Le pire rival d'Hamon, c'est Mélenchon
Extrait:
l’ancien signataire de la motion « Un monde d’avance » a repris du
mordant. Pas autant qu’au moment du congrès de Reims certes, mais bien
plus qu’en début de campagne. Et quand Benoit Hamon sort les dents,
elles viennent se planter sur une étrange proie. Nicolas Sarkozy ? Bien
entendu, le responsable socialiste ne peut s’empêcher de moquer le chef
de l’Etat dont l’« influence, explique-t-il, s’arrête aux portes du duché du Luxembourg, 250 000 habitants ! ». Mais le locataire de l’Elysée est assez vite oublié.
François Bayrou alors ? Non, pas un mot ne sera prononcé sur le patron du MoDem, pas plus que sur le chef de file du NPA, Olivier Besancenot. En fait, la bête à abattre pour Benoît Hamon est une hydre à deux têtes : elle se nomme Mélenchon-Buffet.
Mais c’est surtout contre
«Méluche» (qui, il le rappelle un brin vicieux, a été élu avec les voix
socialistes) que les critiques se concentrent. Des critiques qui
sonnent étrangement tant les deux hommes ont partagé de combats (du
« non » au TCE en passant par le dernier congrès du parti). Des
critiques que Benoît Hamon maquille en arguments prêts à l’emploi et
qu'il voudrait voir repris par l’auditoire — à haute concentration en
membres du MJS — une fois sur le terrain.
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