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5 mai 2017

Cap sur l’ Elysée : la dernière marche – Journal du vendredi 5 mai 2017

sur TV LIBERTES

Le 05 mai 2017

Dernier jour de campagne. L’entre-deux-tours se termine et une grande inconnue demeure. Le report de voix ! Si Emmanuel Macron semble pouvoir compter sur un report de voix plus favorable, Marine Le Pen mise sur le délitement du cordon sanitaire imposé aux Français depuis des décennies…notamment auprès des électeurs de droite.

Macron va-t-il rafler la mise ? Le banquier Rothschild semble en tout cas pouvoir compter sur un important report de voix… de droite comme de gauche. Pas étonnant que le jeune loup garde le nom de son premier ministre pour lui…

1) Société / Le sexe neutre n’est pas reconnu
2) Agriculture / Vers une agriculture 2.0 ?
3) Économie / Du vin français qui n’en est pas
4) International / L’Obamacare aux oubliettes
5) L’actualité en bref

Pas question de décevoir un bord ou l’autre de l’échiquier politique… L’heure est au large ratissage ! Une technique qui permet aussi de garder les troupes mobilisées jusqu’au bout partout… Le même principe pour les électeurs.

D’un côté, 75 % des électeurs de Benoît Hamon seraient près à voter pour lui dimanche prochain, tout comme la moitié de ceux de Jean-Luc Mélenchon, et ce malgré la consultation lancée auprès des militants de la France Insoumise. Sur les 240 000 votants, les deux tiers ont préféré le vote blanc ou l’abstention. Plus étonnant, les électeurs de François Fillon qui désignaient il y a peu le protégé de l’Elysée par le nom d’Emmanuel Hollande seraient 42 % à se porter sur la candidature du banquier. Si les sondages venaient à avoir raison, Emmanuel Macron pourrait recueillir aux alentours des 17 millions de voix dimanche prochain. Les appels à faire barrage au Front National semblent donc fonctionner…mais la digue s’effrite.

Alors qu’en 2002, Jean-Marie le Pen n’avait pas bénéficié de report de voix au second tour, il en est tout autre pour Marine Le Pen qui devrait pouvoir s’appuyer sur près du tiers des électeurs de François Fillon. La candidate est en effet plus proche de cet électorat que son adversaire, surtout sur les questions sociétales. Devrait s’y ajouter la moitié des électeurs de Nicolas Dupont-Aignan, lequel a rejoint la campagne de Marine le Pen. Le Front National parvient ainsi pour la première fois à rompre son isolement en faisant alliance avec un autre parti politique de poids et il réussit même à reporter vers lui une petite partie des électeurs de Jean-Luc Mélenchon, puisqu’ils seraient 15 % à voter pour Marine le Pen dimanche prochain. La candidate pourrait ainsi battre largement son record de voix et atteindre les 12 millions de suffrages.

Un duel qui ne se joue pas à armes égales puisque le jeune loup de la finance est entouré d’un nombre de soutiens politico-médiatiques considérable. Parmi eux, le philosophe dépoitraillé Bernard Henri Lévy, qui a toujours fait l’éloge d’Emmanuel Macron et de son mentor…François Hollande.

François Hollande est décidément partout puisque l’ex-femme de ce dernier, Ségolène Royal, était présente lundi au meeting d’Emmanuel Macron à Paris. Elle s’est félicité de l’arrivée en tête de son candidat au premier tour.

Des soutiens qui débordent du bol de soupe chaude. Les équipes de campagne de Marine le Pen l’ont bien compris. Pour cette fin de campagne, le Front National a fait diffuser et imprimer des milliers de tracts comprenant un organigramme fictif de ce à quoi le futur gouvernement d’Emmanuel Macron pourrait bien ressembler…ILLU…une jolie brochette de personnalités…qui rappelle les catastrophes du quinquennat Hollande. De quoi rappeler aux électeurs le goût amer qu’ils viennent d’ingurgiter pendant 5 ans.

Un goût amer qui pourrait bien être provoqué par les ordonnances d’Emmanuel Macron. En effet, le candidat des médias a exposé les cinq mesures prioritaires à mettre en oeuvre s’il venait à accéder à l’Elysée. Qu’il s’agisse de la réforme du code du travail, de la construction européenne ou de la réforme de l’école primaire, le banquier Rothschild ne compte pas y aller par quatre chemins pour imposer sa politique.

Les Français seront prévenus. Si Emmanuel Macron vient à être élu dimanche prochain, le poulain de François Hollande continuera sur la lancée du notable de Corrèze…en pire.

Il lancera le bal des ordonnances. Le but ? “Procéder de manière rapide et efficace”… Une idée qui devrait plaire aux syndicats… Ces derniers pourraient même se voir retirer leur droit de consultation préalable puisque celui-ci leur serait soustrait en cas “d’urgence”.

Premier chantier : La réforme du code du travail. Bien qu’il n’en ait pas encore dévoilé tout le contenu, on sait que le candidat est favorable à une variation de la “durée effective du travail”… Une décision qui fera grimper la concurrence entre les entreprises d’une même branche.

Autre ordonnance pour la flexibilité. Le patronat sera ravi de voir que son poulain suit à la lettre ses directives. L’un des proches de Pierre Gattaz, président du MEDEF, a d’ailleurs confié que le recours aux ordonnances n’avait rien de scandaleux. Rien d’étonnant donc à ce que Laurence Parisot, son ancienne présidente, ait confiée être “disponible” pour Matignon en cas de victoire d’Emmanuel Macron…. Pour autant… il faut s’attendre à des manifestations plus importantes encore que pour la loi El Khomri en 2016…

Européiste passionnel, Emmanuel Macron inclut dans ses cinq mesures prioritaires la poursuite de la construction d’une europe fédérale, chère à Angela Merkel. Les deux personnalités devraient d’ailleurs s’entendre à merveille puisque le candidat en marche souhaite aller dans le sens d’une plus grande incorporation des états dans le magma européiste, notamment par la création d’une défense européenne, ainsi que d’un budget de la zone euro. Et le tableau ne serait pas parfait sans la volonté clamée partout par Emmanuel Macron… instaurer un ministre de l’économie commun au niveau européen…

Et dans la dernière ligne droite, les militants de TOUT SAUF MACRON poursuivent leur combat. Jeudi soir, ils se sont réunis dans la Capitale pour l’enterrement de la France… en cas de victoire du banquier.

Et voilà, c’est terminé pour Cap sur l’Elysée. Rappelez-vous que dimanche, nous serons en direct sur TV Libertés avec Boulevard Voltaire, dès 20H30 pour le débrief du 2e tour de la présidentielle. En attendant, retrouvez dès à présent le reste de l’actualité avec Pierre Bergerault, Bonsoir.

1) Société / Le sexe neutre n’est pas reconnu

La cour de cassation rejette le sexe neutre ! L’institution judiciaire a refusé, jeudi, la mention “sexe neutre” sur l’état civil d’un plaignant. Une décision qui satisfait le mouvement pro-famille mais l’Union Européenne et les militants LGBT n’ont pas dit leur dernier mot. Thibault Bastide

Le sexe neutre de nouveau dans l’inconnu ! La cour de cassation a rejeté la création d’un “sexe neutre” en France invoquant de nombreuses modifications législatives en cas de reconnaissance car aux yeux du droit français, on est homme ou femme. L’intersexualité concernerait seulement 200 nouveau-nés par an et sa reconnaissance reviendrait à remettre en cause un ordre social basé sur la binarité homme/femme.

La reconnaissance du sexe neutre divise l’appareil judicaire. En août 2015, un juge aux affaires familiales de Tours avait accepté que la mention “sexe neutre” figure sur les papiers d’identité d’un plaignant mais la Cour d’appel d’Orléans avait rejeté la décision en mars 2016.

Cette question oppose également le mouvement pro-famille aux militants LGBT. Si les défenseurs de l’intersexualité contestent le fait de devoir opter pour l’un des 2 sexes, le directeur du Centre européen pour le droit et la justice, Grégor Puppinck, réfute cette reconnaissance qui reviendrait selon lui à élever une pathologie au rang de norme.

Cette décision de la Cour de cassation donne donc raison aux militants pro-famille. Cependant, ce sentiment de victoire pourrait être de courte durée. En effet, malgré le fait que la binarité homme-femme reste la règle dans l’immense majorité des pays, certaines nations se sont tournées vers la reconnaissance d’un 3ème sexe. Ainsi, l’Australie, le Canada, la Malaisie, le Népal, la Nouvelle-Zélande, l’Inde et l’Afrique du Sud ont reconnu les mentions “X”, “autre”, “sexe non spécifique” ou “indéterminé” sur divers documents officiels. Mais c’est surtout l’Allemagne qui pourrait jouer un rôle important sur l’évolution de cette reconnaissance en France. Notre voisin outre-Rhin a été le premier pays européen à reconnaître ce statut et l’Union Européenne pourrait finir par exiger une modification de la législation française. Le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a récemment demandé aux états d’offrir la possibilité de ne pas choisir un marqueur de genre spécifié ”masculin” ou “féminin”. Sous la pression du lobby LGBT et de l’Union Européenne, la France pourrait donc être contrainte, à terme, de reconnaître l’intersexualité.

 

2) Agriculture / Vers une agriculture 2.0 ?

Les agriculteurs à l’heure des nouvelles technologies ! Alors que les débats autour de la Politique Agricole Commune sont revenus sur le devant de la scène avec l’élection présidentielle, l’agriculture connaît des bouleversements technologiques sans précédent ! Les robots, GPS et autres drones sont aujourd’hui au cœur des métiers de la terre et dessinent les contours de l’agriculture de demain. Olivier Frèrejacques

Des drones dans les champs, des cultures gérées depuis un téléphone… La paysannerie connaît depuis plusieurs années une véritable révolution technologique. Il est loin le temps des exploitations où travaillaient des dizaines d’ouvriers agricoles ! Alors que l’après-guerre avait vu se développer la mécanisation de la paysannerie à la faveur notamment des tracteurs, le 21ème siècle voit émerger une nouvelle agriculture faite de connexion internet et d’outils informatiques intelligents… Des technologies qui allègent le travail des paysans et qui les éloignent même parfois de leurs terres. C’est le cas notamment avec le guidage GPS des véhicules agricoles. Un agriculteur équipé peut aujourd’hui téléguider son tracteur depuis un téléphone portable et gérer son travail grâce aux données météorologiques réduisant considérablement les imprévues.

Les métiers de la terre ne sont pas les seuls concernés… Les élevages aussi connaissent une révolution. Ainsi, les colliers à puces permettent aujourd’hui aux bergers de retrouver la trace des brebis égarées en un clic ! Les drones aussi ont fait leur apparition dans le monde agricole et permettent d’observer avec précision les indicateurs agronomiques pour chaque mètre carré de parcelle…

Quand semer ? Quand récolter ? Quand sortir les bêtes ? Toutes ces questions peuvent aujourd’hui trouver leurs réponses grâce à des logiciels d’aide qui allègent considérablement la charge de travail. Si ces nouvelles technologies ne sont pas une science exacte, elles permettent à de nombreux paysans et éleveurs de gagner du temps pour diversifier leur activité, une aubaine pour des métiers liés aux aléas climatiques et confrontés à la concurrence étrangère.

Et le développement de l’agriculture et de l’élevage 2.0 ne profite pas seulement aux exploitants ! L’ingénierie des firmes de l’agro-business est devenue un domaine hautement lucratif et renouvelle l’offre dans le domaine agricole ! Après la révolution de la motorisation, le travail de la terre connaît ainsi un nouveau bouleversement de taille et semble même parfois écarter l’homme de son exploitation…

Ces évolutions ont donc leurs détracteurs pour qui cette agriculture 2.0 constitue une déshumanisation des métiers de la terre. Autre sujet de critique : le coût inhérent à ces nouvelles technologies. Un robot de traite coûte ainsi 240 000 €, il faudra dépenser 20 000 € pour un système de géolocalisation embarqué sur un tracteur… des investissements colossaux pour des exploitants mais qui à moyen terme vont devenir indispensables pour les métiers de la terre et de l’élevage. La dépendance technologique est aussi avancée comme un risque de perte de savoir faire, un savoir faire qui demeure indispensable quand les outils technologiques tombent en panne !

Les mêmes réticences existaient déjà au temps de la mécanisation agricole et de l’arrivée des tracteurs dans les champs… mais aujourd’hui plus aucun agriculteur n’envisagerait son exploitation sans tracteur. De la même manière, dans quelques années, la connectique pourrait bien, elle aussi, être complètement intégrée aux métiers de la terre…

 

3) Économie / Du vin français qui n’en est pas

On sait les Français sensibles à l’idée d’acheter français pour soutenir l’économie, encore faudrait-il qu’ils ne soient pas floués. L’association 60 millions de consommateurs a révélé que de plus en plus de vins prétendument français venaient en fait d’Espagne ou d’autres pays de l’Union Européenne… Natasha Koenigsberg

Les fraudes en matière de produits agricoles importés, mais vendus comme des produits de France se multiplient dans tous les domaines..  mais en particulier depuis quelques années dans le secteur viticole. Deux arnaques coexistent. La première consiste à importer du vin, par exemple d’Espagne, et à le mélanger avec du vin français. C’est vrai notamment pour des vins IGP pour identité géographique protégée. Le bénéfice d’une telle opération est criant : Quand du vin espagnol bas de gamme vendu en vrac se négocie 35 centimes le litre, le même vin français se vend lui, en gros, deux à trois fois plus cher.

Une autre arnaque, plus sournoise, émerge en parallèle. Celle-là vise à tromper la vigilance du consommateur, en vendant des vins étrangers sous des appellations commerciales trompeuses.  C’est le cas de certains cubis de vins, qui n’indiquent plus une origine géographique mais un type de cépage comme par exemple, “cabernet sauvignon”… Quant à la marque commerciale sous laquelle ils sont vendus, qui ne correspond à rien géographiquement parlant, elle fleure bon le terroir français, comme par exemple, Celliers du Mazet, Baron de Vairac ou encore, Vieux Papes. Mais en y regardant de plus près, en tout petit, sur l’emballage, le consommateur avisé découvrira que le vin dans le cubi vient lui aussi le plus souvent d’Espagne.

Si parfois, ces arnaques sont le fait de centrales d’achats, de conditionneurs, loin des vignes et des problèmes de ceux qui les cultivent, difficile en revanche de jeter la pierre à tous les viticulteurs tentés par de telles pratiques, ou à ceux qui y ont effectivement succombé. Ils souffrent terriblement de la concurrence des vins espagnols, nettement moins chers à produire notamment en raison de la différence en matière de charges sociales pesant sur les ouvriers agricoles dans la péninsule ibérique, sans parler du travail au noir qui y est roi….

 

4) International / L’Obamacare aux oubliettes

Donald Trump sonne le glas de l’Obamacare ! Jeudi, la chambre des représentants a voté à une courte majorité la suppression et le remplacement de la loi de santé des Etats-Unis. Le texte doit néanmoins passer devant le Sénat où un compromis avec les démocrates devra être trouvé.   

Donald Trump ne boude pas son plaisir ! La Chambre des représentants a voté jeudi la fin de l’Obamacare, la réforme de santé de Barack Obama, par 217 voix contre 213. C’est bien la première grande victoire législative du président américain. Le 24 mars dernier, faute d’accord dans sa majorité, il avait en effet dû retirer la première version de la loi.

Pour Donald Trump, ce texte est la concrétisation d’une de ses promesses de campagne. En octobre dernier, même l’ancien président Bill Clinton n’avait pas hésité à critiquer la réforme de son successeur démocrate la qualifiant de “chose la plus folle au monde”. L’Obamacare obligeait la mutualisation des risques, un comble aux Etats-Unis. De leurs côtés, les compagnies d’assurances devaient accepter toutes les souscriptions de contrat et avaient interdiction de moduler leurs tarifs en fonction de l’état de santé du client. Couvrir 25 millions de personnes avait mené des millions d’Américains à payer deux fois plus cher leur contrat d’assurance pour être deux fois moins bien couverts.

La loi d’abrogation consiste à supprimer l’obligation d’assurance, au nom de la liberté de choix, à supprimer les conditions de revenus pour les aides, dont le montant baissera, et à regrouper les patients à risque dans des groupes d’assurances subventionnés par les Etats, afin de désengager l’Etat fédéral.

Si l’annonce des résultats a été saluée par les représentants républicains, l’affaire n’est pas encore gagnée. Le texte de loi doit maintenant passer devant le Sénat et plusieurs élus républicains ont d’ores et déjà affiché leur scepticisme.

 

5) L’actualité en bref

Un islamiste arrêté près d’une base militaire. Dans la nuit de jeudi à vendredi à Evreux dans l’Eure, un homme suivi pour “radicalisation”, a été interpellé à 5 heures du matin à proximité d’une zone militaire. Les forces de l’ordre ont retrouvé une cartouche de fusil et un coran à l’intérieur de son véhicule. Elles suspectent l’individu d’avoir fait du repérage en vue de commettre un attentat. Le parquet antiterroriste de Paris a été saisi de l’enquête.

***

Impunité pour le rappeur Fianso ! Sofiane Zermani alias Fianso devait être jugé jeudi pour avoir tourné pour la deuxième fois en moins d’un mois un clip sans autorisation en Seine-Saint-Denis. Il a quitté le tribunal de Bobigny sans poursuite, son avocat ayant relevé un vice de procédure. Fianso avait été déféré pour entrave à la circulation, détention d’arme et de stupéfiants.

***

Le PCF accusé d’usurper l’image de Jean-Luc Mélenchon ! Le président de la France Insoumise s’attaque à ses alliés communistes qui voudraient surfer sur la vague Mélenchon et ses quelques 7 millions d’électeurs. Aucun accord n’a été passé entre le candidat et le Parti Communiste, ce qui risque de disperser les votes… Déjà poussée à soutenir la candidature Mélenchon à contre coeur, la direction du PCF devra vite trouver une solution pour espérer quelques députés…

***

Les élections législatives algériennes sans surprise ! La coalition déjà au pouvoir et composée du FLN et du Rassemblement National Démocratique arrive largement en tête avec 261 sièges sur les 462 que compte l’Assemblée. L’alliance islamiste remportent 67 sièges contre 60 lors du dernier scrutin ce qui constitue une faible progression. L’abstention a de son côté atteint des sommets puisque 6 électeurs sur 10 ne se sont pas rendus aux urnes…

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