FACE AU G20 (Nice), LES PEUPLES D’ABORD PAS LA FINANCE !
Sur le blog REPUBLICAINE DONC DE GAUCHE
1er novembre
Manifestation internationale
Le 1er novembre 2011 de 15:00 à 18:00
Où ? Esplanade De Lattre de Tassigny, devant le Palais des expositions, dans le centre de Nice
Un cercle de silence sera organisé par le Réseau Education Sans Frontières, dès 14h, avant le départ de la manifestation.
A 15h, une action symbolique sera organisée par la coalition et marquera le départ de la manifestation.
Type : Activité de la coalition
Prises de parole et concert
Le 1er novembre 2011 de 18:00 à 23:59
Avec Lo Mago d’en Casteu, Rezo.T, GCM and the warriors, Tournée générale, HK et les saltimbanks
où ? Abattoirs
Type : Activité de la coalition
3 novembre
Action unitaire contre les paradis fiscaux à la frontière de Monaco
Du 3 novembre 2011 à partir de 10H00 au 4 novembre 2011 jusqu'à 12H00
Grand rassemblement à l’entrée de la frontière monégasque pour fêter la fin des paradis fiscaux et judiciaires auxquels le G20 de Londres (avril 2009) a annoncé s’attaquer. Deux ans après, malgré de belles déclarations du G20 et notamment de N. Sarkozy, le secteur financier reste des plus opaques et reste nuisible aux intérêts des peuples.
Allons ce jeudi matin à la frontière de Monaco pour vérifier si les paradis fiscaux sont bien fermés... Face à l’hypocrisie du G20, faisons savoir dans la joie que nous ne sommes pas dupes : concert, fumigènes, jus de fruit, animations !
Rendez-vous à Cap d’Ail, avenue du Trois septembre sur le parking de l’office de tourisme, à 10h00.
Accès par la route (basse corniche) ou en train (gare de Cap d’Ail) depuis Nice (gares Nice-ville ou Riquier)
Un RDV collectif pour le départ en train aura lieu à 9h00 à la gare Riquier (à Nice est). Départ du train à 9h30, arrivée à la gare de Cap d’ail à 9h43. Coût du billet : 2,50 euros.
Pour le retour, départ à 12h18 de la gare de Cap d’Ail, arrivée à 12h31 à la gare de Nice Riquier.
Type : Activité de la coalition
TRACT :
FACE AU G20, LES PEUPLES D’ABORD PAS LA FINANCE !
Les 3 et 4 novembre prochains, le G20 se réunira à Cannes au moment où la crise économique et financière provoquée par la dérégulation massive décidée par les États et les multinationales entraîne dans son sillage une crise sociale, politique et écologique. Le G20 regroupe 19 pays et l’Union européenne, représentant 85 % de la production mondiale et 2/3 de la population mondiale. Il est illégitime, car ce sont les pays du G8, club des plus riches, qui ont choisi qui devait faire partie d’une instance qui prétend réguler la finance mondiale.
Depuis 4 ans, il y a une nouvelle étape de la Crise économique capitaliste, avec la crise des subprimes, puis celle des banques et aujourd’hui celle des dettes souveraines. Depuis 2008, le G20 a été choisi pour répondre à la crise et éviter qu’elle ne se reproduise. Mais son action a été peu convaincante, se résumant à un catalogue de bonnes intentions. La crise des dettes souveraines démontre l’inefficacité de ses politiques et son incapacité à anticiper les crises. Le G20 continue d’affirmer sa confiance en la supériorité du marché : la croyance aveugle en l’économie libérale et ses dogmes n’est pas remise en question. Ainsi, on transforme une dette privée, celle des banques, en dette publique qui sera payée par les peuples. Les États se trouvant alors surendettés, le G20 impose des politiques d’austérité dont les conséquences sont les privatisations forcées, les coupes dans les dépenses sociales, de santé, d’éducation... Le G20 de Cannes prétend vouloir réformer le système financier international, réguler les prix agricoles ou soutenir l’emploi et renforcer la dimension sociale de la mondialisation. L’histoire montre qu’il y a un décalage total entre les objectifs annoncés et les conséquences des mesures prises par le G20. Seule une remise en cause de la toute puissance des marchés permettra de sortir de ces crises à répétition. Il est donc urgent de désarmer les marchés financiers, et non de les rassurer comme s’emploient à le faire les dirigeants du G20. Ce n’est pas aux peuples de payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables !
La crise sociale est la conséquence des politiques économiques libérales. Depuis les années 70 les déréglementations ont mis l’économie des États sous la tutelle du marché. Dans cette économie 80% des capitaux mondiaux recherchent les investissements à court terme pour des gains immédiats et ignorent l’économie réelle. Le chômage, qui a toujours été un moyen de faire baisser les salaires, augmente. Les salariés deviennent variables d’ajustement : CDD, temps partiel, flexibilité, licenciements économiques... Ce chômage, résultat des politiques menées par les membres du G20, est utilisé par eux pour justifier leur politique de démolition des acquis sociaux. Depuis plus de 30 ans que les politiques libérales s’appliquent, le chômage dans le Nord et l’exploitation des populations dans le Sud n’ont cessé d’augmenter.
Il y a crise écologique car l’idéologie libérale ne peut admettre la limitation des ressources naturelles de la planète. Il lui est impossible de mettre en question la théorie de la croissance sans fin, car son fondement même serait annihilé. Même la catastrophe de Fukushima n’a pas pour autant ébranlé sa croyance en l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins civiles comme militaires.
Enfin, face à la crise politique sur une planète qui s’épuise et voit ses ressources naturelles se raréfier, le G20 sera à nouveau un lieu de promesses non tenues. Il n’y a aucune place dans ce cadre à un « mieux vivre ensemble », car le G20 organise le partage et le pillage de la planète par les 20 États les plus puissants, au détriment des 173 pays absents bien que reconnus par l’ONU. Les révolutions arabes, notamment en Tunisie et en Égypte, et les mouvements des Indignés (à Madrid, Athènes et même Tel Aviv) ont en tout cas prouvé cette année que les peuples étaient capables de prendre leur destin en main.