails d’Hillary Clinton. Un extrait de cet entretien vient d’être diffusé par l’agence russe Russia Today : https://www.facebook.com/RTFrance/videos/1850398605192666/
Preuves à l’appui, Julian Assange accuse Hillary Clinton de cacher aux Américains que les alliés de Washington au Moyen-Orient soutiennent ou ont soutenu Daesh et le prétendu « État islamique ».

Dans un mail de la candidate démocrate rendu public par Wikileaks, l’actuelle candidate démocrate qui était alors secrétaire d’État, a par exemple exhorté John Podesta, alors conseiller de Barack Obama, à «faire pression» sur le Qatar et l’Arabie saoudite […] qui fournissent un soutien financier et logistique clandestin à l’État islamique ainsi qu’à d’autres groupes sunnites radicaux ».

«Selon moi, c’est le courriel le plus important de toute la série», a déclaré le fondateur de Wikileaks
Pour plus de précisions : https://francais.rt.com/international/28446-julian-assange-daesh-financeur-fondation-clinton

 

Commentaires

Certains esprits pourront faire la fine bouche en assurant que ces révélations ne sont guère surprenantes. Pour qui fait l’effort minimum de se détourner des grands médias asservis et de se renseigner sur Internet auprès des meilleurs sources, les liens entre l’oligarchie euro-atlantiste, l’Arabie saoudite, le Qatar, et Daesh sont en effet de notoriété publique.

Toutes les personnes averties ont bien compris que le couple Clinton est un couple de marionnettes, aussi serviles qu’abjectes, qui ont consenti à toutes les turpitudes et qui ont utilisé toutes les corruptions pour parvenir au faîte des honneurs outre-Atlantique.

Tout le monde a également remarqué que quasiment tous les grands médias asservis du monde occidental ont fait la promotion éhontée de Mme Clinton à la demande de l’oligarchie qui les possède. À commencer par les grands médias français, et notamment « Le Monde », qui vient de s’attaquer à Facebook comme « faux ami de la démocratie » !! (cf. https://www.upr.fr/actualite/france/3-novembre-2016-monde-na-jamais-dit-de-lupr-9-ans-reproche-a-facebook-de-fausser-debat-public).

Mais ce qui est ici nouveau – et qui est en train de dynamiter toute la scène politique américaine, et bientôt la scène politique dans de nombreux pays occidentaux – c’est que ces liens criminels et maffieux sont rendus officiels et publics par l’avalanche de preuves.

Ces fuites de 33 000 courriels rendus soudain publics ont conduit le directeur du FBI James Comey à rouvrir le dossier Clinton qu’il avait clôturé en juillet.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que si le directeur du FBI avait fermé, en juillet, le dossier en reprochant « simplement » de « graves négligences » à Mme Clinton, c’est parce qu’il subissait la pression d’Obama et de la Maison Blanche et parce que la seule incrimination qui était faite à Mme Clinton était d’avoir utilisé une boîte courriel personnelle non sécurisée lorsqu’elle était Secrétaire d’État.

Mais le décor a brutalement changé avec les nouvelles révélations de Wikileaks. Désormais, c’est le CONTENU même des courriels qui est en cause, et non plus du tout l’utilisation illégale d’une boîte courriel privée.

Dès lors, le directeur du FBI a été contraint de rouvrir l’enquête, et cela d’autant plus :

– que la plupart des agents du FBI placés sous ses ordres sont au bord de la rébellion et veulent absolument que le couple criminel Clinton soit jeté en prison (cf. https://fr.sputniknews.com/international/201611041028533125-usa-clinton-fbi/ )

– que la perspective de voir Trump être élu à la Maison Blanche se renforce de jour en jour et que le directeur du FBI commence probablement à craindre pour son avenir personnel si cette perspective triomphait le 8 novembre.

 

Conclusion

Au total, le scandale est tellement énorme que la campagne présidentielle américaine s’en trouve bouleversée de fond en comble.

Contrairement aux craintes manifestées par Julian Assange dans cet entretien, de plus en plus d’observateurs commencent à envisager sérieusement la victoire de Trump à l’élection présidentielle américaine.

Comme, entre deux maux, il faut choisir le moindre, cette perspective est souhaitable, à la fois pour faire exploser les plans de l’oligarchie et pour déjouer les risques de guerre mondiale avec la Russie qui se profile derrière l’élection de Mme Clinton.

SI Donald Trump était élu le 8 novembre par le peuple américain pour nettoyer les écuries d’Augias, un déluge de nouvelles révélations et de poursuites judiciaires inédites pourrait en découler.

Ce serait alors non seulement la classe politique américaine corrompue jusqu’à la moelle, mais aussi l’ensemble des classes politiques du monde asservi par Washington – notamment en France – qui en subiraient le contrecoup.

FA
4 novembre 2016