DSK, nouvelle madone de la gauche ?
Depuis quelques jours, c’est la nouvelle qui fait frétiller dans les chaumières d’une partie de la gauche, enfin plutôt
celle d’une petite partie du PS, celle qui se presse au garden-party privée du patron du FMI
(dans ce revival 97, il ne manque Lionel… ah que de bons souvenirs, 12 ans… 2002… la même équipe de winners).
Cette grande nouvelle, c’est les sondages qui le propulsent en pôle position auprès des Français, à égalité avec un retraité de la politique, Jacques Chirac. A se demander, si il est vraiment nécessaire de faire des primaires socialistes alors vous pensez des primaires ouvertes… Quand on a un candidat comme ça, on peut vraiment s’en passer.
DSK l’a lui même dit «Si l'on me demande de quitter Washington pour devenir président, je prends ; si c'est pour être investi par le PS, je viens aussi ; mais si c'est pour disputer une primaire, non merci, j'ai déjà donné… »… Une telle déclaration montre le grand cas dont il fait preuve à l’égard de la démocratie… à la vérité ça ressemble assez à un « ils ne me méritent pas ».
Au fond, il n’a pas complètement tort car si j’en crois certains résultats d’élections, on ne peut pas
dire qu’il soit attendu avec la même fougue par les quartiers populaires que par une certaine classe dirigeante.
Souvenez-vous, en 2007 après une abstention record sur sa circonscription (près de 50%, je n’invente pas ça vient du ministère de l’intérieur), on avait dû sonner le tocsin pour sauver le soldat DSK face à une hystérique… Qu’on le veuille ou non ça augure assez mal d’une reconquête de ces quartiers par la gauche et le PS en particulier.
D’autre part, j’avoue avoir un peu de mal à discerner la nature de l’alternative qu’il offre à Nicolas Sarkozy car je doute qu’il fasse une campagne en rupture complète avec celui qui l’a nommé au FMI. (..........)