Sarkozy, libé, la presse internationale
Barack Obama manque d'expérience, José Luis Zapatero "n'est peut-être pas très intelligent" et José Manuel Barroso brille surtout par son absence. Rapportées par Libération, les considérations assassines du président français, Nicolas Sarkozy, sur ses homologues, lors d'un déjeuner avec des parlementaires, ont déjà fait le tour de la presse internationale. L'Elysée a beau démentir, l'arrogance française a encore frappé.
On le connaissait "vantard", "hyperactif" et "familier", mais, cette fois, Nicolas Sarkozy "s'est surpassé", note le quotidien britannique The Guardian. En l'espace d'un déjeuner, "le président français s'est débrouillé pour rabaisser Barack Obama, traiter Angela Merkel avec condescendance et insulter" le premier ministre espagnol. Seul Silvio Berlusconi a été épargné. Et pour cause : à en croire Nicolas Sarkozy, "l'important dans la démocratie, c'est d'être réélu". Et "Berlusconi, il a été réélu trois fois."
"Deux fois seulement" corrige le New York Times. Rappelant "le goût de l'action" du chef de l'Etat, le quotidien américain se borne à un exposé acerbe des prétentions françaises.(...)
Lire la suite sur Le Monde
°°°°°°°°°°°°°°
Sarkozy juge-t-il Zapatero pas
"intelligent" ? La presse s'interroge
Mais qu'a dit Nicolas Sarkozy ?
Extrait:
Selon Libération, le président français aurait eu la critique facile contre plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement:
- Jose Luis Zapatero
: "Il n'est peut-être pas très intelligent. Moi, j'en connais qui
étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la
présidentielle." (allusion à Lionel Jospin)
- Jose Manuel Barroso : Il a été "totalement absent du G20"
- Barack Obama
: "Il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa
vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de
position".
- Angela Merkel: "Quand elle s’est
rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile,
elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position".
Des participants démentent
L'Elysée, ainsi que des témoins, ont cependant démenti.
"Ces propos n'ont absolument pas été tenus par le président de la
République", a déclaré l'un des participants à ce déjeuner, le député
PS Didier Migaud, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
C'est également qu'explique Philippe Vigier (Nouveau centre) à
nouvelobs.com: "Je ne me souviens pas que Nicolas Sarkozy se soit moqué
de ses homologues. Au contraire, il a parlé très positivement du couple
franco-allemand. Quant à Obama, je crois que le président a seulement
expliqué qu'il y avait un 'calage' à faire avec la nouvelle
administration, et c'est bien normal puisqu'elle n'est en place que
depuis quelques mois. L'ambiance était très bon enfant. Le président a
fait un peu d'humour, heureusement qu'on peut rigoler de temps en
temps!"
Mon commentaire:
Mais qu'a-t-il donc dit, notre Président?... extrait: "L'Elysée, ainsi que des témoins, ont cependant démenti. "Ces propos n'ont absolument pas été tenus par le président de la République", a déclaré l'un des participants à ce déjeuner, le député PS Didier Migaud,".
Ah, oui, c'est vrai. La situation est difficile (très), et il vaut mieux jeter de l'huile là où ça fait trop de vagues.
Oh la honte...
°°°°°°°°°°°°°°°°
...lui présenter des "excuses" pour ce qu'elle qualifie de "propos injurieux" le concernant, imputés à Nicolas Sarkozy...
Lire l'article...
°°°°°°°°°°°°°°°°
NOUVELOBS.COM
Voici les réactions après les excuses
présentées samedi 18 avril par Ségolène Royal à Jose Luis Zapatero, au
sujet des propos attribués à Nicolas Sarkozy sur "l'intelligence" du
président du gouvernement espagnol.
Lire l'article...
°°°°°°°°°°°°°°°°
L'UMP a accusé samedi le quotidien Libération de "ressembler de plus en plus à un tract", contribuant à "abîmer l'image de notre pays", suite à la publication par le quotidien de propos prêtés à Nicolas Sarkozy et démentis notamment par l'Elysée.
AFP - le 18 avril 2009, 21h28
"Ce quotidien, qui ressemble de plus en plus à un tract, après avoir perdu ses lecteurs, perd sa crédibilité", affirme dans un communiqué Frédéric Lefebvre, porte-parole du parti majoritaire.
Le journal, ajoute-t-il, "se vante d'avoir suscité des réactions de la presse européenne sur la soi-disant remarque du président de la République française sur M. Zapatero". "Cette attitude est tout simplement scandaleuse de la part d'un quotidien français qui, en colportant une fausse information, contribue à abîmer l'image de notre pays", selon lui.
Mon commentaire:le journal qui descendait en flèche la candidate de la gauche aux présidentielles, s'est trouvé récemment une âme de révolutionnaire (qu'on ne lui connaissait pas) en attaquant SKZ, et en faisant des citations qui ne semblent pas complètement confirmées par les témoins??
Etrange.
Et il se pose maintenant en victime de l'UMP, ce journal, et ce Joffrin qui est - nous le savons tous - le soutien de Delanoé???
Bizarre...
Très fumeux, tout ça...