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22 février 2010

Le cas Frêche sème la zizanie au PS


Alors que le tonitruant George Frêche est donné largement gagnant des régionales, le PS tente d'organiser la parade

Mardi, le bureau national du PS doit faire constater la suspension des "fréchistes". Mais cette procédure divise.

Le sénateur-maire PS de Dijon, François Rebsamen, a appellé à ne pas "donner de leçon de socialisme depuis Paris". Quant au sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Colomb, il se rendra mardi à Montpellier pour soutenir M. Frêche.

Récemment, il relevait que Georges Frêche avait la "légitimité du vote des militants". "Si le PS ne voulait pas de lui "c'était  en septembre qu'il fallait le dire".

A l'inverse, Pascale Crozon, député socialiste du Rhône, Christiane Demontès, sénatrice socialiste du Rhône, Sylvie Guillaume, députée socialiste européenne, et Pierre-Alain Muet, député socialiste du Rhône, ont appelé lundi à voter pour la liste socialiste présentée par la maire de Montpellier, Hélène  Mandroux, adoubée par les instances nationales. "Nous appelons tous les socialistes à soutenir la liste conduite par Hélène Mandroux, qui porte les valeurs humanistes qui sont les nôtres, et à mettre en  oeuvre le rassemblement politique et citoyen le plus large", affirment-ils dans  un communiqué.

"Si bien gérer une collectivité est capital, se revendiquer du socialisme, c'est également en partager les valeurs, les mettre en oeuvre", ajoutent-ils, en référence aux propos de M. Frêche sur son absence de "tabous idéologiques en économie" et son sens du "pragmatisme" partagé avec M. Collomb ajoutent-ils.

Du côté des proches de François Hollande, la tendance est plutôt au soutien de l'édile languedocien : "Il faut éviter de rentrer dans le processus de sanctions difficilement justifiables, et revenir à une position raisonnable, estime Stéphane Le Foll, proche de l'ancien premier secrétaire, dans un entretien publié lundi dans Libération.

Ségolène ROYAL  en revanche, que la fédération de l'Hérault avait soutenue contre Martine Aubry lors de l'investiture à la tête du PS, se tait.

Les verts gagnants des dissensions ?

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