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22 mars 2010

Frêche, moins bien réélu que prévu, rêve d'un «grand parti démocrate à l'américaine»

           

Par CAROLE RAP Montpellier, de notre correspondante

Georges Frêche, brandit le poing en sortant du 
bureau de vote, le 21 mars 2010 à Montpellier.

              Georges Frêche, brandit le poing en sortant du bureau de vote, le 21 mars 2010 à Montpellier.        (© AFP Pascal Guyot)

21 heures, local de campagne à Montpellier. Georges Frêche prend la parole devant une foule de militants enthousiastes. «Nous allons nous embarquer dans un combat national. Les gens veulent un grand parti. Je vois le modèle du parti démocrate américain».

Réélu avec 54,19% des voix dans une triangulaire face à l’UMP (26,43%) et le FN (19,38%), il entend désormais peser dans la désignation du candidat pour la gauche. Il souhaite que tout le monde puisse se présenter, «les écolos, l’extrême gauche, les socialistes, les communistes».

Scoop ? Pour les candidats à désigner pour 2012, il cite, en plus des traditionnels Strauss-Kahn, Royal et Aubry, Gérard Collomb, le maire de Lyon, «qui se présentera peut-être dans les semaines qui viennent».

Frêche annonce aussi qu’il prépare un livre de 400 pages pour début 2011, «un programme de la gauche pour le 21e siècle, adapté à la mondialisation». Il veut faire du Languedoc-Roussillon «un laboratoire», notamment « pour réfléchir à la politique économique de la France ».

Concernant une éventuelle réintégration au sein du PS, il assure qu’il restera divers gauche. «Même si on me le proposait je refuserais».

Il fait planer des menaces sur la maire de Montpellier Hélène Mandroux,  désignée fin janvier par le PS et qui n’a obtenu que 7,74% des voix au  premier tour. «Je l’aime bien mais elle est bêta, Martine Aubry l’a  utilisée comme un pantin».

Selon lui, il n’y a que deux solutions  pour l’avenir du conseil municipal. «Ou on laisse Hélène jusqu’à la  fin de son mandat pendant quatre ans. Mais il faut qu’elle y mette du  sien et change son cabinet», visant sans le nommer le directeur de  cabinet de la maire Christian Assaf, ancien directeur de cabinet de  Frêche à la région, et viré par ce dernier. Deuxième solution, si Hélène  Mandroux «ne calme pas le jeu», «on va vers la dissolution du  conseil municipal». Dehors, les militants frêchistes applaudissent.

Enfin, au sujet de sa santé, il confirme en partie une information publiée récemment sur un site local, puis censurée, à savoir qu’il allait bientôt se faire opérer «en avril ou en mai». Il va avoir «une articulation en tungstène à la jambe droite», une intervention d’une heure qui nécessitera «trois semaines de rééducation».

Libération

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