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27 juin 2009

La garden-party de DSK

Pourquoi tant de monde, lundi à Paris, autour du directeur général du FMI ? Pour fêter son anniversaire, pardi !

Ils sont venus, ils sont tous là... Lundi 22 juin au soir, une file de limousines s'allonge devant les portes du parc des Buttes-Chaumont, à Paris. Il fait beau, l'air est doux. Mais la petite foule qui sort des voitures n'est pas venue pour un banal pique-nique, comme le font les riverains aux beaux jours. Ce soir, c'est l'anniversaire de Dominique StraussKahn. De retour d'une tournée en Asie centrale où il a laissé entrevoir quelques signes d'optimisme pour l'économie mondiale en 2010, le patron du FMI a fait escale à Paris pour retrouver sa famille et ses amis. Alors qu'importe si DSK a, en réalité, soufflé ses soixante bougies le 25 avril dernier. Les invités n'auraient manqué cette «petite fête» pour rien au monde. «Ce soir, il fallait être là. On ne sait jamais...», lâche prudemment un convive.
Anne Sinclair a bien fait les choses. L'épouse de l'ancien ministre de l'Economie a lancé ses invitations il y a trois mois. Ni photographes ni caméras... la consigne de discrétion a été respectée. Ce qui était loin d'être évident, vu le nombre de convives ! «Je ne pensais pas foutre un bordel pareil dans les Buttes-Chaumont», plaisante le héros de la fête à l'arrivée d'un petit groupe.
Installé sur l'escalier du pavillon Napoléon III où se déroulent les agapes, Dominique Strauss-Kahn accueille ses invités, tout sourire. Bernard-Henri Lévy a traversé la Seine avec son épouse Arielle Dombasle. JeanFrançois Kahn aussi. Le journaliste JeanPierre Elkabbach, l'écrivain Dan Franck ou encore l'académicien Alain Decaux grimpent à leur tour les marches. «Le Tout-Paris médiatico-politique est là !», se réjouit un partisan de DSK.

De fait, le plateau est plutôt réussi. Dans l'assistance, on compte quelques grands anciens, comme Simone Veil, Michel Rocard ou l'ancien résistant et économiste Claude Alphandéry. Plusieurs fidèles, évidemment, comme le président de la Région Ile-deFrance Jean-Paul Huchon ou les députés de Paris Jean-Marie Le Guen, Jean-Christophe Cambadélis et Sandrine Mazetier. Une pincée d'intellectuels et d'économistes, l'état-major du groupe de communication Euro-RSCG au grand complet, des anciens des cabinets DSK comme le banquier François Villeroy de Galhau ou encore l'étoile montante de Lazard, Matthieu Pigasse. Alain Mine, l'essayiste préféré du président de la République, côtoie des personnalités d'ouverture comme Claude Allègre, «très en forme, très pétillant», témoigne un invité qui ajoute : «Dominique est le seul à pouvoir réunir autant de personnes qui ne se parlent pas.»

Ni Bertrand ni Lionel
L'objectif de la soirée a beau être festif, la liste des invités donne à la fête une évidente tournure politique. Ce n'est pas encore le début d'un rassemblement, plutôt l'activation d'un réseau qui sommeillait depuis le départ de DSK à Washington. Mais chut ! Pas un mot. N'en parler jamais, y penser toujours, c'est devenu le mantra officiel des strauss-kahniens. Il n'y aura donc pas d'annonces ce soir. D'autant qu'il y a déjà deux présidentiables autoproclamés dans l'assistance : Pierre Moscovici et Manuel Valls !
DSK n'a pas oublié qu'il était socialiste. Les éléphants roses sont dignement représentés par la première secrétaire, Martine Aubry, mais aussi par Laurent Fabius ou Claude Bartolone, tous deux signataires au congrès de Reims de la même motion que les amis de DSK. Certaines absences parlent d'ellesmêmes. Le maire de Paris Bertrand Delanoë n'est pas là. Pas plus que Lionel Jospin, pourtant l'ancien mentor de DSK. (...)

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