Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 974
Newsletter
13 juillet 2009

Aubry dans le labyrinthe

(........) 

Ils regardent, et ils entendent. Ils voient que le PS n'a plus gagné une élection présidentielle depuis vingt et un ans, et les petites phrases venimeuses que l'on s'envoie perpétuellement Rue de Solferino leur reviennent aux oreilles. Martine Aubry n'aime pas Ségolène Royal, qui le lui rend bien et attend son heure, Laurent Fabius ne désespère pas d'être à nouveau après avoir été, François Hollande se «relooke» et espère un grand retournement en sa faveur, Bertrand Delanoë ne lâche rien, Manuel Valls secoue le cocotier, les quadras manigancent, les militants s'évaporent. Quant à Dominique Strauss-Kahn, il est loin mais n'en pense pas moins.

Devant un tel paysage, on comprend mieux l'ironique arrogance d'un Cohn-Bendit ou d'un Mélenchon. À gauche, le pouvoir n'est pas à prendre mais à ramasser, pensent-ils. Ils exagèrent leur importance, mais c'est naturel puisque le PS fait tout pour minimiser la sienne. Où s'arrêtera cette incroyable tendance qui voit chaque jour un peu plus le PS reculer et ses rivaux avancer ? Nul ne le sait.

Nicolas Sarkozy observe la situation et se frotte les mains. Après tout, il est le premier responsable de cet état des choses. Quand Éric Besson, son ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, dit pis que pendre de son ancien parti, il l'accable davantage que Cohn-Bendit, Mélenchon et Baylet réunis. Lesquels le harcèlent aussi, et donnent, à la fin des fins, l'image d'un Parti socialiste qui n'attire plus personne et exaspère tout le monde. (......)

Lire l'article......

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité