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16 décembre 2016

Syrie : Fillon veut mettre le régime d'Assad autour de la table des négociations

sur le FigaroPar
Mis à jour le 15/12/2016 à 14:35
Publié le 15/12/2016 à 13:29
François Fillon et Bachar el-Assad, à Damas, en 2010.

 

 

VIDÉO - Le candidat de la droite à l'élection présidentielle espère qu'associer le raïs aux discussions permettra de surpasser l'impasse dans laquelle se trouve la Syrie.

Depuis la reprise de la ville d'Alep par le régime syrien, les massacres qui s'y sont produits indignent la communauté internationale. Conciliant à l'égard de la Russie (qui est partie prenante du conflit au côté de Bachar el-Assad), François Fillon s'est retrouvé dans le viseur de la gauche. Sa parole était donc attendue. Silencieux depuis le début de la semaine, le candidat des Républicains à l'élection présidentielle s'est exprimé jeudi à l'issue d'une rencontre avec Angela Merkel, à Bruxelles, au sommet du Parti populaire européen.

«Ce que j'ai dit aux dirigeants européens, c'est que nous sommes obligés de constater l'échec de la diplomatie occidentale, et singulièrement de la diplomatie européenne», a-t-il affirmé. L'ancien premier ministre voit deux façons pour s'interposer au conflit syrien. «Une intervention militaire que seuls les Américains peuvent conduire et qui, compte tenu de ce qu'il s'est passé en Irak, n'est sans doute pas le choix que je privilégierais», a-t-il commencé en premier lieu.

 

«On ne peut pas continuer simplement à s'indigner»

«L'autre solution, a poursuivi Fillon, c'est une initiative puissante, européenne, diplomatique pour mettre autour de la table toutes les personnes qui peuvent arrêter ce conflit sans exclusive, et donc y compris ceux qui commettent des crimes aujourd'hui». Une position qui prend le contre-pied de celle actuellement défendue par la France qui réclame sans-cesse le départ de Bachar el-Assad.

«Il faut choisir. On ne peut pas continuer simplement à s'indigner», a tranché le député de Paris. «Les Européens ne sont pas responsables des crimes commis en Syrie, mais un jour, l'Histoire dira qu'ils sont coupables de n'avoir rien fait pour les en empêcher», a-t-il encore complété.

Un de ses proches, l'ancien ministre Thierry Mariani se rendra en Syrie le 6 janvier. Il ira justement à Alep pour fêter le Noël orthodoxe et arménien. L'élu pourrait également en profiter pour aller à Damas et une rencontre avec le raïs syrien n'est pas à exclure.


À VOIR AUSSI - La politique étrangère de François Fillon:

 

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