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16 mai 2007

REFONDATION DE LA GAUCHE et RENOVATION DU PS

Tensions, arrivismes, et notre exaspération: petite revue de presse

Blog de Quanjypense mercredi 16 mai 2007    Hollande : fini de rire (…) les succès électoraux des socialistes lors des élections intermédiaires n’ont pas arrangé les choses. Ils ont permis à François Hollande de cacher ses manques et celles des socialistes. Car il est évident avec le recul que la victoire de la gauche aux élections régionales est plus à mettre sur le compte du rejet du gouvernement de l’époque que sur une adhésion aux thèses socialistes.

Conséquence, l’heure de vérité va sonner pour François Hollande. Le statu quo n’est plus possible pour lui et nombreux sont ceux qui vont vouloir sa place dès la fin des législatives. Le premier secrétaire ne pourra pas se contenter de cacher la misère. L’avis de gros temps qui s’annonce est susceptible d’emporter, le parti socialiste mais aussi son premier secrétaire. En tant que capitaine, François Hollande va devoir prouver qu’il peut non seulement sauver le bateau mais aussi sauver sa peau. Une défaite l’écarterait du pouvoir pour un long moment, une victoire personnelle lui permettrait au contraire de tout imaginer. (…)

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Blog de JPierre Chevènement   Le 15 Mai 2007    Pour un grand parti de gauche . Sami Naïr, dans une longue tribune à Libération du 15 mai, sonne « l'heure du rassemblement ». Je l'approuve entièrement, non pas seulement parce que la proximité des élections législatives le commande, mais parce que la création d'un grand parti de gauche, enraciné dans les couches populaires, capable de gouverner, donc républicain et rassembleur, s'impose pour offrir à notre peuple, dans le monde de la globalisation, le projet d'une Europe à la fois sociale et indépendante.

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Dans Le NouvelObs. AP Le 15.05.07    Embarrassés par l'ouverture de Sarkozy, les socialistes jouent la concorde

Session de rattrapage au PS: après les règlements de compte des derniers jours, le PS a réuni mardi ses candidats aux législatives et s'est efforcé de donner en façade l'image d'un parti rassemblé pour éviter une déroute en juin, sans parvenir à dissimuler son embarras face aux appels du pied de Nicolas Sarkozy à des personnalités de gauche.

Près de 120 candidats et députés sortants du PS avaient été conviés dans la matinée à l'Assemblée. Objectif: peaufiner le plan de bataille des législatives des 10 et 17 juin et effacer l'image calamiteuse du conseil national de samedi, où les tensions ont éclipsé l'image d'unité, et remettre le couvercle sur les querelles, notamment après les vives attaques de DSK contre François Hollande.

"Je demande à tous les socialistes d'être unis et rassemblés, c'est un devoir!", a exhorté le patron du PS, la mine sombre. Interrogé sur les propos de Dominique Strauss-Kahn, qui l'a accusé lundi d'être le "principal responsable" de l'absence de rénovation au PS, M. Hollande les a balayés. "A partir d'aujourd'hui, je considère que nous sommes en campagne et que nous n'avons à parler que des législatives", a-t-il grondé. "Je ne me détournerai pas, en aucune façon, de cet objectif".

Dans la matinée, Laurent Fabius avait appelé le PS à "se ressaisir vraiment, vigoureusement" après un "spectacle désolant".

A la veille des législatives, les socialistes ont donc alerté les Français. "Nous avons en face de nous un président de la République qui veut avoir les pleins pouvoirs" et "plus il aura de liberté à l'Assemblée nationale pour mener cette politique, plus cette politique sera dure", a prévenu François Hollande. Face à cela, "si nous ne pouvons pas agir en étant majoritaires, nous protégerons les Français", a-t-il promis, n'excluant pas totalement par principe une victoire suivie d'une cohabitation. (…)

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Blog de Yannick Comenge   5.05.2007  Bayrou prépare un Zenith et récupère 60000 nouveaux adhérents en 10 jours.   Bayrou organise une grande manifestation  le 24 mai prochain au Zénith de Paris. Par ailleurs, le Mouvement Démocrate, que les internautes ont déjà baptisé « MoDem », et qui a recueilli à ce jour plus de 60 000 demandes d’adhésions. Ce sera également un moment fort de lancement de la campagne pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochains et de présentation de tous les candidats du MoDem .

Le Modem veut une démocratie équilibrée, dans laquelle chaque pouvoir comprend un contre-pouvoir, des institutions rénovées, une nouvelle manière de faire de la politique, l’émergence de nouveaux visages. Le MoDem serait le parti des Français qui s’intéressent aux Français. (…)

… Ainsi, au delà de ces effets d'annonces, on voit que Bayrou est en train de gagner un nouveau pari, celui d'un grand parti du centre. Ceci s'amplifie en réponse aux divisions du PS et aux différents incidents des anti-Sarko qui poussent les électeurs à adoucir leur vote et à vouloir un grand parti démocrate.

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Dans Libé Par Gilbert LAVAL QUOTIDIEN : mercredi 16 mai 2007    Le PRG, déçu par le PS, et les valoisiens pourraient se ressouder. Ce qui arrangerait Sarkozy. Allié aux socialistes, le président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet, a souhaité hier un rapprochement avec le Parti radical, qui, lui, soutient Nicolas Sarkozy. Une sortie qui intervient au moment où le président élu tente de bâtir une majorité élargie au centre et à gauche. Et d'inventer un centre bien à lui, pour contrer François Bayrou. A l'issue d'un entretien de trois quarts d'heure avec Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Baylet a souhaité hier la création d'un grand Parti radical. Depuis la signature du programme commun en 1972, les radicaux sont divisés en deux partis : à droite le Parti radical dit «valoisien» associé à l'UMP, et le Parti radical de gauche allié aux socialistes.

«Il est des radicaux de gauche qui sont la droite de la gauche, il est des radicaux de droite qui sont la gauche de la droite, je pense que nous avons des choses à faire ensemble», a-t-il déclaré. «Je constate qu'après cette élection, les choses ne seront plus les mêmes, les frontières sont en train de bouger», a déclaré le président du PRG, mandaté par le bureau national pour explorer tout rapprochement avec les valoisiens.

A droite, le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, s'est aussitôt réjoui «d'un possible rassemblement historique entre les deux courants du radicalisme», qu'il a «toujours appelé de ses voeux». Les socialistes s'inquiètent. «On va rediscuter avec Baylet pour qu'il précise son intention. On le fera vite parce qu'il y a urgence», a averti Stéphane Le Foll, directeur de cabinet du premier secrétaire François Hollande. Les deux partis sont en effet liés par un accord réservant 32 circonscriptions législatives aux radicaux de gauche, ceux-ci s'engageant à soutenir partout ailleurs les socialistes.

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Libé 16.05.07  Kouchner vire de bord pour le Quai Selon nos informations, l'ex-ministre a cédé aux sirènes sarkozyennes et accepté le Quai d'Orsay. La rupture semble consommée avec le PS.

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Blog Betapolitique le 15 mai 07, par Raphaël Anglade    Réflexion sur les causes de la défaite de Ségolène Royal aux élections présidentielles . La défaite de la candidate socialiste à l’élection présidentielle n’est pas une bonne nouvelle pour les sympathisants de gauche, et pas non plus pour les républicains, les gaullistes, les centristes, les travailleurs sociaux, les syndicalistes, les ouvriers, les précaires, les mères célibataires, les jeunes des quartiers et de nombreux autres Français. Elle porte au pouvoir un homme inquiétant, dont les méthodes et la personnalité laissent penser qu’il entend rester au pouvoir pour longtemps. Très longtemps.

Elle s’inscrit dans une séquence longue de défaites du Parti socialiste aux élections nationales.

La participation, élevée, le score, net, montrent qu’il ne s’agit pas, comme en 2002, d’un « accident ».

Sans une analyse rigoureuse de cette défaite et sans un travail de fond, d’autres défaites suivront et la France poursuivra son évolution accélérée vers un atlantisme, une droitisation, et une perméabilité aux valeurs de l’argent et des grands trusts qui ne sont pas de bon augure.

Il serait stupide et vain de se contenter d’incriminer la candidate, ou son parti. Disons-le tout net, nous avons au contraire le sentiment que les autres candidats potentiels du Parti socialiste n’auraient pas fait mieux, et auraient même connu un score pire. Nous pensons en effet qu’à titre personnel, ils n’auraient pas tenu le choc de la campagne de caniveau qui a doublé la campagne apparente. Nous pensons aussi que leurs logiciels respectifs auraient encore accentué la fracture avec l’électorat et auraient échoué à susciter, auprès des jeunes, des quartiers, des entrepreneurs innovants, l’élan d’adhésion qui a été constaté à cette élection.

Les causes de cette défaite sont anciennes, profondes et structurelles, et il faudra les affronter.

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Dans LA TÊTE A GAUCHE , Lundi 14 mai , par Eric Benzekri: Ni remords, ni regrets, en avant! Numéro spécial : l’après 6 mai. . Les faits sont là et personne ne songe à les contester, Nicolas Sarkozy est président de la République. Mais disons le tout net : la défaite de la gauche n’est pas une déroute. Sauf à considérer que celle de 1995 en était une, ou que l’UMP de Sarkozy qui a fait l’union des droites était un adversaire de pacotille, ce qui n’a rien de sérieux. Pourtant, déjà, quelques uns que l’on a plus entendus depuis dimanche que pendant les 6 mois de campagne contre la droite, ont affirmé que cette élection était « imperdable » ! Voilà qui confirme le caractère totalement erroné de l’analyse qu’ils développaient déjà lors des primaires socialistes : « n’importe qui peut gagner » disaient-ils, car le souvenir du 21 avril et l’anti-Sarkozysme suffiront... C’est très évocateur puisqu’en creux, cela signifie que le projet comptait pour rien, et que les circonstances dispensaient les socialistes de se présenter devant les Français en ayant montré qu’ils étaient dans le réel, qu’ils avaient tiré toutes les leçons de leur passé.

Mais reconnaissons le, ces analyses au Bazooka ne nous étonnent pas. Elles sont émises par ceux qui ont passé la campagne à guetter le moment de l’explosion en plein vol de Ségolène Royal comme une confirmation de leur propre vérité. Elle n’est jamais venue. C’est la gauche qui a perdu, pas simplement Ségolène, et c’est suffisamment douloureux pour les salariés qui en payeront le prix par la brutalité de la purge libérale, pour que quiconque y ajoute l’indécence d’un petit calcul personnel ou clanique.

Car c’est une évidence pour tout le monde : il s’est passé quelque chose chez le peuple de gauche, en particulier pendant les dernières semaines de mobilisation. N’en déplaise à ceux qui voudraient minimiser le phénomène, Ségolène Royal a été portée par une ferveur populaire qui a fait dynamique. Cette ferveur était là à chaque meeting, bourré à craquer ; elle était là à Charlety, trop petit pour accueillir les 80 000 partisans ; elle était là, surtout, le 6 mai au soir. Malgré la défaite. Malgré les crocs en jambes, malgré la machine médiatico-financière de l’UMP, malgré la pression sondagière qui n’a plus rien d’un thermomètre, mais tout d’un thermostat. Cette élection et cette campagne auront ancré pour longtemps de nouvelles consciences à gauche. Certains ont voté pour la première fois pour la gauche en glissant un bulletin Ségolène. D’autres qui n’y croyaient plus ont renoué avec le militantisme dans ce mouvement participatif en voyant qu’à gauche, Ségolène voulait rompre avec la fatalité et l’impuissance. C’est ce que signifiait le beau sourire de remerciements et de détermination de Ségolène Royal, au balcon de Solférino : demain ne se fera pas sans la gauche.

Reste que cette belle dynamique n’a pas suffit. Le temps de l’analyse en profondeur viendra. Mais dès maintenant, il est déjà possible de tirer quelques enseignements esquissés à gros traits. (…)

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Dans FR3.fr   15 mai 2007   à Melle   Deux-Sèvres: Delphine Batho élue candidate à la succession de Ségolène Royal Les militants PS de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres ont choisi, à l'issue d'un vote mardi soir, Delphine Batho comme candidate à la succession de Ségolène Royal aux élections législatives, a-t-on appris auprès de la fédération départementale. Delphine Batho, 34 ans, désignée par le bureau national du Parti socialiste à l'initiative de Mme Royal, a obtenu 179 voix (54,74%). Eric Gauthier, 59 ans, ancien suppléant de Mme Royal, qui "refusait ce parachutage" et présentait sa candidature, a recueilli 148 voix (45,26%). Le vote avait été décidé au cours d'"une table ronde entre les parties organisée par Ségolène Royal", selon la première secrétaire fédérale Françoise Billy. Mme Royal avait annoncé qu'elle ne se représentait pas. "C'est une procédure exceptionnelle que j'ai acceptée car je souhaitais éviter des divisions inutiles et mettre toutes les chances de mon côté. Je suis confortée et renforcée par la confiance que m'ont accordée les militants et je les en remercie", a déclaré Delphine Batho, interrogée par l'AFP. "Ce vote montre que j'ai un peu fait mes preuves. Mais l'essentiel reste à faire. La désignation ne fait pas l'élection. Il faut continuer de travailler", a ajouté la responsable des questions sécurité au bureau national du PS. Eric Gauthier sera le suppléant de Delphine Batho. Il y avait 475 inscrits pour le vote, 328 votants et 327 exprimés.

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Dans le blog d'Antoine Bouthier le 15 Mai    Le PS pourrait-il tirer parti de ses tensions/débats internes ?

On a reproché à Ségolène Royal de «changer d’idées comme de jupe» pendant la campagne. Le fait qu’elle retourne sa veste, sans aucun doute pour tenter de satisfaire à peu près les idées divergentes au sein du PS. D’aucuns disent que c’est d’ailleurs ce qui l’a fait perdre.

Si le PS fait semblant d’être une masse homogène pour ressembler à Sarkozy derrière lequel ses sbires sont alignés sans qu’un malheureux poil n’ose dépasser, il n’y arrivera pas et aura l’air d’un mauvais remake. S’ils ne sont pas pleinement assumés, ces débats n’arriveront jamais au moindre aboutissement. Alors, on assiste à des dénonciations honteuses à la télévision (DSK), à des coups fourrés dignes de romans d’espionnage (Allègre) et j’en passe et des meilleures. Pour retrouver sa légitimité, le PS doit faire de son débat interne sa force, en le revendiquant comme un signe témoignant de la bonne santé d’une démocratie qui se bat contre la pensée unique (quand je pense que Sarko parle de la pensée unique de gauche !!!), en ouvrant le débat au public plutôt que de n’en laisser apparaître que les effusions incontrôlées. Enfin, le PS pourrait s’offrir le luxe de laisser aux militants du PS le droit de trancher quand le débat n’aboutit toujours pas. Je pense particulièrement ici à la candidate potentielle aux législatives dans la 21e circonscription de Paris, Sophia Chikirou, dont la désignation par un vote des militants a été « annulée » pour des raisons de discrimination positive.

Des commentaires (que j'ai appréciés) à cet article

Une révolution simple pour le PS
par lerma (IP:xxx.x1.72.24) le 15 mai 2007 à  11H14

La meilleure manière de repositionner le PS serait de faire appel aux électeurs de gauche comme nos amis italiens ont su faire en organisant des primaires.

Faisons la même chose avec des questions simples afin de choisir une orientation politique et une ligne politique choisi dans un premier temps par les électeurs et valider ensuite par les mêmes électeurs.

Cela aura l’avantage d’écarter les égos de certains (DSK,KOUCHNER..) qui ne sont en rien socialiste et d’avoir un vrai parti populaire et de masse en phase avec la société.

Au lieu de cela,les erreurs du PS de stratégie se sont accumulées et ses représentants ne croient même plus à l’avenir du PS

Qui veut la mort du PS ?

http://www.tvargentine.com

> Le PS pourrait-il tirer parti de ses tensions/débats internes ?
par TEO (IP:xxx.x35.76.217) le 15 mai 2007 à  12H06

Pardonnez-moi, je dois être bien naïf car moi je ne vois pas beaucoup d’idées derrière ces combats de chefs. J’ai beau m’y efforcer, je n’arrive pas à croire un traître mot des postures ultragauchistes de Fabius ; et derrière la "disponibilité" de DSK, je ne vois que l’immense boursouflure d’un Ego persuadé que le présidence devrait lui échoir... étant donné son incomparable intelligence. Evitons donc de laisser insulter la notre d’intelligence: quelques dinosaures exceptés (Mélanchon, Emmanuelli) tout le PS penche fortement vers la social-démocratie. Et n’en déplaise à DSK voulant faire porter le chapeau à d’autres:

1 - l’inertie du PS après 2002 est due principalement à leurs efforts mutuels pour se neutraliser Fabius et lui

2 - la défaite de Mme Royal était la seule situation compatible avec leur inextinguible ambition présidentielle... et il est manifeste qu’ils ont tout fait pour qu’advienne cette défaite

3 - d’idées, je doute qu’il y en ait jamais à l’avenir comme il y en a eu dans la vision de Mme Royal ; sans doute ce que la vie politique française aura jamais connu de plus neuf... Il n’est qu’à les voir, les entendre, les éléphants balourds, pataud, le cerveau vide, poussant en boucle leurs sempiternels barrissements...

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Dans Universal press agency:

Baylet (PRG) et Borloo veulent réunir les radicaux de Gauche et les radicaux de Droite.

Hollande vise Kouchner donné partant pour intégrer le gouvernement de Sarkozy

Extrait : "La morale en politique est essentielle, le débauchage, la trahison, la récupération individuelle des frustrations, je laisse ça à d'autres."

François Hollande est un obstacle à la rénovation  (Manuel Valls)

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Dans Les infos: Législatives: La guerre des roses  15/05/2007 Nicolas Sarkozy a, par ailleurs, reçu en entretien d'anciens ministres socialistes, notamment Hubert Védrine et Bernard Kouchner, qui pourraient se voir proposer un ministère, et qui "terniraient encore l'image du PS", selon l'eurodéputé Benoît Hamon. Elisabeth Guigou a déclaré que "les personnalités socialistes qui accepteraient d'entrer dans le gouvernement de droite se faisaient "complices" d'une "manoeuvre" visant à "laminer la gauche aux législatives". (…)

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