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5 août 2009

Bonus: Martine Aubry demande à Nicolas Sarkozy "des faits concrets"

Dans LE NOUVEL OBS

AP | 05.08.2009 | 18:31

Les pratiques financières qui ont conduit à la crise "sont de retour", a dénoncé mercredi le PS, après les informations de "Libération" sur le milliard d'euros de bonus que pourrait distribuer la BNP-Paribas. Martine Aubry demande à Nicolas Sarkozy de transformer ses "appels à la moralisation et à l'autorégulation" du secteur financier en "faits concrets".

D'après les calculs de "Libération", la BNP-Paribas a provisionné environ un milliard d'euros pour rémunérer ses traders au début de l'année 2010, une somme que la banque n'a pas démentie.

Cette annonce sonne "comme un véritable scandale", estiment la première secrétaire du Parti socialiste et le secrétaire national à l'industrie Guillaume Bachelay.

Dans un communiqué, ils rappellent les cinq milliards d'euros accordés par l'Etat à la BNP-Paribas lors du "Plan de sauvetage des banques" à la fin de l'an dernier. "Sans ce soutien de la puissance publique, BNP Paribas n'aurait pu réaliser 1,6 milliard d'euros de bénéfice au deuxième trimestre et reconstituer ses marges, alors même qu'elle assèche le crédit aux particuliers et aux PME", avancent-ils.

"Dans des discours tonitruants et promus comme tels (...), le président de la République a annoncé 'une moralisation du capitalisme' et promis la fin des bonus exubérants et des parachutes dorés en contrepartie des aides accordées aux banques", rappellent-ils. "Le décalage entre les mots et les actes est total".

Pour eux, "chacun mesure aujourd'hui la faute économique, politique et morale qui a consisté, de la part du gouvernement, à ne pas entrer dans le capital des établissements bancaires qui ont reçu l'aide de l'Etat, exigence sans cesse formulée par le Parti socialiste et l'ensemble de la gauche".

Dans la perspective du prochain G-20 de Pittsburgh en septembre, "il appartient à la France de prendre vraiment la tête d'un encadrement des pratiques financières et d'un plafonnement des rémunérations des acteurs du secteur", plaide le communiqué. Pour le PS, "les Français attendent de leur gouvernement qu'il fasse respecter par les banques l'ensemble des contreparties fixées en échange des aides reçues". AP

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