Ségolène Royal plaide pour les « États-Unis d’Europe » dans l’indifférence médiatique
Foin des précautions conceptuelles des leaders du PS qui ne veulent surtout pas s’aliéner
l’électorat noniste (avec le succès que l’on voit, celui-ci étant
désormais donné à 20 % d’intentions de vote) : Ségolène Royal a
proclamé, mercredi 27 mai, lors d’un meeting à Rezé, que « le moment est venu de créer les États-Unis d’Europe ».
La candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 renoue
ainsi avec éclat avec le fédéralisme des pères fondateurs dont elle se
veut l’héritière.
Dans un vrai discours de combat, elle invite le Parlement européen à se transformer en constituante : «
n’écoutez pas ceux vous dirons que ce n’est pas votre mandat : les
délégués des États généraux n’avaient pas non plus reçu mandat de
déclarer les Droits de l’Homme, pourtant ils l’ont fait. N’hésitez pas,
députés socialistes, à faire entre l’Europe dans l’histoire. Appelez
les parlements nationaux en renfort (…), appelez les peuples en soutien
». « Nous voulons plus d’Europe, nous voulons une Europe de plus », a-t-elle martelé : « vous devez faire l’Europe unie, l’Europe unie des peuples d’Europe ».
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