Royal s'engage dans le congrès du PS "forte de la fierté" de sa campagne

26/09/2008-[21:08] - AFP

(...) Car entre les chausse-trappes dans mon camp et la puissance de feu de la droite, 17 millions d’électeurs ont cru à un autre modèle de société pour la France. Auxquels s’ajoutent aujoud’hui tous les déçus du Sarkozysme", affirme l’ex-candidate à la présidentielle. Pour elle, le PS "doit se tourner vers les autres", soulignant qu’en tant qu’ex-candidate, elle a désormais pour responsabilité particulière de "tirer le PS vers le haut et de tirer les d’idées vers le haut". A la veille de son "rassemblement de la fraternité" au Zénith, perçu, dans et hors le PS, comme le lancement de sa campagne pour le congrès (14-16 novembre), Mme Royal affime qu’elle veut "un parti puissant avec beaucoup d’adhérents", pour "les consulter sur des grands sujets de société" et "pas seulement pour désigner notre candidat à l’élection présidentielle". Pour elle, avoir plus d’adhérents passe par "des adhésions moins chères, un meilleur fonctionnement des sections, des militants qui s’engagent dans la vie sociale, une université de formation permanente". Parlant de Bertrand Delanoë, candidat à la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire du PS, elle souligne qu’il n’a pas dit qu’il assumait "la campagne présidentielle et ses idées". "Ne pas en dire un mot revient à se tirer une balle dans le pied", estime Mme Royal qui s’est volontairement mise en retrait derrière son équipe lors de la présentation de sa motion en vue du congrès de Reims. Au sujet de Martine Aubry, qui conduit une motion pour le congrès du PS de novembre, Mme Royal souligne que le maire de Lille a recruté "un directeur pour la démocratie participative à la mairie de Lille". "Je m’en réjouis, les idées justes font leur chemin, même chez celles et ceux qui les ont moquées avec férocité", souligne-t-elle.

Lire l'article sur  France Info