Cette allégance aux actionnaires qui réunit May, Trump et Fillon
Se pourrait-il, vraiment, que les fonds provenant du Qatar et de l'Arabie, ou d'ailleurs, soient préférables à ceux apportés par nos actionnaires???
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Cette allégance aux actionnaires qui réunit May, Trump et Fillon
vendredi 2 décembre 2016
2016 restera sans nul doute l’année où les peuples ont voté pour le changement, en Grande-Bretagne, pour sortir de l’UE, aux Etats-Unis, en élisant un candidat très atypique, et en France, en envoyant les deux favoris des sondages des primaires des Républicains à la retraite. Mais derrière le vent de nouveauté qui émane de ces nouveaux leaders, apparaît de plus en plus une grande continuité
Bien sûr, Theresa May a apporté un vent de fraicheur, en prenant la défense du vote de ses concitoyens, que certains voulaient, de manière très anti-démocratique, remettre en question, ou par ses propos sur l’industrie et la nécessité de mieux partager le progrès. Donald Trump a touché juste en dénonçant les conséquences dramatiques de l’anarchie commerciale, qui a détruit tant d’emplois dans son pays, tout en proposant ce contrôle des frontières tabou pour les élites globalisées. Et François Fillon a sans doute profité de son refus des excès de la politique spectacle tout en défendant des idées pas toujours en odeur de sainteté dans les grands médias, ou même dans l’opinion, donnant l’image d’un homme de convictions, à défaut de prendre la bonne direction, surtout économiquement.
Il y a près de 8 ans, j’envisageais que la crise de 2008 accoucherait d’un renforcement paradoxal des idées ultralibérales. Jamais peut-être n’aurais-je davantage souhaité me tromper. Les thèses progressistes, dans le domaine économique, perdent du terrain, malgré quelques étincelles intéressantes. Car le pire, c’est que les idées ultralibérales ne semblent plus tellement rebuter la majorité des électeurs.