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19 janvier 2011

il va falloir répondre à la question: qui paye? Le capital ou le travail?

Mélenchon veut «une autre confrontation avec le FN»

Jean-Luc Mélenchon à La Courneuve, lors de la Fête de l'Humanité, le 11 septembre 2010.

              Jean-Luc Mélenchon à La Courneuve, lors de la Fête de l'Humanité, le 11 septembre 2010.        (AFP Miguel Medina)

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, s’est prononcé mardi pour une nouvelle «forme de confrontation» avec le Front national, estimant que «le discours moralisant et sociétal» ne suffisait pas face à Marine Le Pen.

En appelant, lors de son discours ce week-end à Tours, à un Etat «protecteur» ou à la défense des services publics, Marine Le Pen «reprend un vocabulaire destiné à capter l’attention en milieu populaire car ils savent que la "haine des Arabes" ne suffit pas à faire bouillir la marmite», a affirmé l’eurodéputé, interrogé par l’AFP.

M. Mélenchon a également trouvé «spécialement scandaleux et insupportable» que Mme Le Pen cite Jean Jaurès, captant ainsi «les idées des autres pour les vider de leur contenu».

«A nous de les déloger de là, on doit avoir maintenant une autre forme de confrontation avec l’extrême droite», «ça ne peut plus être le discours moralisant, sociétal sans effet qu’on a eu jusqu’à présent et qui n’a fait qu’empirer les choses» car «les gens ont eu le sentiment qu’on ne répondait pas aux questions», a fait valoir le très probable candidat Front de gauche à la présidentielle.

«Comme avec n'importe quel autre parti de droite»

Désormais, «il faut aller sur le terrain sur lequel ils se situent: s’ils disent comme nous qu’il faut défendre les services publics, il va falloir répondre à la question: qui paye? Le capital ou le travail?», a-t-il argué.

Car selon M. Mélenchon, «il ne suffit pas de faire des grandes phrases sur la mondialisation, il faut dire qui à la fin va payer», «on va donc se retrouver en confrontation». «Aujourd’hui il faut accepter le débat et la confrontation sur le fond des solutions comme on le fait avec n’importe quel autre parti de droite».

Interrogé sur la perspective d’un nouveau «21 avril» en 2012, l’ex-sénateur PS a dénoncé «la droite et les socialistes qui appellent à serrer les rangs autour d’eux dès que le FN est menaçant, avec à la clef le rêve d’une élection automatique pour celui qui se trouve en face d’eux au 2e tour».

Pour lui, le PS cherche à relancer la «machine à abrutir du vote utile» qui «vide la vie politique de contenu, de confrontations et de débats».

LIBERATION

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