À travers ces trois documents, Wikileaks montre comment les services secrets russes… euh non, américains, se sont ingérés sans complexe dans la présidentielle française précédente de 2012.

Un simple prélude à un tir bien plus nourri

Persuadé que le président sortant Sarkozy était carbonisé, la CIA ordonna à ses agents de lancer une vaste enquête sur les candidats susceptibles de lui succéder.

Dans la foulée, tous les partis hexagonaux furent ciblés. L’objectif n’était pas seulement de découvrir leur stratégie en matière de politique intérieure, mais de pénétrer les visées de leur politique extérieure en Allemagne, au Royaume-Uni, en Libye, en Israël, en Palestine,en Syrie et jusqu’en Côte d’Ivoire.

Pour se donner du grain à moudre en cas de nécessité d’intervention, la CIA demanda à ses agents de lui communiquer les sources de financement des postulants.

Que le lecteur dubitatif évite de se rassurer à bon compte : cette petite salve d’avertissement lâchée par Wikileaks n’est très certainement que le prélude à un tir bien plus nourri sur la présidentielle 2017. Tic-tac, tic-tac…

 

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