Sarkozy et les bonus des traders : on va voir ce qu’on va voir !
lundi 10 août 2009, par Olivier Bonnet
Exhumée fort à propos par L’Œil du Post, cette déclaration de Nicolas Sarkozy en mars dernier prend une résonnance particulière avec l’actualité : "Visiblement, ce qu’on a dit, certains ont du mal à le comprendre. Il ne doit plus y avoir de bonus, de distribution d’actions gratuites ou de stock options dans une entreprise qui reçoit une aide de l’État. Quand il y a des aides publiques, les bonus ne sont pas admissibles. Et je suis sûr que les responsables vont comprendre ce que je dis."
Cinq mois plus tard, BNP-Paribas a provisionné un milliard d’euros en vue de le distribuer en bonus à ses traders. Et Christine Lagarde, ministre de l’Économie, déclare : "Maintenant, ce n’est pas pour autant qu’il faut condamner tous les bonus". Si Christine, relisons l’auguste parole présidentielle : "Quand il y a des aides publiques, les bonus ne sont pas admissibles". Ça veut dire tous les bonus. Vendredi dernier, les banques sont convoquées à Matignon et "le gouvernement "prend acte" de "l’engagement formel des banques françaises à se conformer strictement" aux règles du G20, concernant la rémunération des traders", résume Pierre-Alain sur Le Post. Sauf que (.......)
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