Invité d’On n’est pas couché, le président du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) a taillé un sacré costard à Bernard Kouchner : "Kouchner, c’est la pensée conforme, la pensée unique", a-t-il déclaré. Pour rejoindre Sarkozy, le ministre des Affaires étrangères "n’a pas eu besoin de retourner sa veste, puisque sa veste c’est l’uniforme de la pensée unique, doublé à l’intérieur".
Jean-Pierre
Chevènement a fustigé le devoir d’ingérence créé par Kouchner, qu’il a
assimilé à du néo-impérialisme. Une analyse qui a réjoui Eric Zemmour.
Kouchner, selon le Ché, se situerait finalement toujours du côté des
puissants et notamment des Etats-Unis.
Au cours de
son interview, Chevènement aura aussi eu l’occasion de railler
Bernard-Henri Lévy (qui a tort sur tout, selon lui), de tacler Olivier
Besancenot, qui ferait le jeu de Sarkozy, ou encore de titiller
gentiment François Bayrou, dont l’identité politique resterait à
définir.
S’il a redit sa conviction quant à la
culpabilité d’Yvan Colonna, en opposition frontale avec celle d’Eric
Cantona, que l’ancien footballeur vient d’exprimer dans une lettre de soutien,
il a aussi dit sa crainte d’une intervention militaire américaine en
Iran, dont les effets bénéfiques sur l’économie ne seraient pas à
négliger.
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