Florian Philippot - Territoires d'infos (04/01/2017)
Le numéro 2 du FN en a également profité pour éclaircir le programme de Marine le Pen.
Alors que Marine Le Pen a déclaré qu’il lui manquait encore 6 millions d’euros pour sa campagne présidentielle, Florian Philippot, invité de Territoires d'Infos sur Public Sénat et Sud Radio, a condamné le « choix politique » des banques de refuser de prêter à la candidate du Front national.
« Les banques ne prennent aucun risque en nous prêtant de l’argent car nous aurons nos parrainages et nous aurons plus de 5% » insiste-t-il. « Ce choix est un choix de discrimination politique, et ce n’est pas acceptable. Ce n’est pas aux banques de décider qui peut être candidat dans les meilleures conditions ou candidat dans des conditions plus difficiles ».
Le député européen souhaite donc une loi qui « chargerait la Banque de France de désigner des établissements bancaires français qui prêteraient aux candidats ». « Cela n’est pas normal que les clés de l’élection soit dans les mains de la finance et des grandes banques » accuse-t-il.
Le numéro 2 du FN a également souhaité clarifier le programme de Marine Le Pen, notamment sur les réformes institutionnelles. La candidate prévoit une réduction du nombre de parlementaires à 300 députés et 200 sénateurs, avec la mise en place d’une proportionnelle intégrale pour les législatives avec « une prime majoritaire de 30% ». « C’est un vrai manque aujourd’hui, beaucoup de Français ne sont pas représentés aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Le Parlement cessera d’être la caisse enregistreuse de l’exécutif ».
Florian Philippot confirme la proposition de supprimer les régions avec un découpage administratif réduit à trois niveaux : communes, départements et Etat. « Nous n’avons pas besoin de tout cet amalgame inexplicable. Je crois que cela permettra de baisser les impôts locaux et d’être plus compréhensible et démocratique ».
Alors que le journal d’extrême-droite Minute annonce le parachutage de son frère Damien Philippot dans la circonscription de Fréjus, Florian Philippot parle de « rumeur infondée ». « Je m’étonne que la presse française se jette sur ce genre de titre pourtant régulièrement condamné et à la réputation peu flatteuse » critique-t-il.
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