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21 mars 2007

QUI EST FRANÇOIS BAYROU ?

Intéressant, cet article paru dans "Le MONDE" du 21.03.07 . Le titre: "Il incarne le visage de la France, très raisonnable"

Intéressantes les remarques de ces deux chefs d'Entreprise, citées par ce quotidien… Il m'a semblé que les remarques de ces deux personnes révèlent plus (j'exagère peut-être?) un non choix qu'un engagement et une adhésion à une perspective clairement identifiée, à un mouvement de Français dans une direction déterminée parmi les trois possibles que je schématiserai (oui, c'est très raccourci!) ainsi:

  1. Priorité au MARCHÉ (et – ndlr - aux dormeurs grassouillets du CAC40 et autres Jaunies)

  2. Priorité au SOCIAL : là, rien à retrancher, j'adhère intégralement… mais, au fait: il faut pouvoir, et  y pourvoir! … Il sont sympa, Besancenot, et Arlette, et Dominique (Voynet), et José… En attendant, UNE seule candidate déroule le tapis de la "démocratie participative". D'autres candidats de gauche attendent des suffrages personnels pour le 22 Avril alors que Sarko recueille le maximum d'intention de vote, de la part d'un électorat peu "volatil" ...

  3. Priorité à un BUT SOCIAL ARTICULE AUX MOYENS de se battre ensemble, et d'Y ARRIVER pour la dignité de tous, y compris au delà de notre frontière.

Un mec criait, le 8 Mars " Il y a le feu au lac" (http://www.jean-luc-melenchon.fr/) !     OK... Bon... Réfléchissons… D'abord, il m'a semblé que ce bonhomme avait jeté quelques bidons d'essence sur ce lac au cours du dernier trimestre 2006… Mais glissons… Après réflexion, je reprendrai sa formule pour souligner que la droite (Sarko + Bayrou) est aujourd'hui largement majoritaire dans les intentions de vote. Et là je vous renvoie à ma toute petite réflexion (sans prétention, j'insiste) du 18.03.07 "Faux prophètes et politic fiction"

Pour en revenir à nos deux chefs d'entreprise: ils se définissent comme "humanistes", fatigués de querelles de clochers, et de démagogie… (là, j'adhère).

Il y en a un qui dit: "Je ne suis pas quelqu'un qui se prononce en fonction d'un programme. On a vu, dans le passé, ce que donnent les promesses non appliquées." Ben, un programme, c'est quand même intéressant: il faut voir où en est l'état des réflexions de ce candidat président !!! (ndlr: jusqu'ici, je n'ai pas trouvé le programme de Bayrou, et s'il en a un, merci de me faire connaître le moyen de le lire, sauf me renvoyer à son bouquin: ma petite retraite ne me permet pas d'acheter tous les bouquins sortants, ce qui fait que je ne contribuerai pas à  la fortune des candidats ou affidés qui multiplient leurs cogitations payantes…). Bon, après on peut examiner ce qui dans son passé, dans ce qu'il a fait et dit  confirme - ou pas - la conviction qu'il affiche et ce qu'il promet aujourd'hui... Pour Bayrou, léger hiatus (1994 et sa défense de l'enseignement privé/ a contrario, son vote de censure), on peut raisonnablement en rester dans un doute prudent: reconnaissons que sa position manque d'une conviction fermement affirmée par ses actes...

Ce chef d'entreprise ajoute: "Il y a beaucoup de choses qu'on ne peut pas faire en France mais qu'on peut faire à l'échelle de l'Europe. Lui, c'est le plus européen de la bande." Ben… moi, je veux bien, mais il faut bien commencer par la France, non?  Avec un gouvernement soudé, non? Un système de valeurs clair, non?

Le deuxième dit: Pour moi, Bayrou, c'est le bon sens paysan. Il incarne le vrai visage de la France, très raisonnable. C'est le seul candidat que j'aie jamais entendu dire : "Je me suis trompé".  (ndlr: OUAIS… moi, prof., je suis convaincue qu'il s'est trompé en défendant l'Ecole privée en 1994… mais moi, je suis de gauche, c'est bien clair!!!…)

Il ajoute: La majorité parlementaire lui apparaît comme une question secondaire. "Le pays est mûr pour sa candidature. Ça veut dire qu'il est mûr pour avoir une majorité différente. Je suis sûr qu'un type comme Strauss-Kahn est beaucoup trop brillant et individualiste pour refuser de devenir premier ministre." Le tandem lui paraît idéal pour réformer la société française sans heurts. "Ils seront capables d'agir comme de bons chefs d'entreprise, qui mesurent les risques mais n'ont pas peur d'en prendre."

Pour conclure… Eh bien, ça n'est pas de la tarte! Un grand flou persistant chez l'un (avec petits compromis incontournables au besoin???), un plein pouvoir néronien chez le deuxième, et puis… l'AUTRE.

A SUIVRE…

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