Le conseil européen n'a pas décidé de sauver la Grèce
Les étrangleurs
Extrait:
(...) Ce qui vient de se passer à cette réunion du Conseil européen est donc
grave, inquiétant, révoltant ! Ce que nous n’avons cessé de dénoncer
lors des débats sur les traités de Maastricht et de Lisbonne, se révèle
rigoureusement exact. L’ultralibéralisme financier est incompatible avec
la solidarité européenne, avec l’idée même d’une Europe unie. Encore
moins d’une Europe des peuples. Tous ces gens ont menti sur la nature de
l’Euro, sur l’idée européenne. Une commissaire européenne, Mme Viviane
Reding, déclare même que nous sommes au « début d’un tsunami ». Des
risques gravent pèsent en effet sur le Portugal, l’Espagne, l’Italie et
la France. Et c’est aux populations qu’ils font payer la crise au prix
du sang et des larmes. L’Euro ne doit plus être un outil de spéculation
mais un moyen de coopération. Le pacte dit « de stabilité » doit être
changé en un nouveau pacte solidaire et écologique pour l’emploi, le
développement durable, la formation. Grave est la décision induite par
le Conseil européen de placer les budgets des Etats, des services
sociaux, des sécurités sociales et des régimes de retraites sous la
tutelle de la Banque centrale. Une Banque centrale utile devrait pouvoir
aider à des refinancements à taux d’intérêts nuls pour défendre les
finances publiques, l’emploi, les services publics et sociaux, les
petites et moyennes entreprises. (...)