Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 944
Newsletter
30 juin 2018

Centre d'accueil de migrants: "Macron était fatigué", dit Conte

Mis à jour le 30/06/2018 à 09:07
Publié le 30/06/2018 à 09:04 // LE FIGARO

"Je démens. Macron était fatigué": le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a démenti vendredi les affirmations du président français Emmanuel Macron selon qui les centres d'accueil pour migrants doivent être créés dans les pays de première entrée.

» LIRE AUSSI - Migrants : l'accord des Vingt-Huit déjà en question

"Il est nulle part écrit dans l'article 6 (de l'accord) que les centres d'accueil en Europe doivent être dans des pays déterminés. Je vous invite à le relire", a souligné Conte à l'issue d'un sommet européen.

"Sur le territoire de l'UE, les personnes secourues conformément au droit international, devraient être prises en charge sur la base d'un effort partagé, par un transfert dans des centres établis dans des Etats membres, uniquement sur une base volontaire, où un traitement rapide et sûr permettrait, avec le soutien total de l'UE, de distinguer les migrants en situation irrégulière, qui feront l'objet d'un retour, des personnes ayant besoin d'une protection internationale, auxquelles le principe de solidarité s'appliquerait", spécifie l'article 6 de l'accord arraché vendredi à 04H30 par les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 pays de l'UE.

"Les centre d'accueil seront sur une base volontaire dans les pays de premier accueil", a soutenu le chef de l'Etat français vendredi matin à son arrivée pour la deuxième journée du sommet. "La France n'est pas un pays de première arrivée. Certains ont voulu nous pousser à cela, j'ai refusé", a-t-il ajouté.

"La France n'ouvrira pas de centres" d'accueil pour les migrants qui débarquent en Europe car elle "n'est pas un pays de première arrivée", a ensuite assuré le chef de l'Etat au cours de sa conférence de presse a l'issue du sommet.

Finalement, le chef du gouvernement italien a accepté ce principe mais à condition que leur création se fasse sur une base volontaire et sans indiquer si elle accepterait de les créer réellement.

Le Figaro.fr avec AFP
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité