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29 décembre 2007

Assassinat de Benazir Bhutto et Pakistan (5) : le point sur les infos

(Pour lire chaque article cliquer sur le titre)

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Comment est morte Benazir Bhutto

Extrait:

Al-Qaida, selon le ministère de l’Intérieur, qui affirme avoir intercepté un appel téléphonique dans lequel l'homme qui est considéré comme le principal responsable du réseau terroriste Al-Qaida pour le Pakistan, Baitullah Mehsud, félicitait un activiste après la mort de Benazir Bhutto. Il y a «une preuve irréfutable qu'Al-Qaida, ses réseaux et ses troupes tentent de déstabiliser le Pakistan», a expliqué le général Cheema. . Les islamistes étaient depuis jeudi les premiers suspects. Benazir Bhutto n’avait jamais caché qu’elle était décidée à lutter contre eux. Elle proposait par exemple d’autoriser les Américains à bombarder les zones tribales frontalières avec l’Afghanistan. Les islamistes «essaient de s’emparer de mon pays et nous devons les en empêcher», avait-elle expliqué avant son retour. Les services secrets, très liés aux islamistes, pourraient aussi être les auteurs de l’attentat. D’autant que ce dernier s’est déroulé à Rawalpindi, une ville-garnison réputée la plus sûre du pays.

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Bhutto tuée «selon toute probabilité» par Al-Qaida

Extraits:

Al-Qaida et les talibans afghans, épaulés par des tribus pakistanaises, ont reconstitué leurs forces dans les zones tribales du nord-ouest du pakistan, frontalières avec l'Afghanistan, estime Washington.

(… ) Islamabad a reconnu leur présence et l'armée pakistanaise combat depuis fin 2001 dans ces zones des militants islamistes pakistanais ainsi que des talibans afghans et des membres étrangers d'Al-Qaida.
Ces mêmes militants, de même qu'Oussama ben Laden en personne, ont déclaré cette année le djihad au régime de Pervez Musharraf et manifesté à plusieurs reprises l'intention de s'en prendre à Mme Bhutto, qui les pourfendait à chaque discours, promettant d' «éradiquer la menace islamiste» du pays.

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Après l’attentat qui a coûté la vie à Benazir Bhutto, tour d'horizon de la situation au Pakistan.

Extraits:

(…) Pourquoi était-elle rentrée au Pakistan?
En juillet 2007, elle négocie avec Musharraf un futur accord de partage du pouvoir pour les législatives prochaines. Un accord vite tombée à l’eau. Benazir Bhutto est donc devenue la principale figure de l’opposition à Pervez Musharraf pour les élections législatives qui devaient se dérouler dans deux semaines, à la mi-janvier.
Le Pakistan va-t-il sombrer dans le chaos?
C’est la crainte de la communauté internationale. Pervez Musharraf a appelé ses concitoyens à rester calmes pour «que les desseins diaboliques des terroristes soient mis en échec». Il a aussi qualifié l'assassinat de Benazir Bhutto «d'immense tragédie nationale» et décrété un deuil de trois jours dans le pays.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de tenir une réunion d'urgence jeudi pour discuter de la situation au Pakistan. Dans la soirée, des violences ont commencé à éclater dans tout le pays. Aussitôt, les troupes paramilitaires et la police ont été placées en «état d'alerte rouge», a annoncé le ministère de l'Intérieur.

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Le plus grand défi lancé à l'occident depuis le 11 septembre

Extraits:

«Des risques terribles» après l'assassinat de Benazir Bhutto. L'hebdomadaire britannique «The Economist» donne le la de la tonalité inquiète de la presse anglo-saxonne vendredi. «De nombreux Pakistanais espéraient qu'une élection le mois prochain, aussi imparfaite soit-elle, serait toujours mieux que la démocratie de pacotille dirigée par Musharraf depuis huit ans en tant que président dans un uniforme de général», constate le magazine

(…) Pour le quotidien conservateur «Daily Telegraph», le meurtre n'est rien de moins que «le plus grand défi lancé à l'Occident depuis le 11-Septembre». «Washington et Londres voulaient voir revenir Bhutto au poste de Premier ministre. Non pas que son bilan gouvernemental soit un exemple brillant, en vérité, madame Bhutto n'avait véritablement rien fait pendant ses deux premiers mandats. Mais monsieur Musharraf était devenu si impopulaire que son gouvernement risquait de devenir impuissant».

(…)Deux options s'ouvrent donc aux démocraties occidentales, selon le journal: «Soutenir Musharraf, même s'il utilise des pouvoirs d'urgence et annule les élections» ou, plus probable, «maintenir l'objectif de former un gouvernement de coalition qui unirait toutes les forces démocratiques du Pakistan».

(…)Que va-t-il donc se passer désormais? Pour le «Times» britannique, le PPP, le parti de Benazir Bhutto va vouloir que les élections se tiennent comme prévu. «Le parti, à condition qu'il puisse trouver un dirigeant possible, est en droit d'espérer être le premier grâce à un "effet martyr"». Quant à Musharraf, il «devrait être soutenu» dans sa politique sécuritaire par le nouveau chef d'Etat major, le général Ashfaq Kiyani.

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Pour rappel: URGENCE AU PAKISTAN (le 8.11.07 message diffusé sur ce blog)

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