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28 juin 2007

Le contre gouvernement ("shadow cabinet")

Le "contre-gouvernement"
de l'opposition critiqué ... au PS

NOUVELOBS.COM | 28.06.2007 | 09:27.

Extraits:

(...) La difficulté s'explique par les luttes internes au PS. Car un "shadow cabinet" est dirigé par un Premier ministre alternatif. Et là est tout le problème.
Compte tenu du calendrier que s'est donné le PS samedi dernier, le successeur de François Hollande ne sera désigné que lors du congrès de 2008 et le candidat du PS à la présidentielle de 2012 ne doit être choisi qu'en 2010.
Dans ce contexte, impossible de désigner par avance un Premier ministre alternatif. "La tradition n'est-elle pas que le président (du cabinet fantôme) soit le Premier ministre alternatif?", s'est interrogé benoîtement Laurent Fabius, ajoutant: "Ce serait pour le coup, une novation dont il ne serait pas inutile de discuter avant d'en décider".
"S'il doit y avoir un shadow cabinet, c'est au parti qu'il doit être formé. On n'a jamais vu le groupe prendre l'ascendant sur le parti. Et le président du shadow cabinet ne peut pas être le président de groupe", a renchéri, auprès de l'AFP, le fabiusien Claude Bartolone.

Vingt-deux membres

Devant ces difficultés, Jean-Marc Ayrault a bâti un "contre-gouvernement" de 22 membres (15 hommes y compris lui-même et 7 femmes) dont la structure se fond avec celle du groupe, avec une 1ère vice-présidence confiée à Arnaud Montebourg, et une 2ème vice-présidence revenant au fabiusien Philippe Martin.
Les autres ont le titre de vice-président, chacun étant chargé d'un domaine d'action de l'activité gouvernementale.
Mais, mercredi, cette liste a été aussitôt mise à mal, les députés socialistes de la commission des Finances rejetant à l'unanimité la désignation de Jérôme Cahuzac, qui devait être le pendant de Christine Lagarde, pour lui préférer Jean-Louis Idiart.
"Le propre des membres de gouvernement, c'est d'être contesté", a confié à l'AFP un élu PS, en commentant ce coup de canif dans l'équipe concoctée par Jean-Marc Ayrault.
Certains élus notaient en outre, pour s'en plaindre, la place importante faite aux soutiens de Ségolène Royal: la présidence du groupe à Jean-Marc Ayrault, deux porte-parole, André Vallini et Aurélie Filippetti et la 1ère vice présidence à Arnaud Montebourg, ancien porte-parole de Ségolène Royal (...)

Mon commentaire: Et ça continue. Avec ces "amis" à la tête de notre parti, nous n'avons pas besoin d'ennemi... Pour ce qui me concerne, je leur préfère de loin ceux qui sont allés rejoindre le gouvernement actuel: à défaut de loyauté, ils ont montré une certaine sincérité en ne cachant pas l'attention prioritaire qu'ils accordent à leurs intérêts exclusivement personnels.

.

Le ras-le-bol de nombreux socialistes

Les-proches-de-royal-s-indignent-des-proces-intentes (sur Yahoo: clic sur le lien pour lire l'article)

Extraits :   "Il faut que cessent les procès intentés à notre candidate", s'indigne jeudi dans un communiqué François Rebsamen, son ancien codirecteur de campagne. Il s'en prend clairement sans le nommer à Laurent Fabius qui, dans un entretien au "Monde" publié jeudi, épingle le "triple déficit" de la candidate socialiste défaite, "présidentialité, crédibilité, collégialité".

"Les procès en crédibilité sont une injure faite à 17 millions d'électeurs. Les procès en présidentialité ne sont que l'expression de l'amertume personnelle créée par le choix fait par les 250.000 militants socialistes", réplique M. Rebsamen.

De plus, poursuit-il, "les procès en collégialité sont difficiles à admettre venant de ceux qui se sont affranchis de nos règles collectives". Une allusion à la décision de Laurent Fabius de défendre le "non" à la Constitution européenne en 2005, alors que les militants socialistes avaient choisi le "oui" lors d'un référendum interne. (…)

Delphine Batho, ancienne conseillère de la candidate, est également montée au front. "Il faut faire un exercice sérieux d'analyse de la séquence (...), mais ça ne peut pas se résumer à des caricatures et des mises en cause qui reprennent la même musique qu'on a entendue pendant la primaire" au PS, a déclaré à l'Associated Press la jeune députée socialiste des Deux-Sèvres, qui a hérité de la circonscription de Ségolène Royal. "C'est un peu court comme analyse". AP

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