La Défense allemande pose un ultimatum à Trump lui reprochant de préférer Poutine à l'OTAN

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11 nov. 2016, 08:15

© Axel Schmidt Source: Reuters

Dans une interview à la télévision allemande, Ursula Von der Leyen a appelé le président américain élu Donald Trump à clarifier son point de vue sur la Russie et comprendre que l'OTAN était une alliance de valeurs partagées et non une entreprise.

«Monsieur Trump a besoin de comprendre, et ses conseillers le lui expliqueront, nous l'espérons du moins, que l'OTAN n'est pas une entreprise», a déclaré le ministre allemand Ursula von der Leyen dans un entretien à la chaîne allemande ZDF le 10 novembre. Au cours de sa campagne électorale, Donald Trump a menacé d'abandonner les alliés des Etats-Unis en Europe si les pays européens ne dépensaient pas suffisament en matière de défense. 

Ursula von der Leyen bei @maybritillner@bundeswehrInfo#Trump#Nato#Putin#Merkel#Syrien#Männerfreundschaft#Bündnisfall#illnerpic.twitter.com/bNlMtbUjjO

— maybrit illner (@maybritillner) 10 novembre 2016

«Vous ne pouvez pas faire table rase du passé, des valeurs que nous partageons tout en essayant d'obtenir de l'OTAN autant d'argent que possible en vous disant que c'est une aubaine», a poursuivi Ursula Von der Leyen à propos de Donald Trump.

L'OTAN ou Poutine

Le ministre allemand a également conseillé à Donald Trump de ne pas trop se rapprocher du président russe Vladimir Poutine. 

Verteidigungsministerin Ursula von der Leyen (CDU) hat den künftigen US-Präsidenten Donald Trump zur Bündnistreue... https://t.co/TjEhNY6tJI

— Epoch Times DE (@EpochTimesDE) 11 novembre 2016

«Donald Trump doit dire clairement de quel côté il est. S'il est du côté de la loi, de la paix et de la démocratie ou s'il ne se soucie pas de tout cela et se cherche un nouvel ami [Vladimir Poutine]», a-t-elle renchéri.

Au cours de sa campagne, Donald Trump a exprimé son admiration pour le président russe condamné quasi-unanimement par l'Occident pour sa politique internationale, notamment après le conflit en Ukraine et le référendum en Crimée sur le rattachement de la péninsule à la Fédération de Russie.

Lire aussi : EN CONTINU : Donald Trump accusent les médias d’avoir incité les manifestations aux Etats-Unis

Comments

[volterminus]

la panique commence à envahir les cerveaux embrumés et psychorigides de "l'intelligentsia" européiste. Disons le crument "ce n'est pas quand on a fait dans sa culotte qu'il faut serrer les fesses" (!) et il ne faut pas comfondre vitesse et précipitation: le monde ne va pas s'écrouler même si celui des européistes bien nourris sue le dos des peuples subit un tsunami. Qui ne sera sans doute pas le dernier.