Aubry sommée d'apporter une réponse à la crise du PS
Extrait:
«Le problème ce n'est pas qu'Aubry parte, mais qu'elle change de
discours», explique le maire de Lyon, Gérard Collomb. Lundi, il n'y
avait donc que Malek Boutih, anti-aubryste forcené, pour demander qu'on
«redonne la parole aux militants».
Ségolène Royal ne mènera pas la bataille contre la première secrétaire. En tout cas pas immédiatement. Dans la nuit de dimanche à lundi, elle a même appelé Aubry, affaiblie. Lundi, l'ex-candidate s'est longuement réunie avec ses proches pour une analyse approfondie de ces résultats «préoccupants». Elle a prévu de s'exprimer «le moment venu». Mardi peut-être, sans confirmation.
La participation de Royal au conseil national n'était pas non plus confirmée lundi. «La situation appelle une prise de parole sérieuse et non pas improvisée», indique-t-on. Mais les royalistes jubilent sans peine en rappelant que la présidente de Poitou-Charentes avait axé son discours sur la «croissance verte» ou la «crise de la social-démocratie». Autant d'idées validées par les élections, selon eux.(....)