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23 mars 2018

Grossière opération sous faux drapeau du gouvernement britannique pour masquer le dossier de la fausse collusion « Trump-Russie

19/03/2018

sur fraternitecitoyenne

 

DEEP STATE WAR: espion russe et sa fille liquidé ; une grossière opération sous faux drapeau du gouvernement britannique pour masquer le dossier de la fausse collusion « Trump-Russie » ou « RussiaGate » complètement monté par le MI6.

 

 

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DEEP STATE WAR: espion russe et sa fille liquidé ; une grossière opération sous faux drapeau du gouvernement britannique pour masquer le dossier de la fausse collusion « Trump-Russie » ou « RussiaGate » complètement monté par le MI6. (Supplément à La revue de presse de FC du 17/03/18)

 

La Grande Bretagne utilise un empoisonnement sous faux drapeau pour en accuser la Russie. La Russie a rejeté le "délai de minuit" fixé par la GB pour que le président Poutine réponde aux fausses allégations selon lesquelles une arme chimique russe a été utilisée à Salisbury pour attaquer un ancien espion soviétique et citoyen Russe. Le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, a déclaré que la Russie ne répondrait pas à cet ultimatum britannique avant que des échantillons de l'arme chimique présumée ne soient reçus comme les protocoles de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OPCW) et la convention sur le armes chimiques (CWC) l’exigent explicitement.

 

Selon le site WhatDoesItMean, l’agent double russe Sergei Skripal et sa fille ont été assassinés par le MI6 parce qu’il voulait racheter son retour en Russie, contre la fourniture à la Russie de documents en sa possession, prouvant que le dossier de la fausse collusion « Trump-Russie » ou « RussiaGate » a été complètement monté par le MI6.

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Russia won’t respond to UK ultimatum until samples of alleged chemical weapon received – Lavrov - rt.com/news/421126-lavrov-response-uk-skripal/

Chemical Weapons Convention - opcw.org/chemical-weapons-convention/

Alain Corvez : l’affaire Skripal aurait été «préparée à l’avance» par les Britanniques - francais.rt.com/entretiens/48829-alain-corvez-affaire-skripal

Russia Rejects UK Ultimatum Over Fake Nerve Gas Attack, Followed By Trump Firing Tillerson For Backing This Lie Too - whatdoesitmean.com/index2509.htm

Russian Spy Poisoned In UK Offered To Give Evidence That MI6 Created “Trump Dossier” So He Could Return Home - whatdoesitmean.com/index2511.htm

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Cette affaire a presque immédiatement été suivie par le renvoi par le président Trump de son secrétaire d'État Rex Tillerson qui avait, inexcusablement, apporté son soutien à ces fausses allégations britanniques, alors qu'aucune enquête sérieuse n'ait été faite. Pour bien comprendre ce dernier mouvement de guerre du "Deep State" anglo-américain contre le président Trump et la Russie, il faut remonter au mois de juin 2017 lorsque l'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger a rencontré en privé le président Poutine pour lancer un canal de communication privé et discret entre le président Poutine et le président Trump. Ce canal a été activé il y a quelques semaines, lorsque le 8 février, Kissinger avait rencontré le président Trump à la Maison Blanche pour discuter de la Corée du Nord. Il conseillait à Trump de «pivoter vers la Russie». Déjà, en 1972, Kissinger avait déclaré: «En ce moment, nous avons besoin des Chinois pour corriger et discipliner les Russes. Mais à l'avenir, ce serait l'inverse."

 

En septembre dernier 2017, le président du Joint Chiefs of Staff, le général Joseph Dunford, a averti que la Chine était devenue la plus grande menace pour les États-Unis. Ce conseil du 8 février de Kissinger au président Trump a été reçu au Kremlin comme étant un geste de paix audacieux lancé vers le président Poutine.

 

Suite à ce conseil de Kissinger, les Américains ont exploré la «possibilité» d'une rencontre entre le président Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à Vladivostok (Russie), où Kissinger a supervisé en 1974 le sommet historique sur le contrôle des armements entre le président Gerald Ford et le secrétaire général soviétique Leonid Brejnev. Cette possibilité est devenue une réalité sans précédent la semaine dernière, lorsque le président Trump a annoncé le 8 mars qu'il rencontrerait Kim Jong-un, le chef de la Corée du Nord.

 

Ainsi, le «Deep State» et ses alliés mondialistes européens sont maintenant confrontés à leur pire cauchemar (éviter la guerre mondiale), car le président Trump, pourrait parvenir à la dénucléarisation de la Corée du Nord. Si cet objectif est atteint, Trump pourrait gagner le prix Nobel de la paix. Afin d’éviter cela, les élites occidentales anti-Trump se sont donc regroupées derrière Theresa May pour créer cet empoisonnement «faux drapeau» destiné à discréditer la Russie et à pousser le monde vers une guerre totale.

 

En témoignant devant le Conseil de sécurité russe le 13 mars, au sujet de cet événement sous "faux drapeau", Nikolay Kovalev (l'ancien directeur du Service fédéral de sécurité (FSB)) a déclaré que les "empreintes digitales" de cet empoisonnement révélaient sans contestation l’implication des services de renseignement britanniques dans l’assassinat de Sergei Skripal et de sa fille Yulia dans la ville britannique de Salisbury le 4 mars. Sans fournir aucune preuve, les Britanniques ont annoncé de manière risible l'utilisation d'un agent neurotoxique soviétique nommé Novichok.

 

Mais la Russie n'avait aucune raison de tuer un ancien espion qui avait pleinement coopéré lors de son arrestation, et qui avait vécu en Grande-Bretagne pendant 8 ans. Même si la Russie avait voulu faire une telle chose, elle aurait utilisé la méthode occidentale consistant à payer des voyous pour l'abattre. Aucun service de renseignement sérieux n'utiliserait une des armes chimiques les plus dangereuses et compliquées jamais conçues pour tuer une seule personne. Les propagandistes du «Deep State», y compris les grands médias menteurs en Occident, ont omis d'informer leurs peuples que l'année dernière, en 2017, la Russie avait complètement détruit toutes ses armes chimiques et que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (dont les États-Unis et la Grande Bretagne sont membres) a salué cela comme "étape importante".

 

La déclaration britannique risible que la Russie a utilisé l’agent neurologique Novichok de l'ère soviétique (qui a plus d'une centaine de variantes structurelles, le plus dangereux étant A-232) pour attaquer une personne, fait mine d’ignorer le développeur soviétique de cette arme chimique, le scientifique Vil Mirzayanov. Durant les 26 ans de supervision de la production d'armes chimiques en Union Soviétique, il a démontré que, même sous les protocoles de sécurité les plus stricts, les agents neurotoxiques de Novichok ne pouvaient jamais être manipulés sans danger, en raison de ses complications binaires. Même les utilisateurs les plus expérimentés pouvaient s'attendre à mourir. C'est pourquoi il préconisait la destruction totale des programmes de toutes les armes chimiques soviétiques, comme il le détaille dans son livre révolutionnaire de 2008 intitulé "Secrets d'État: Chronique d'initié du programme russe d'armes chimiques".

 

Pour son courage moral, le Docteur Vil Mirzayanov a reçu le prix spécial de la Fondation Cavallo en 1993, ainsi que le prix Heinz R. Pagels des droits de l'homme des scientifiques de 1994 de l'Académie des sciences de New York et de nombreux autres prix. Dans son article de 2009 intitulé «Les formules chimiques de Novichok ne sont pas des armes terroristes», il a clairement démontré pourquoi personne ne pourrait jamais utiliser les agents neurotoxiques Novichok en écrivant : Au GOSNIIOKhT, le centre russe de développement des armes chimiques où j'ai travaillé pendant 26 ans, tous les scientifiques et ingénieurs, y compris les chefs de département et de laboratoire, devaient passer des examens de sécurité chaque année. Le personnel technique devait les passer tous les six mois. La rigueur de la mesure technique dans les laboratoires et les usines qui produisaient des armes chimiques était sans précédent. Même dans ces circonstances, il y avait beaucoup de victimes et les conséquences étaient souvent mortelles. Mon ami Andrei Zheleznyakov est mort après avoir été empoisonné avec l'agent A-232 de Novichok, même s'il était très expérimenté et observait toutes les mesures de sécurité.

 

Une autre raison pour laquelle il est impossible aux terroristes d'utiliser des agents chimiques (comme l'agent Novichok 232) est qu'ils ne peuvent pas les utiliser pour fabriquer des armes. Les armes chimiques sont des agents chimiques transportés dans des bombes sophistiquées ou des fusées qui ont des systèmes de livraison fiables ou des lanceurs. Dans le cas des armes binaires, deux produits chimiques doivent être mélangés parfaitement pendant le vol. Le mélange et la température doivent être soigneusement contrôlés. Seul le personnel militaire spécialisé peut les utiliser avec un risque minime d'empoisonnement ou de mort. En outre, il est impossible d'envoyer des agents chimiques dans des enveloppes, comme quelqu'un l'a fait avec des spores d'anthrax aux États-Unis.

 

Il est donc évident qu’aucun être humain sensé ne va transporter le Novichok (parce qu'il est impossible à manipuler sans mourir), et que nous avons ici aussi une grossière opération sous faux drapeau du gouvernement britannique. Tout en traitant de la folie britannique entourant leur "faux drapeau" autour du Novichok, les responsables russes se sont alarmés le 12 mars lorsque le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson (que Trump avait mis sur la touche en négociant avec la Corée du Nord) s'est déchaîné, déclarant son soutien aux Britanniques avec son affirmation que l'empoisonnement de l'espion britannique "venait clairement de Russie", sans aucune preuve entre ses mains. Il a même ordonné à son ambassadrice auprès de l’ONU, la virago Nikki Haley, de menacer de frappes la Syrie. Mais la Russie a prévenu des "conséquences graves" de telles frappes, en déclarant: "Mme. Haley devrait comprendre que c'est une chose d'exploiter de manière irresponsable le micro au Conseil de sécurité de l'ONU ; et que c'est autre chose quand les armées russes et américaines ont des canaux de communication à travers lesquels il est clairement indiqué ce qui peut être fait et ce qui ne doit pas être fait."

 

Réalisant que Tillerson était aligné sur le « Deep State » , le président Trump l’a promptement viré avant que d'autres dommages ne soient commis, car l'armée russe avait prévenu qu'elle était prête à frapper immédiatement les Américains en Syrie. D’ailleurs, la Russie a également déployé au large de la Syrie, la frégate lance-missiles Amiral Essen, équipée de missiles de croisière Kalibr armés de têtes nucléaires, capables de décimer les forces militaires américaines dans tout le Moyen-Orient.

 

Les derniers rapports indiquent que les Russes ont convoqué l'ambassadeur britannique au ministère russe des Affaires étrangères. Que les Russes aient rejeté l'ultimatum britannique ne surprendra personne. Je voudrais cependant souligner à quel point toute cette situation est devenue complètement ubuesque. Les Russes sont invités à fournir une preuve de leur innocence - ce qui est déjà une demande bizarre - tout en se voyant refuser la preuve qui prétendait «prouver» leur culpabilité.

 

Les Britanniques ont fait référence à l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques ("OIAC") comme l'agence à laquelle les Russes sont censés fournir une "preuve" de leur innocence. Cependant, chaque fois qu'il y a eu des accusations d'attaques chimiques en Syrie, les Britanniques ont exigé que ce soit cette même organisation qui mène les enquêtes sur ces attaques. Ces enquêtes, chaque fois qu'elles ont eu lieu, ont pris des mois.

 

Les Britanniques, dans ce cas, insistent pour mener toute l'enquête eux-mêmes en dépit de la prétendue dimension internationale de l'affaire, ils refusent de partager leur preuve avec la partie qu'ils accusent, ils prétendent avoir fini l'enquête en quelques jours, et ils veulent n'utiliser l'OIAC que comme boîte aux lettres. Les Britanniques disent qu'ils ont consulté des «experts internationaux» qui ont vérifié l'identité du produit chimique utilisé. Cependant, nous ne savons pas qui sont ces experts ou quels ont été les critères utilisés pour leur sélection, et leurs rapports n'ont pas été publiés.

 

Tout ceci, bien sûr, ne concerne que l'identité du produit chimique utilisé dans l'attaque. Même si cette information est importante, elle n'est pas et ne peut pas être la preuve utilisée pour conclure à la culpabilité ou à l'innocence dans un cas comme celui-ci. Peut-être que les Britanniques ont d'autres preuves qui, selon eux, confirment la culpabilité de la Russie, mais qui sont trop classées pour être rendues publiques. Cependant, dans ce cas, cette preuve ne peut être utilisée pour conclure à la culpabilité ou à l'innocence puisque la partie accusée - en l'occurrence la Russie - se voit refuser l'accès à cette preuve et se voit donc refuser la possibilité de la réfuter.

 

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Un espion empoisonne un espion : y a-t-il un lien avec la campagne anti-Trump ?

[…] De nouveaux rapports mettent toutefois en lumière d’importantes connexions entre cet incident et la campagne de propagande anti-Trump/anti-Russie menée par l’administration Obama et par l’équipe de Hillary Clinton pendant sa campagne électorale. Sergueï Skripal était au départ colonel dans un service de renseignement militaire russe. Au début des années 1990, il a été recruté par l’agent du MI6 Pablo Miller. Il a continué d’espionner pour les Britanniques après sa retraite en 1999. Le FSB russe prétend que le MI6 britannique lui a versé 100 000 $ pour ses services. À cette époque, un officier russe ne gagnait que quelques centaines de $ par mois. Skripal a finalement été démasqué en 2004 et deux ans plus tard il a été condamné pour espionnage pour le compte de la G-B. Il a été condamné à 18 ans de prison et en 2010, lui et d’autres agents ont été échangés dans un large accord d’échange d’espions entre les États-Unis et la Russie. Skripal s’est réfugié en Grande-Bretagne et il vit depuis à Salisbury, ouvertement et sous son propre nom. Sa femme et son fils sont morts de causes naturelles au cours des dernières années. Le seul proche parent qui lui reste est sa fille qui vit en Russie.

 

La semaine dernière, sa fille a pris l’avion pour la Grande-Bretagne et est venue le voir à Salisbury. Le dimanche, ils sont allés au pub et au restaurant. À un moment donné, ils ont été empoisonnés ou se sont empoisonnés eux-mêmes. Ils se sont effondrés sur un banc public. Ils sont maintenant en soins intensifs. Un policier qui est arrivé rapidement sur les lieux a également été sérieusement empoisonné. Les autorités ont refusé de nommer la substance soupçonnée d’être à l’origine de l’empoisonnement, mais, lundi, les médias locaux ont rapporté que la substance trouvée sur les lieux ressemblait au fentanyl (un opioïde mortellement puissant qu’on peut se procurer même dans les rues tranquilles de Salisbury).

 

Le gouvernement britannique insinue que les Russes sont impliqués : La tentative de meurtre de l’ex-espion russe Sergeuï Skripal et de sa fille, Ioulia, au moyen d’un agent innervant est un acte « impudent et irresponsable » a déclaré Amber Rudd. M. Skripal et sa fille sont toujours gravement malades après avoir été retrouvés inconscients sur un banc dans le centre-ville de Salisbury dimanche. (…)

 

La secrétaire d'État à l'Intérieur du Royaume-Uni, Mme Rudd, a déclaré aux députés qu’il s’agissait d’un « crime scandaleux » et ajouté que le gouvernement « agirait sans hésitation à mesure que les faits seraient établi ». Elle a refusé de spéculer sur le fait que l’État russe aurait pu être impliqué dans l’attaque, affirmant que l’enquête de la police devrait être basée sur des « faits et non sur des rumeurs ».

 

Pendant que le gouvernement britannique prépare les faits dont il a besoin, posons-nous la question toujours essentielle du mobile. Ce ne peut pas être une vengeance russe contre Skripal pour son double-jeu passé. L’espion a été incarcéré dans des prisons russes pendant quatre ans et vit ouvertement à Salisbury depuis huit ans. Pourquoi attendre si longtemps pour le tuer ? De plus, la Russie n’a certainement pas besoin de davantage de propagande anti-russe dans les médias « occidentaux ». Si un service russe voulait tuer quelqu’un, il le ferait beaucoup plus discrètement.

 

L’ancien ambassadeur britannique Craig Murray soupçonne un autre mobile et un autre coupable : « La russophobie est extrêmement profitable aux industries de l’armement, de la sécurité et de l’espionnage, et la russophobie renforce la loyauté des électeurs intellectuellement limités pour les conservateurs. Le motif le plus convaincant de l’attaque Skripal est la volonté d’attiser la russophobie. » L’ambassadeur Murray souligne également que Salisbury, où l’incident s’est produit, se trouve à seulement 15 km de Porton Down, un site d’essais d’armes chimiques géré par le gouvernement britannique. Comme l’a noté la BBC dans un reportage sur cet endroit : « …. des agents chimiques tels que le VX et le gaz moutarde sont toujours fabriqués là… »

 

Mais je crois que Craig Murray se trompe. La russophobie peut être attisée sans prendre la peine de tuer publiquement un espion à la retraite et sa fille. Il y a plus de chances de trouver un mobile dans le rapport étroit qui unit l’incident à une autre affaire importante. Selon le Telegraph britannique aujourd’hui : « Un consultant en sécurité qui a travaillé pour la firme qui a monté le dossier controversé sur Donald Trump était un proche de l’agent double russe qui a été empoisonné le week-end dernier, d’après ce qu’on dit.

 

Le consultant, dont le Telegraph refuse de donner le nom, habitait près de chez le Colonel Skripal et le connaissait depuis quelque temps. » (…)

 

Le Telegraph dit que le Colonel Skripal a déménagé à Salisbury en 2010 dans le cadre d’un échange d’espions et qu’il est devenu l’ami d’un consultant en sécurité employé par Christopher Steele qui a monté le dossier sur Trump. Le consultant en sécurité britannique, selon un compte du réseau social LinkedIn qui vient d’être supprimé d’Internet, est également basé à Salisbury. Sur le même compte LinkedIn, l’homme avait écrit qu’il avait travaillé pour Orbis Business Intelligence, selon les rapports.

 

Meduza a donné le nom de l’homme que le Telegraph refusait de nommer. Il s’agit de : « Pablo Miller, qui à l’époque se faisait passer pour Antonio Alvarez de Hidalgo et travaillait à l’ambassade de Grande-Bretagne à Tallinn. Le Service fédéral de sécurité russe a déclaré que Miller était en fait un agent infiltré du MI6 chargé de recruter des Russes. » Orbis est l’entreprise de Christopher Steele et Sergueï Skripal était un agent avec lequel Steele lui-même était probablement impliqué : « Steele a passé plus de vingt ans au MI6, et la plupart de ses missions portaient sur la Russie. Pendant trois ans, dans les années 1990, il a espionné à Moscou sous couverture diplomatique. Entre 2006 et 2009, il a dirigé le bureau russe du service au siège du MI6 à Londres. Il parlait couramment le russe et était considéré par tout le monde comme un expert de ce pays. »

 

Steele était un agent sous couverture du MI6 à Moscou quand Skripal a été recruté et a communiqué des secrets russes au MI6. Il a aussi dirigé le bureau de Russie, donc tout ce qui concerne Skripal est passé par lui. Il est très probable qu’ils se connaissaient personnellement. Pablo Miller, qui travaillait pour la firme de Steele, vivait dans la même ville que Skripal et les deux hommes semblent être devenus amis après que Miller a recruté Skripal. Miller ou quelqu’un d’autre a tenté de dissimuler le lien avec Steele en supprimant le compte LinkedIn.

 

Voici quelques questions qu’on peut se poser : Skripal a-t-il aidé Steele à monter le « dossier » sur Trump ? Les anciennes connexions de Skripal ont-elles été utilisées pour contacter d’autres personnes en Russie et leur poser des questions sur les basses œuvres de Trump ? Skripal a-t-il menacé de tout révéler ? S’il y a un lien entre le dossier Steele et Skripal, ce qui me semble très probable, alors il y a un certain nombre de personnes et d’organisations qui pourraient vouloir le tuer. Beaucoup de gens et d’officiels douteux des deux côtés de l’Atlantique ont participé au lancement et au déroulement de la campagne anti-Trump/anti-Russie.

 

Il y a plusieurs enquêtes en cours, et il se pourrait qu’un jour, du linge très très sale soit déballé. Supprimer Skripal tout en en accusant la Russie apparaît comme un moyen fort commode de se débarrasser d’un témoin potentiellement gênant. Le point le plus curieux dans l’affaire est la visite de la fille. Elle venait tout juste d’arriver de Moscou pour rendre visite à son père esseulé quand tous deux ont été empoisonnés d’une manière plutôt spectaculaire. Il doit y avoir une raison pour laquelle elle a été impliquée là-dedans.

 

Lui apportait-elle de mauvaises nouvelles ? Ont-ils décidé que le suicide était la seule issue ? Le Fentanyl a-t-il été acheté localement comme l’a rapporté la presse locale ?

Ou

Le vieillard esseulé Sergueï Skripal se préparait-il à retourner dans son pays natal, la Russie ? A-t-il offert, pour se faire pardonner, une sorte de « cadeau » au gouvernement russe que sa fille devait rapporter à Moscou ? Quelqu’un l’a-t-il découvert et voulu l’empêcher ? Toutes ces questions ne sont que des spéculations. Mais le lien entre Steele et Skripal est bien trop profond pour n’avoir aucun rapport avec cette affaire. Il mérite certainement d’être approfondi.

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Malheureusement, il est probable que le gouvernement britannique et son cousin américain vont concocter une nouvelle histoire pour expliquer que « la Russie est coupable » que les gens crédules avaleront tout ça et que ça en restera là. Dans l’histoire qu’ils raconteront, il y aura un complot russe « impudent et irresponsable » et une tentative « scandaleuse » de la part de Poutine lui-même de tuer publiquement un ami des Anglais avec des armes de destruction massive très dangereuses. Cela servira ensuite à créer de nouvelles tensions, à imposer davantage de sanctions à la Russie et à vendre davantage d’armes. Mais il est peu probable que cette histoire officielle soit la vraie. Par Moon of Alabama – moonofalabama.org – Le 8 mars 2018.

 

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Ci dessus nous avons vu que les Britanniques ont empoisonné l’ex agent double russe, et ex colonel Sergueï Skripal et sa fille à Salisbury avec du gaz neurotoxique, en Angleterre, le 4 mars. Comme de bien entendu, en Occident, le gouvernement britannique prétend que le gaz utilisé est un agent neurotoxique Novichok qui a été produit seulement dans l'ex-Union soviétique. Or la seule usine d’armes chimiques soviétique qui produisait ce gaz se trouvait dans l’ex territoire soviétique d'Ouzbékistan. Laquelle usine d'armes chimiques a été démantelée par les États-Unis après l'effondrement de l'Union soviétique.

 

En effet, le site de fabrication était l'Institut de recherche scientifique de l'État soviétique pour la chimie et la technologie organiques (GosNIIOKhT) à Noukous, en Ouzbékistan. Depuis son indépendance en 1991, l'Ouzbékistan a travaillé avec le gouvernement des États-Unis pour démanteler et décontaminer les sites où les agents de Novichok et d'autres armes chimiques ont été testés et développés.

 

Ces agents et leurs formules ne sont pas un savoir ou un produit exclusivement russes : Dans son livre publié en 2008, le principal inventeur de cet agent chimique, en donne la formule dans son livre “State Secrets: An Insider’s Chronicle of the Russian Chemical Weapons Program”.

 

Les États-Unis et le Royaume-Uni savent donc comment le fabriquer. Comme par hasard, le laboratoire d'armes chimiques de l'armée britannique de Porton Down, est à seulement 8 miles de Salisbury où les Skripals auraient été empoisonnés. Le gouvernement britannique prétend que Porton Down a identifié l'agent qui aurait été utilisé sur les Skripals. Mais ce laboratoire est parfaitement capable de produire cet agent Novichok, tout comme des laboratoires similaires dans d'autres endroits et d’autres pays. En plus, le centre de formation chimique, biologique et radiologique nucléaire à proximité appelé « Defence CBRN Centre at Winterbourne Gunner » est à peine à 4 km de Slisbury.

 

Or, au début de février 2018, le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a été contacté par Yulia Skripal, qui vivait à Londres depuis 2011 et qui préparait son retour en Russie pour épouser le fils d'un haut responsable de la sécurité russe. Son père, Sergei Skripal, déjà démoralisé par la mort de son fils l'année dernière, et celle de son épouse en 2012, voulait aussi retourner en Russie avec elle. Pour qu’il soit autorisé à le faire, Sergei Skripal fournirait la preuve que le MI6, en coopération avec le régime Obama-Clinton, avait entièrement créé ce qui est maintenant connu comme le "dossier Trump", conçu pour détruire la légitimité du président Trump.

 

Sergueï Skripal est un ancien officier des renseignements militaires russes recruté par le MI6 pour être un double agent. Son recrutement a été orchestré par l'agent du MI6 Pablo Miller qui travaillait directement sous l'égide du créateur de "Dossier Trump", l'officier du MI6 Christopher Steele. De son côté, Sergei Skripal travaillait pour Orbis Business Intelligence, l'équipe de Christopher Steele qui a réuni le tristement célèbre et bidon "Dossier Trump". Les deux espions du MI6, Miller et Steele, travaillaient aussi pour cette même société.

 

Ainsi la boucle est bouclée. Bien que les détails de l'offre faite au FSB par Sergei Skripal afin de sécuriser son retour en Russie restent un secret classifié, cela confirme que Yulia Skripal discutait de cette question avec son père, le 4 mars, quand ils ont été attaqués et laissés dans un état critique. En même temps que cet empoisonnement, le journal Telegraph de Londres écrit que tous les liens Internet entre Sergei Skripal et Orbis Business Intelligence de Christopher Steele ont été effacés.

 

Au même moment, tous les liens Internet entre Sergei Skripal et les créateurs du faux "Dossier Trump" étaient en train de disparaître. En parallèle à ces actions organisées par des professionnels du Renseignement, le gouvernement britannique a soudainement accusé la Russie d'avoir empoisonné au gaz neurotoxique l’espion et sa fille. Mais lorsque la Russie a demandé des preuves, les Britanniques ont carrément refusé de le faire, malgré ce que stipule la Convention sur les armes chimiques, que le Royaume-Uni a signé avec la Russie.

 

Et lorsque le chef du parti travailliste Jeremy Corbyn a demandé pourquoi la GB réagissait ainsi, les forces favorables au Premier ministre Teresa May se moquèrent de lui, suivis par le secrétaire britannique à la Défense, Gavin Williamson, affirmant que «la Russie devrait s'en aller au loin et fermer sa gueule». Corbyn jeered for suggesting May should seek dialogue with Russia - youtu.be/gtSPeQ59nMY

 

Alors que le président Poutine déclarait à la réunion du Conseil de sécurité russe qu'il était "extrêmement préoccupé" par la position destructrice et provocatrice du Royaume-Uni, le gouvernement britannique a continué d'attiser l'hystérie en bloquant au Conseil de sécurité des Nations Unies un projet parrainé par la Russie appelant à une "enquête urgente et civilisée" en conformité avec les normes internationales. Cela a conduit le sénateur russe Sergey Kalashnikov à avertir: L'Occident a lancé une opération massive pour expulser la Russie du Conseil de sécurité de l'ONU ... La Russie est maintenant un acteur très gênant pour les pays occidentaux et cela explique toutes les récentes attaques contre notre pays.

 

Il est important de noter que personne en Occident ne prend la peine de se demander pourquoi la Russie enfreindrait la première règle cardinale de «l'étiquette d'espionnage» en ciblant un espion impliqué dans un échange d'espion, ce que, ni l'Union Soviétique ni la Russie n'ont fait une seule fois en plus de 70 ans.

 

Comme le souligne le professeur Anthony Glees, directeur du Centre d'études de sécurité et de renseignement de l'Université de Buckingham, si la Russie a effectivement empoisonné Skripal "Personne ne fera plus jamais un échange avec elle" - et qui pose la question logique: "Si la Russie avait vraiment voulu tuer Skripal, pourquoi ne l'a-t-elle pas exécuté quand il était en Russie en prison?"

 

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Des scientifiques britanniques refusent de relier le gaz neurotoxique à la Russie, malgré les pressions

« C’est de la propagande soigneusement formulée, d’un type élaboré par des menteurs. »

 

J’ai maintenant reçu la confirmation d’une source bien placée au FCO (Ministère des Affaires Étrangères du Royaume-Uni) que les scientifiques de Porton Down (Laboratoire Scientifique du Ministère de la Défense) ne sont pas capables d’affirmer que le gaz neurotoxique comme étant de fabrication russe malgré la pression qu’on exerce sur eux pour qu’ils le fassent. Porton Down ne voulait signer que pour la formulation « d’un type développé par la Russie », après une réunion plutôt difficile où cette dernière formulation a été convenue comme un compromis.

 

Pour tous ceux qui ont une expérience de Whitehall (gouvernement), cela était évident depuis plusieurs jours. Le gouvernement n’a jamais dit que l’agent neurotoxique avait été fabriqué en Russie ou qu’il ne pouvait être fabriqué qu’en Russie. La formulation exacte «d’un type développé par la Russie» a été utilisée par Theresa May au parlement, utilisée par le Royaume-Uni au Conseil de sécurité de l’ONU, utilisée hier par Boris Johnson à la BBC et, plus révélateur encore, «d’un type développé par La Russie » est la phrase précise utilisée dans le communiqué conjoint publié hier par le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et l’Allemagne :

 

Connaissiez-vous ces faits intéressants?

Les inspecteurs de l’OIAC ont eu pleinement accès à toutes les installations d’armes chimiques russes connues depuis plus d’une décennie – y compris celles identifiées par le dénonciateur présumé « Novichok » Mirzayanov – et l’an dernier, les inspecteurs de l’OIAC ont achevé la destruction des 40.000 dernières tonnes d’armes chimiques russes.

 

En revanche, le programme de destruction des stocks d’armes chimiques des États-Unis a encore cinq ans à courir.

 

Israël dispose de stocks importants d’armes chimiques mais a toujours refusé de les déclarer à l’OIAC. Israël n’a pas accepté la Convention sur les armes chimiques ni un membre de l’OIAC. Israël a signé en 1993 mais a refusé de ratifier car cela signifierait l’inspection et la destruction de ses armes chimiques. Israël a sans aucun doute autant de capacité technique que n’importe quel État pour synthétiser les « Novichoks ».

 

Porton Down n’est toujours pas certain que ce sont les Russes qui ont synthétisé un « Novichok ». D’où « d’un type développé par la Russie ».

Notez : développé, non conçu, produit ou fabriqué.

 

Cette opération est, manifestement, une propagande très soigneusement formulée. D’un type élaboré par des menteurs. Par Craig Murray (ancien diplomate britannique et ex ambassadeur en Ouzbékistan) Of A Type Developed By Liars – craigmurray.org.uk/archives/2018/03/of-a-type-developed-by-liars/

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Sources:

May wins backing of Trump, EU leaders in showdown with Russia - uk.reuters.com/article/uk-britain-russia/may-wins-backing-of-trump-eu-leaders-in-showdown-with-russia-idUKKCN1GP0P2

Trump Ousts Tillerson as Sec of State, Will Replace Him With Pompeo - sptnkne.ws/gXkR

Ex-spy Skripal poisoning 'clearly came from Russia' & 'will trigger response' – Tillerson - rt.com/usa/421091-skripal-tillerson-russia-response/

The Deep State Goes to War With President-Elect, Using Unverified Claims, as Democrats Cheer - theintercept.com/2017/01/11/the-deep-state-goes-to-war-with-president-elect-using-unverified-claims-as-dems-cheer/

Meeting with Henry Kissinger. Vladimir Putin received American political scientist and former US secretary of state Henry Kissinger at the Kremlin. - en.kremlin.ru/events/president/news/54910

Trump, Kissinger Discuss World Hotspots in Private Powwow - newsmax.com/politics/donald-trump-henry-kissinger-us/2018/02/08/id/842287/

45 years ago, Kissinger envisioned a ‘pivot’ to Russia. Will Trump make it happen? - washingtonpost.com/news/global-opinions/wp/2016/12/14/45-years-ago-kissinger-envisioned-a-pivot-to-russia-will-trump-make-it-happen/

U.S. Military Chief Dunford: China is Main Threat to Security - nationalinterest.org/blog/the-buzz/us-military-chief-dunford-china-main-threat-security-22534

President Trump agrees to meet with North Korea's Kim Jong Un - nbcnews.com/politics/white-house/south-koreans-deliver-letter-trump-kim-jong-un-n855051

UK intelligence may be complicit in Skripal’s poisoning – ex-FSB head - rt.com/news/421123-uk-complicit-skripal-poisoning/

Russian spy: Highly likely Moscow behind attack, says Theresa May - bbc.com/news/uk-43377856

Putin Hails Russia's Destruction Of Chemical Weapons, Chides U.S. - rferl.org/a/russia-chemical-weapons-destruction-united-states-stockpile/28760622.html

Novichok agent - en.wikipedia.org/wiki/Novichok_agent

Sergei Skripal Poisoning - en.wikipedia.org/wiki/Sergei_Skripal#Poisoning

Nikolay Kovalyov - en.wikipedia.org/wiki/Nikolay_Kovalyov_(politician)

State Secrets: An Insider's Chronicle of the Russian Chemical Weapons Program - amazon.com/State-Secrets-Insiders-Chronicle-Chemical/dp/1432725661

NOVICHOK CHEMICAL FORMULAS ARE NOT TERRORIST WEAPONS - vilmirzayanov.blogspot.fr/2009/02/novichok-chemical-formulas-are-not.html

Tillerson: U.S. ‘a long ways from’ direct talks with North Korea - politico.com/story/2018/03/08/rex-tillerson-north-korea-nuclear-weapons-445617

Tillerson says U.K. spy poisoning ‘clearly’ came from Russia - nbcnews.com/news/world/tillerson-says-u-k-spy-poisoning-clearly-came-russia-n856056

Lavrov warns of ‘grave consequences’ of US new strike against Syria - tass.com/politics/993724

MoD: Russia to Respond if its Military Threatened by Possible US Strike in Syria - sptnkne.ws/gXbf

Kalibr Cruise Missile-Equipped Russian Frigate Sets Sail for the Mediterranean - sptnkne.ws/gXab

UK ambassador summoned to Russian Foreign Ministry - tass.com/politics/993723

Secret Intelligence Service (SIS) - sis.gov.uk/

Theresa May's "45 Minutes" Moment - moonofalabama.org/2018/03/theresa-mays-45-minutes-claim.html

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Was Russian spy's daughter the REAL target of nerve agent attack? Yulia Skripal is in a relationship with son of a highly-ranked Russian security official - dailymail.co.uk/news/article-5503849/Was-Russian-spys-daughter-REAL-target-nerve-agent-attack.html

Russian to Judgment: Who Poisoned Sergei Skripal? - original.antiwar.com/justin/2018/03/14/russian-to-judgment-who-poisoned-sergei-skripal/

Poisoned Russian spy Sergei Skripal was close to consultant who was linked to the Trump dossier - telegraph.co.uk/news/2018/03/07/poisoned-russian-spy-sergei-skripal-close-consultant-linked/

The Strange Case of the Russian Spy Poisoning - consortiumnews.com/2018/03/13/the-strange-case-of-the-russian-spy-poisoning/

‘Russia should go away and shut up,’ UK Defence Secretary Gavin Williamson says (VIDEO) - rt.com/uk/421382-gavin-williamson-russia-spy/

Putin ‘extremely concerned’ over UK’s ‘destructive, provocative’ stance in Skripal case – Kremlin - rt.com/news/421397-putin-extremely-concerned-skripal/

UK blocks Russia's draft UN Security Council statement on Skripal poisoning case - rt.com/news/421340-uk-block-un-skripal/

West launches massive campaign to kick ‘inconvenient’ Russia out of UN Security Council – Senator - rt.com/news/421316-russia-uk-may-unsc/

Putin will have broken a huge rule of the spy game if he was behind the poisoning of ex-agent Sergei Skripal - businessinsider.fr/us/sergei-skripal-poisoning-russia-spy-swap-deals-at-risk-2018-3

The US and 3 allies are blaming Russia for nerve agent attack on ex-spy - vox.com/2018/3/15/17124062/usa-russia-uk-france-germany-statement-full-text

Exclusive: Does Israel Have Chemical Weapons Too? - foreignpolicy.com/2013/09/10/exclusive-does-israel-have-chemical-weapons-too/

Qui cherche la guerre à la Russie au prétexte de l’attentat contre l’espion Skripal. - lucien-pons.over-blog.com/2018/03/qui-cherche-la-guerre-a-la-russie-au-pretexte-de-l-attentat-contre-l-espion-skripal.html

The Iraq Inquiry. Statement by Sir John Chilcot: 6 July 2016 - webarchive.nationalarchives.gov.uk/20171123123519/http://www.iraqinquiry.org.uk/media/247010/2016-09-06-sir-john-chilcots-public-statement.pdf

3ème guerre mondiale ? La toile d’araignée gigantesque des bases militaires US enserre la Russie mais aussi la Chine et le monde entier. Sous le titre: « Les USA sont le pays qui a probablement le plus de bases militaires à l’étranger que tout autre peuple, nation ou empire de toute l’Histoire, » The Nation, précise: « Avec l’armée américaine ayant retiré beaucoup de ses forces d’Irak et d’Afghanistan, la plupart des Américains seraient pardonnés d’ignorer que des centaines de bases américaines et des centaines de milliers de troupes américaines encerclent toujours le globe. Bien que peu de gens le sachent, les États-Unis garnissent la planète comme aucun autre pays dans l’histoire, et les preuves sont visibles du Honduras à Oman, du Japon à l’Allemagne, de Singapour à Djibouti. »

Au moment où les USA ne se contentent plus de menacer la Russie mais s’attaquent aussi à la Chine, pour ne parler que des plus grandes puissances, il est intéressant de faire le tour de l’implantation américaine militaire dans le monde et des dangers que cette gigantesque et terrifiante toile d’araignée guerrière fait courir sur le monde avec le risque toujours plus grand d’une troisième guerre mondiale. - medias-presse.info/3eme-guerre-mondiale-la-toile-daraignee-gigantesque-des-bases-militaires-us-enserre-la-russie-mais-aussi-la-chine-et-le-monde-entier/88518/

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The United States Probably Has More Foreign Military Bases Than Any Other People, Nation, or Empire in History - thenation.com/article/the-united-states-probably-has-more-foreign-military-bases-than-any-other-people-nation-or-empire-in-history/

 

Why the West Cannot Stomach Russians - journal-neo.org/2018/03/08/why-the-west-cannot-stomach-russians/

Voici pourquoi l'Occident ne piffe pas les Russes par André Vltchek dans New Eastern Outloook, le 09/03/2018, extrait :

[…] Bien sûr, des dizaines de millions de personnes mouraient dans le processus, tandis que des dizaines de millions d'autres étaient enchaînés et amenés aux "Nouveaux Mondes" en tant qu'esclaves. L'or, l'argent et d'autres butins, ainsi que le travail des esclaves, payaient (et continuent de payer) tous ces palais, chemins de fer, universités et théâtres européens, mais peu importait, le sang (des victimes de l'Occident) étant la plupart du temps quelque chose d'abstrait, très loin des yeux super sensibles du public occidental.

Les Occidentaux aiment la simplicité, particulièrement quand il s'agit de définitions morales du «bien et du mal». Cela n'a aucune importance si la vérité est systématiquement «malaxée», ou même si la réalité est complètement fabriquée. Ce qui compte c'est qu'il n'y a pas de culpabilité profonde et pas d'introspection. Les dirigeants occidentaux et leurs faiseurs d'opinion connaissent parfaitement leur peuple - leurs «sujets» - et la plupart du temps, ils leur donnent ce qu'ils demandent.

 

Culturellement, la plupart des citoyens d'Europe et d'Amérique du Nord détestent payer la facture pour leur haut niveau de vie; ils détestent même admettre que leur niveau de vie est extrêmement «haut». Ils aiment se sentir comme des victimes. Ils aiment sentir qu'ils sont «utilisés». Ils aiment imaginer qu'ils se sacrifient pour le reste du monde. Et par-dessus tout, ils détestent les vraies victimes: celles qu'ils assassinent, violent, pillent et insultent depuis des décennies et des siècles.

 

Mais lorsqu'ils sont menacés (Les Russes), lorsqu'ils sont agressés, ils se battent avec une détermination et une force énormes, et ils ne perdent jamais. Des millions meurent en défendant leur patrie, mais le pays survit. La Russie a cette terrible habitude ... non seulement elle se défend elle-même et son peuple, mais elle se bat aussi pour les autres, protégeant les nations colonisées et pillées, ainsi que celles qui sont injustement agressées. Elle a sauvé le monde du nazisme, à un prix horrible de 25 millions d'hommes, de femmes et d'enfants, mais elle l'a fait; courageusement, fièrement et avec altruiste. L'Occident n'a jamais pardonné non plus à l'Union Soviétique pour cette victoire épique, parce que tout ce qui est désintéressé et dévoué, est toujours en conflit direct avec ses propres principes, et donc «extrêmement dangereux».

 

Le peuple russe s'était levé; avait combattu et gagné dans la Révolution de 1917; un événement qui terrifiait l'Occident plus que toute autre chose dans l'histoire, car il avait tenté de créer une société totalement égalitaire, sans classes et racialement aveugle aux couleurs. Il a également donné naissance à l'internationalisme, un phénomène que j'ai récemment décrit dans mon livre La Grande révolution socialiste d'octobre: Impact sur le monde et la naissance de l'internationalisme. L'Internationalisme Soviétique, juste après la victoire de la Seconde Guerre mondiale, a aidé grandement, directement et indirectement, des dizaines de pays sur tous les continents, à se lever et à affronter le colonialisme européen et l'impérialisme nord-américain. L'Occident et surtout l'Europe n'ont jamais pardonné au peuple soviétique en général et aux Russes en particulier, pour avoir aidé à libérer ses esclaves. C'est à ce moment-là que la plus grande vague de propagande de l'histoire de l'humanité a réellement commencé à tourner. De Londres à New York, de Paris à Toronto, un réseau élaboré d'hystérie anti-soviétique et secrètement anti-russe s'est déchaîné avec une force monstrueusement destructrice. Des dizaines de milliers de «journalistes», d'agents du renseignement, de psychologues, d'historiens et d'universitaires ont été employés. Rien de soviétique, rien de russe n'a été épargné.

 

Les excès de la Grande Révolution Socialiste d'Octobre et de l'ère pré-Seconde Guerre Mondiale ont été systématiquement fabriqués, exagérés, puis gravés dans les manuels d'histoire occidentaux et les récits de masse. Dans ces contes, il n'y avait rien sur les invasions vicieuses et les attaques venant de l'Ouest, visant à détruire le jeune État bolchevique. Naturellement, il n'y avait pas de place pour mentionner les cruautés monstrueuses britanniques, françaises, américaines, tchèques, polonaises, japonaises, allemandes et autres. Les points de vue soviétique et russe étaient rarement autorisés à pénétrer le récit monolithique et unilatéral de la propagande occidentale.

 

L'événement le plus absurde, mais en quelque sorte logique, a eu lieu: beaucoup d'hommes, de femmes et même d'enfants vivant en URSS ont succombé à la propagande occidentale. Au lieu d'essayer de réformer leur pays imparfait mais toujours très progressiste, ils ont abandonné, sont devenus cyniques, agressivement «désillusionnés», corrompus et naïvement mais résolument pro-occidentaux. C'était la première et probablement la dernière fois dans l'histoire, la Russie a été vaincue par l'Occident. C'est arrivé par la tromperie, par des mensonges éhontés, à travers la propagande occidentale.

 

L'Union Soviétique a d'abord été bernée en Afghanistan, puis elle a été mortellement blessée par la guerre, par une course aux armements avec les États-Unis et par la dernière phase de la propagande qui coulait littéralement comme la lave de diverses stations de radio occidentales hostiles. Bien sûr, les «dissidents» locaux ont également joué un rôle important. Sous Gorbatchev, un «idiot utile» de l'Ouest, les choses sont devenues extrêmement bizarres. Je ne crois pas qu'il ait été payé pour ruiner son propre pays, mais il a presque tout fait pour l'enterrer; précisément ce que Washington voulait qu'il fasse. Puis, devant le monde entier, une puissante et fière Union des républiques socialistes soviétiques se secoua soudainement, poussa un grand cri et s'effondra; mourut douloureusement mais rapidement.

 

Un nouveau turbo-capitaliste, bandit, pro-oligarque et confusément pro-occidental était né. La Russie qui était gouvernée par un Boris Eltsine alcoolique; un homme choyé et soutenu par Washington, Londres, Paris et d'autres centres de pouvoir occidentaux.

C'était une Russie malade, totalement contre nature, cynique et sans pitié, construite avec les idées de quelqu'un d'autre - la Russie de Radio Liberty et Voice of America, de la BBC, de commerçants voleurs, d'oligarques et de multinationales.

 

L'Occident est-il maintenant en train d'oser dire que les Russes «interfèrent» dans quelque chose à Washington? Ont-ils perdu la raison? Washington et d'autres capitales occidentales n'ont pas seulement «interféré», ils ont ouvertement brisé l'Union Soviétique en morceaux et ensuite ils ont commencé à donner des coups de pied à la Russie qui était alors à moitié vivante. Tout cela est-il oublié, ou le public occidental est-il encore complètement «inconscient» de ce qui s'est passé pendant ces jours sombres?

 

L'Occident a craché sur le pays appauvri et blessé, a refusé d'honorer les accords et les traités internationaux. Il n'a offert aucune aide. Des multinationales se sont déchaînées et ont commencé à «privatiser» des sociétés d'État russes, essentiellement en volant ce qui a été construit par la sueur et le sang des travailleurs soviétiques, pendant de longues décennies. Ingérence? Laissez-moi répéter : c'était une intervention directe, une invasion, une prise de ressources, un vol sans vergogne!

 

Maintenant, on nous dit que la Russie est paranoïaque, que son président est paranoïaque! Avec le visage droit, l'Occident ment; prétendant qu'il n'a pas essayé d'assassiner la Russie. Ces années ... Ces années pro-occidentales où la Russie est devenue un état semi-client de l'Ouest, une semi-colonie! Il n'y avait pas de pitié, pas de compassion venant de l'étranger. Beaucoup de ces idiots - des intellectuels de Moscou et des provinces - se sont soudainement réveillés mais il était trop tard. Beaucoup d'entre eux n'avaient soudainement rien à manger. Ils ont obtenu ce qu'on leur demandait de demander: leur «liberté et démocratie» occidentales, et le capitalisme de type occidental ou en résumé: l'effondrement total.

 

Je me souviens bien comment c'était "alors". J'ai commencé à retourner en Russie, horrifié, travaillant à Moscou, Tomsk, Novosibirsk, Leningrad. Les universitaires d'Akadem Gorodok en dehors de Novossibirsk vendaient leurs bibliothèques dans le froid glacial, dans les souterrains sombres du métro de Novossibirsk ... Des retraites sur les berges ... D'anciens retraités meurent de faim et de froid derrière des portes massives en béton ... salaires impayés et mineurs affamés, enseignants … La Russie sous l'étreinte mortelle de l'Occident, pour la première et, espérons-le, la dernière fois! La Russie dont l'espérance de vie a subitement chuté aux niveaux sub-sahariens africains. La Russie humiliée, sauvage, dans une douleur terrible.

 

Mais ce cauchemar n'a pas duré longtemps. Et ce qui s'est passé - ces années courtes mais horribles sous Gorbatchev et Eltsine, mais surtout sous le diktat occidental - ne sera jamais oublié, ni pardonné. Les Russes savent parfaitement ce qu'ils ne veulent plus!

La Russie s'est levée à nouveau. Énorme, indignée et déterminée à vivre sa propre vie, à sa manière. D'une nation appauvrie, humiliée et volée, soumise à l'Occident, le pays a évolué et en quelques années, la Russie libre et indépendante a de nouveau rejoint les rangs des pays les plus développés et les plus puissants de la Terre. Et comme avant Gorbatchev, la Russie est de nouveau en mesure d'aider les nations qui subissent des attaques injustes et vicieuses de l'empire occidental.

 

Un homme qui dirige cette renaissance, le président Vladimir Poutine, est dur, mais la Russie est sous grande menace et le monde aussi - ce n'est pas le moment pour les faibles. Le président Poutine n'est pas parfait (qui est, vraiment?), Mais il est un vrai patriote, et j'ose dire, un internationaliste. Maintenant, l'Occident, une fois de plus, déteste la Russie et son leader. Pas étonnant; invaincue, forte et libre, la Russie est le pire ennemi imaginable de Washington et de ses toutous. C'est ce que ressent l'Occident, pas la Russie. Malgré tout ce qui a été fait, malgré des dizaines de millions de vies perdues et ruinées, la Russie a toujours été prête à faire des compromis, même à pardonner, voire à oublier.

 

Il y a quelque chose de profondément pathologique dans la psyché de l'Occident. Il ne peut rien accepter de moins qu'une soumission complète et inconditionnelle. Il doit contrôler, être en charge et par-dessus tout; il doit se sentir exceptionnel. Même quand il assassine et ruine toute la planète, il insiste pour se sentir supérieur au reste du monde.

 

Cette foi en l'exceptionnalisme est la vraie religion occidentale, beaucoup plus que même le christianisme qui, pendant des décennies, n'y a pas vraiment joué de rôle important. L'exceptionnalisme est fanatique, il est fondamentaliste et incontestable.

Il insiste également sur le fait que son récit est le seul disponible partout dans le monde. Que l'Occident soit considéré comme un leader moral, comme un phare du progrès, comme le seul juge et gourou compétent.

 

Les mensonges s'entassent sur les mensonges. Comme dans toutes les religions, plus la pseudo-réalité est absurde, plus les méthodes utilisées pour la maintenir sont brutales et extrêmes. Plus les fabrications sont risibles, plus les techniques utilisées pour supprimer la vérité sont puissantes.

 

Aujourd'hui, des centaines de milliers d '«universitaires», enseignants, journalistes, artistes, psychologues et autres professionnels hautement rémunérés, dans toutes les régions du monde, sont employés par l'Empire, pour deux buts seulement: glorifier le récit occidental et discréditer tous ceux qui se tiennent sur son chemin; et qui osent le défier.

 

La guerre de propagande déclenchée par l'Occident est si folle, si intense, que même certains citoyens européens et nord-américains commencent à remettre en question des récits provenant de Washington, de Londres, de Paris et d'ailleurs. Où que l'on se tourne, il y a un formidable mélange de mensonges, de demi-mensonges, de demi-vérités; un marais complexe et innavigable de théories de conspiration. La Russie est attaquée pour s'être ingérée dans les affaires intérieures américaines, pour avoir défendu la Syrie, pour avoir soutenu des nations sans défense et intimidées, pour avoir ses propres médias puissants, pour avoir dopé ses athlètes, pour être toujours communiste, pour ne plus être socialiste; en bref: pour tout ce qui est imaginable et inimaginable.

 

Aux yeux de l'Occident (l'oligarchie), les Russes sont des «traîtres». Au lieu de se joindre aux pillards, ils se sont tenus aux côtés des «misérables du monde», dans le passé et maintenant. Ils ont refusé de vendre leur patrie et d'asservir leur propre peuple. Leur gouvernement fait tout son possible pour rendre la Russie autosuffisante, totalement indépendante, prospère, fière et libre.

 

En attendant, les grandes cultures comme la Russie et la Chine n'ont pas besoin, et ne veulent pas que les Occidentaux leur racontent ce qu'est la liberté et de ce qu'est la démocratie. Il est vraiment embarrassant que les pays responsables de centaines de génocides, pour des centaines de millions de personnes assassinées sur tous les continents, osent encore faire des sermons aux autres. Beaucoup de victimes ont trop peur de parler. Pas la Russie.

 

Fraternité Citoyenne s'engage à vous fournir une revue de presse d'articles, de vidéos et de sites dissidents à la pensée unique de marché, à la dictature de l'Empire euro-Atlantique. Les articles sont soigneusement sélectionnés pour leur véracités et leur subversivités ; mais cela ne vous dispensera pas de faire fonctionner votre esprit critique ! En clair, avez-vous besoin d'une police de la pensée ? Si oui, passez votre chemin, continuez à regarder BFM TV et restez bête. Si non, alors citoyen-ne, résistons avec fraternité ! Je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce qui est dit dans les articles sélectionnés ici, mais ce n'est ni à Macron ni à moi de vous dire ce qu'il faut penser ! À vous de vous forger votre propre opinion.

Bien à vous.

Marc Jutier ○ Président de FCmjutier@orange.fr ○ Mobile : 07 68 54 92 33

 

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