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9 août 2007

Ecologie, et demain la France...

Le poisson du Rhône interdit à la consommation pour cause de pollution

LEMONDE.FR avec AFP  le 07.08.07

Extraits:

Déjà appliquée de l'Ain à la Drôme, la zone d'interdiction de consommation des poissons pêchés dans le Rhône a été étendue mardi 7 août jusqu'à la Méditerranée. (...)

L'interdiction de manger les poissons du Rhône, adoptée dès septembre 2006 à Lyon, a déjà été élargie en février 2007 à l'Ain et l'Isère puis en juin à l'Ardèche et la Drôme. En juin, la préfecture de la région Rhône-Alpes a estimé que la teneur en PCB des poissons pêchés en différents points du Rhône a atteint jusqu'à sept fois le seuil autorisé par l'Organisation mondiale de la santé.

La préfecture a dès lors décidé d'étendre "jusqu'à la mer" les analyses qui s'étaient arrêtées, à l'époque, à la Drôme. Les résultats, mauvais, sont connus depuis trois jours. (...)

Interdits à la vente en France depuis 1987, les PCB  – ou pyralènes – sont connus pour entraîner chez l'homme, s'ils sont ingérés régulièrement sur de longues périodes, des problèmes de fertilité, de croissance ou des cancers. Utilisés notamment dans les transformateurs électriques, ils font partie des douze polluants chimiques particulièrement dangereux, aussi appelés par l'ONU polluants organiques persistants (POPs).  (…)

L'usine Trédi, située dans l'Ain et spécialisée dans le retraitement des déchets spéciaux hors radioactifs, est autorisée à rejeter de faibles quantités de ce produit dans le Rhône, "mais cela ne peut être la seule cause", assure le directeur des services vétérinaires du Vaucluse, François-Xavier Temple  évoquant en contre-exemple les "gens qui jettent les batteries dans l'eau".

Une nouvelle expertise de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) sera également effectuée d'ici à l'automne.

Une mystérieuse pollution souille le Rhône

Le monde du 27.06.07

Extraits:

Les chercheurs n'ont pas encore déterminé pourquoi des poissons du fleuve sont contaminés aux PCB, des produits chimiques interdits en France depuis vingt ans.

Le Rhône est-il totalement pollué par les polychlorobiphényles ? Les dernières analyses effectuées en Ardèche et dans la Drôme montrent que la contamination à ces PCB - souvent connus sous le nom commercial de pyralène -, interdits en France depuis 1987, car potentiellement cancérigènes, s'étend bien au-delà de Lyon, où la pollution avait été découverte en 2005. Les préfectures de l'Ardèche et de la Drôme, après celles du Rhône, de l'Isère et de l'Ain, viennent de prendre un arrêté d'interdiction de consommer du poisson du fleuve et de ses canaux de dérivation.

Le périmètre s'étend désormais sur 200 kilomètres et pourrait encore être élargi : le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône attendent les conclusions d'analyses avant de prendre d'éventuelles mesures de protection similaires. Dans la Drôme, les résultats des prélèvements réalisés sur six espèces de poissons ont montré une contamination allant jusqu'à 59 picogrammes/gramme (pg/g), alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé à 8 pg/g la concentration admissible en dioxine et PCB dans les poissons destinés à la consommation humaine. Le poisson le plus contaminé présentait une dose 40 fois supérieure à la dose acceptable quotidiennement.

L'origine de cette pollution n'a pas encore été formellement éclaircie. Mais, d'après les premiers éléments d'enquête du Cemagref (Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement), à qui la préfecture du Rhône a confié une étude, elle serait ancienne - antérieure à 1987 - et due à plusieurs sources. Parmi les sources statiques, le Cemagref a localisé avec certitude l'usine Tredi, située près de Saint-Vulbas, dans l'Ain. Spécialisée dans le traitement des déchets spéciaux, notamment des transformateurs contenant des PCB, elle rejetait dans les années 1980 une partie des résidus de son activité dans le Rhône. Mais cette entreprise fait désormais l'objet d'un suivi régulier et d'autorisation préfectorale. (…)

« Tredi rejette désormais des PCB à des niveaux inférieurs aux seuils tolérés par l'OMS », assure Alain Espinasse, le directeur adjoint du secrétariat général aux affaires régionales de la préfecture de Rhône-Alpes. Les enquêteurs n'ont pas identifié d'autres sources industrielles, mais évoquent l'existence d'une pollution plus « sauvage », le fleuve ayant servi de dépotoir, pendant des années, aux habitants peu soucieux de l'environnement, qui y jetaient par exemple leurs batteries usagées. Parmi les autres facteurs de pollution possibles sont mentionnés les remblais ayant servi de comblement des lônes, les bras morts du Rhône.

Pour le Cemagref, la persistance de la pollution s'expliquerait par le fait que les PCB, très peu solubles, se seraient accumulés dans les sédiments du fleuve, contaminant durablement les poissons. Les chercheurs ne parviennent cependant pas à comprendre le pic actuel de contamination, vingt ans après l'interdiction des PCB, alors qu'ils avaient enregistré une stabilisation des niveaux de ces produits chez les poissons il y a quelques années. « Une des explications pourrait être la modification des débits du fleuve, qui aurait fait remonter en surface des couches sédimentaires polluées aux PCB », explique Alain Espinasse.

Face à cette pollution majeure du Rhône, la préfecture de Rhône-Alpes a décidé de lancer à l'automne une étude approfondie, associant différents partenaires, les services sanitaires, vétérinaires, industriels, environnementaux de l'Etat, mais aussi les associations comme la Frapna (fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) et les collectivités territoriales, qui dans ce dossier de pollution ont porté plainte contre X. (…)

Le dauphin blanc du Yangtsé se serait éteint

LEMONDE.FR  le 08.08.07

Pendant six semaines, ils n'en ont pas aperçu un seul. Venus de Chine, du Japon, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, des experts ont écumé les eaux du Yangtsé, le grand fleuve chinois, sans rencontrer un seul "baiji", le nom chinois du dauphin blanc de rivière. "Ces résultats signifient" que cette espèce "s'est probablement éteinte", a indiqué Wang Ding, de l'Académie des sciences chinoise, qui a dirigé l'expédition, menée en décembre et dont les conclusions ont été rendues publiques mercredi 8 août.

"Une partie de l'âme chinoise s'en est allée", titre le quotidien britannique The Independent, qui souligne l'importance du cétacé en Chine, où il est surnommé "la divinité du Yangtsé", dont il habite les eaux depuis 20 millions d'années.

Quelque 5 000 dauphins auraient vécu dans les eaux du Yangtsé il y a moins d'un siècle, selon le site baiji.org, fondé par des associations de différents pays qui se consacrent aux espèces menacées. Une expédition conduite en 1997 n'avait permis de repérer que 13 individus. Victime d'une pollution dévastatrice, de la pêche illégale et du trafic fluvial, le baiji est la première espèce de cétacé à subir les conséquences de l'industrialisation en s'éteignant.

Intempéries: avis d'alerte maximale lancé en Suisse

08.08.2007 23:00

MétéoSuisse a lancé une alerte intempéries de niveau trois, soit le maximum de son échelle, pour les régions de Gruyère, du Pays-D'Enhaut et du Chablais. Par ailleurs, les niveaux de l'Aar et du Rhin inquiètent.

L'alerte est de niveau deux pour le reste de la Suisse. Jusqu'à 100 millimètres d'eau devrait tomber dans les prochaines 24 heures. Vu les fortes précipitations de ces derniers jours, le risque d'inondations et de glissements de terrain est très élevé. (…)La situation n'est pas sans rappeler celle d'août 2005, qui avait provoqué d'importantes inondations en Suisse centrale et en ville de Berne, a déclaré Christophe Salamin, prévisionniste à MétéoSuisse, sur les ondes de la Radio Suisse romande. Le niveau de l'Aar, tout comme celui de plusieurs autres rivières et lacs, est inquiétant. (…)

Essais cliniques: DES COBAYES HUMAINS

mercredi 8 août 2007

Pour les industries pharmaceutiques, l'Inde est un formidable réservoir de cobayes humains. Avec ses 200 millions d'habitants souvent pauvres et illettrés, le pays est le lieu idéal pour tester des médicaments expérimentaux. Les multinationales du médicament épargnent des fortunes en proposant de nouvelles substances à des personnes qui ne comprennent souvent pas qu'il s'agit d'études cliniques ne respectant pas les règles déontologiques. (...)

Mon commentaire: dans quelques régions françaises (au moins une) un véritable souci écologique est mis en place PAR LES ACTES.

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