Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 957
Newsletter
1 décembre 2010

Ségolène Royal, modèle pour les Européens

Le 30 novembre, au moment où les Européens s'interrogent pour savoir si et comment l'Europe libérale va se coucher devant les fonds spéculatifs, Ségolène Royal demande que la France ne s'incline pas. Elle réclame entre autres la mise en place d'une banque publique capable de financer les investissements dont le pays a besoin. Elle le fait en annonçant sa candidature à la présidence de la République, mais cela n'enlève rien à la portée européenne de son message.

 

L'offensive de la finance internationale menace non seulement l'euro, non seulement l'Union européenne, mais les peuples qui si rien n'est fait seront seuls à payer les profits de ceux qui jouent des centaines de milliards en pariant sur la chute de l'euro.  Les institutions européennes, manifestement,  ne réagiront pas, prises de court ou plutôt complices. Le dispositif européen, bien nommé MERDES, sera dépassé. Les gouvernements resteront sans voix commune, incapables de profiter de la crise pour remodeler l'Union. Inutile non plus d'évoquer le FMI. Pourquoi en ce cas ne pas appeler Wall Street au secours?

 

Les peuples européens ont besoin dans un premier temps que des leaders nationaux crédibles signifient qu'il faut refuser le jeu des marchés et réclament comme le fait Ségolène Royal des mesures radicales de nationalisation des banques et de la dette. On dira que ce serait le retour du « chacun pour soi » et des nationalismes. Pas du tout.

 

 

Ces leaders nationaux comprendront bien que chaque Etat ne pourra pas s'en sortir seul. Ils se concerteront nécessairement avec leurs homologues des autres pays pour proposer de rebâtir une Union européenne sur des bases fédérales et interventionnistes. Dans cette perspective, il faut   d'une part que Ségolène Royal soit entendue et soutenue en France et que d'autre part des leaders de sa trempe émergent chez nos voisins. Pour le moment, on n'en voit aucun, mais l'exemple français devrait faire des émules.

 

En ce qui concerne la droite française, elle doit pour rester crédible  faire elle-aussi émerger dans les jours qui viennent un homme capable de relever le défi lancé et par les Marchés et par Ségolène Royal. Or qui chez elle pourrait tenir le discours volontariste et fédérateur qui s'impose,  mieux que  Dominique de Villepin ?

MEDIAPART

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité