Mais pourquoi j’aime Ségolène Royal ?

Je ne sais pas mais vous, ce que vous avez pensé du sketch de mauvais goût que nous a donné, hier, à Montpellier, la première secrétaire d’un grand parti en l’occurrence le Parti socialiste -c’est vrai, poste usurpé-, mais quand même. Je n’ai pas compris ce genre de soutien. J’aime bien Hélène Mandroux mais, être le dindon de la farce parisienne du Politburo et/ou solférinesque, c’est triste.

Jamais, Ségolène Royal ne se mettra ainsi en posture ridicule. Comment peut-on expliquer ce genre d’attitude ? J’avoue ne pas comprendre. Peut-être bien que ce jeu est le fait indéniable que, parler négativement de Georges Frêche fait forcément jaser dans les médias ? Sur ce coup, elle a réussi son entreprise mais pas son soutien réel à l’édile de Montpellier qu’elle exploite à des fins politiciennes.

Ségolène Royal c’est la classe, la tempérance, bref, la force tranquille. Alors que ses « amis » et petits camarades s’envoient des amabilités ridicules, elle, a toujours encaissé sans broncher. Jamais, elle n’a lancé des pics en direction des autres. Les militants s’en souviendront le moment venu. Alors que l’adversaire est un hyperactif qui n’a jamais tenu une seule de ses promesses, à moins de nous avoir entendu sur le cas Najlae Lhimer (clic), la jeune Marocaine violentée mais expulsée qui reviendra en France selon une promesse encore, c’est lui, le vrai adversaire.

Alors que la dernière ligne droite vers les urnes est là, Ségolène Royal montre encore son amour de la France et de sa région. En 2007, elle avait invité les Français à « imaginer la France », avec une justesse implacable. Aujourd’hui, elle les invite avec fougue et maestria, d’aller passer leurs vacances, sur le Littoral, pas solidarité. Ceci nous interpelle tous. Un petit rappel historique rejoint cette sollicitation, celle de J-F K. l’ancien président américain: « Lève toi le matin en te demandant ce que tu feras pour ton pays, plutot que de te demander ce que ton pays fera pour toi ».

Une femme d’honneur, simplement ! Celle qu’il faut au PS pour s’en sortir, celle dont a besoin la France. C’est une évidence et ça ne se dispute même plus. N’oubliez surtout pas d’aller voter. Faites lui, en Poitou, un vrai triomphe. Alors que le PS sera en plein marchandage après le premier tour, la présidente sortante du Poitou-Charentes, elle, a déjà réglé ce problème. Comment peut-on en deux jours trouver un vrai consensus ?

Allain Jules