Le jeu compliqué de Hollande
Philippe Martinat | 14.09.2008, 07h00
A deux mois de la fin de son mandat de premier secrétaire du PS,
François Hollande n’a jamais été aussi actif. Hier, on l’a d’abord vu
dialoguer dans le cadre de la Fête de l’Huma avec la communiste
Marie-George Buffet et la verte Cécile Duflot. « Aujourd’hui est le
premier acte du rassemblement de la gauche », a-t-il lancé alors
qu’Olivier Besancenot dédicaçait solitairement son livre quelques
stands plus loin.
Une déclaration qui ne mange pas de pain. Pas plus que le souhait du
patron du PS de construire une nouvelle formule « durable » entre les
partis de la gauche de gouvernement. « Tourner le dos aux anciennes méthodes » Après avoir passé la première partie de la journée dans le parc de
La Courneuve, le patron du PS a sauté dans sa voiture pour se rendre à
Lille afin de clôturer, comme il le fait presque tous les ans,
l’université de rentrée de la Fédération du Nord. Arrivé vers 18
heures, il en est reparti à 20 heures après trois quarts d’heure de
discours. « RAS. Il a fait la bise à Martine, mais n’a pas eu d’aparté
avec elle. Ce n’était ni le lieu ni le bon moment pour cela », indique
un proche d’Aubry. Car c’est peu dire que pour l’heure, les relations
sont fraîches entre Hollande et la maire de Lille qui n’a pas apprécié
l’appel du premier secrétaire à rejoindre un pôle central avec Bertrand
Delanoë. Avec ce dernier, les choses ne sont pas simples non plus. Même
si hier Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne, et Alain
Rousset, patron de la région Aquitaine, deux proches du premier
secrétaire, se sont officiellement rangés derrière le maire de Paris,
ce dernier se méfie. Car Hollande (qui doit tenir meeting avec Delanoë mardi à
Cergy-Pontoise) n’a pas formellement fait de Delanoë son candidat à sa
succession. Le rapprochement avec les jospinistes n’est d’ailleurs pas
du goût d’autres amis du premier secrétaire, parmi lesquels Julien Dray
et Malek Boutih. Dans un communiqué vachard, ce dernier a demandé à
Hollande « de se ressaisir et de tourner le dos aux anciennes méthodes
». La confusion qui règne actuellement au sein du PS peut favoriser les
desseins du député de Corrèze, qui veut continuer de peser après Reims
et dont l’habileté tactique n’est pas une légende. Mais l’artiste
retombera-t-il sur ses pieds ?
Lire l'article ... Le Parisien
°°°°°°°°°°°°° Il y a aussi:
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Mon commentaire:
Il faudrait sonner le gong, pour mettre fin à toutes ces combines qui ont duré... au moins une décennie!
Assez de contorsions... Ce n'est même plus fatiguant, ce n'est même plus EXASPERANT!!! C'est INSUPPORTABLE!
Vite un PS nouveau, du XXIè siècle, avec la leader qu'ont combattu "les vieux chefs" du " vieux PS"... en nous faisant perdre 2 années de construction d'un PS digne de ce nom, et 1 année d'opposition concertée.