Les primaires socialistes sont lancées, le débat démocratique est ouvert !

     Dans ce vote démocratique, prévu à l’automne 2011, soit dans un peu moins d’un an, les citoyens devront faire un choix     politique en apportant leur soutien à un candidat ou une candidate socialiste pour l’élection présidentielle de 2012. Il suffira pour cela d’être inscrit sur les listes électorales, de vérifier     l’emplacement des bureaux de vote, de participer à la hauteur de 1 euro pour le financement de l‘organisation, et de s’engager à soutenir le ou la candidat(e) de la gauche.  

 

     Pour toutes celles et ceux qui ne     l’ont pas encore fait, l’inscription sur les listes électorales d’ici à la fin de l’année est donc une obligation pour pouvoir voter aux primaires de 2011.  

 

    En annonçant sa candidature, Ségolène Royal a mis fin au doute sur l’organisation de cette élection, qui aura bien lieu.     On entre dans le débat démocratique.    

    Un débat qui va réclamer une grande sagesse, une grande maîtrise pour les candidats et les candidates socialistes, mais aussi     pour tous leurs soutiens. En effet, le débat démocratique doit se faire dans le respect des autres candidates ou candidats pour assurer le grand rassemblement contre le candidat de la droite dure     Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle de 2012.  

    D’ailleurs, les dérives de certains leaders que l’on constate depuis quelques jours, notamment par des attaques directes     contre Ségolène Royal, sont à dénoncer fermement.    

    Il convient de rappeler que sans union de toutes les forces de gauche, la victoire     n’est pas possible. Ceux qui jouent la division par des attaques indignes et inadmissibles n’ont rien compris au débat démocratique qui s’ouvre à gauche .  

    Plusieurs socialistes se sont déjà déclarés notamment Ségolène Royal qui a choisi d’entrer tôt en campagne pour ouvrir un réel     dialogue avec les Françaises et les Français. On la connaît depuis la précédente élection présidentielle, la socialiste aime ces campagnes de proximité pour mesurer les besoins, les     attendes, pour écouter, pour proposer et pour convaincre. Elle n’a pas peur de ces contacts, de ces rencontres, de ces dialogues directs. C’est plutôt pour elle un besoin pour ensuite     pouvoir agir comme elle l’a fait dans sa région avec succès . On connaît beaucoup de ses engagements qui lui ont valu l’image d’une sociale-rénovatrice, depuis ses combats pour la croissance     verte, l’innovation industrielle, le pacte contre le chômage des jeunes, la mise à plat de la réforme des retraites, le pass’ contraception, …  

    Ségolène Royal part en campagne, ce n’est pas nouveau mais cette forme qui lui est propre de campagne interactive en fait un     événement politique alors que les politiques sont souvent trop éloignés, alors que la politique ne fait plus rêver.  

 

     Philippe Allard    MEAG