Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 970
Newsletter
2 mai 2009

Qu'est devenue l'aile gauche du PS?

Quand un journaliste allemand lui pose la rituelle question: «A quoi pensez-vous en vous rasant?», Benoît Hamon tranche d'emblée: «Une chose est sûre: Je ne serai pas candidat. Ça s'est réglé.» Le porte-parole du parti socialiste dresse un bilan mitigé de son action à Solférino depuis six mois. «C'est vraiment pas facile de remettre le parti en route. Il y a des choses que je veux faire et qui ne sont encore tout simplement pas possible à mettre en œuvre, devant l'inertie de l'appareil.»

Alors, il a choisi de jouer le rôle du réunificateur du parti, entre royalistes et aubrystes. «L'unité est un combat», sourit-il, en évoquant ses efforts, après la fracture du congrès de Reims.(........)

Les crispations autour de Ségolène Royal, qui a finalement choisi de ne pas défiler à Paris auprès de Martine Aubry, il n'en peut plus: «À la veille du 1er mai, les médias ne m’interrogent que là-dessus.» Selon lui, «elle est comme n'importe quelle élue locale à la veille d'une réélection. Ségolène a senti que c'était son dernier 1er mai avant les régionales, et elle n'a pas voulu donner prise à de nouvelles critiques de la droite. Je la comprends et je ne pense pas qu'il y ait un quelconque coup tordu de sa part. Les photos du rassemblement seront pour plus tard.»

Il dit «se concentrer pour trouver l’expression la plus fédératrice possible», être en contact avec François Rebsamen et Jean-Louis Bianco pour renouer les liens, notamment pour l'organisation d'un meeting commun à Rezé (près de Nantes), le 27 mai prochain. «On me dit que j'en fais trop sur Ségolène, j'ai même eu des retours assez agressifs quand je l'ai soutenue après son discours de Dakar», soupire-t-il.


Lire l'article

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité