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25 février 2011

A Lyon, Jean-Louis Bianco réchauffe la méthode Royal

A Lyon, Jean-Louis Bianco réchauffe la méthode Royal

Présent jeudi à Lyon pour dédicacer son livre Si j’étais Président, l’ex-secrétaire général de l’Elysée sous François Mitterrand a profité de son passage à la fédération départementale du PS pour détailler sa méthode, qu’il estime pouvoir mener les socialistes au succès en 2012.

 

Accueilli à la fédération PS du Rhône par son secrétaire départemental Jacky Darne, Jean-Louis Bianco a salué le premier exécutant « d’une fédération qui se porte bien. » Puis a rapidement dévié sur 2012. Auprès de lui à la tribune, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de Désir d’Avenir, le mouvement de Ségolène Royal. Bianco ne cache d’ailleurs as son penchant royaliste, resuçant quelques grandes propositions qui ont fait les punchlines de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007.

Au  premier rang de celles-ci, la « démocratie participative et décentralisée », qu’il estime devoir gouverner aux enjeux locaux, en impliquant un plus grand nombre de personnes issues de la société civile dans les grandes institutions territoriales. « Je suis devenu Girondin » s’amuse-t-il même, à rebours de la réforme territoriale, qu’il qualifie de « loi stupide et de recentralisation déguisée. »

 

 

Au rayon des propositions pour 2012, Bianco propose de « supprimer purement et simplement les stocks-options. » « Tant mieux si la mesure fait fuir certaines élites » expose-t-il, évoquant « l’endogamie » de ces dernières, qui sortent toutes « des mêmes Grandes écoles. »
Il évoque le chômage des jeunes, qu’il qualifie « d’enjeu majeur » pour les Présidentielles, sans pour autant proposer. « Mais je suis ouvert à toutes les idées » recadre-t-il.
Côté pouvoir d’achat, Bianco rompt avec les fantasmes d’une augmentation du SMIC. « C’est une idée mensongère et stupide » ose-t-il, préférant plus tabler sur une baisse de la TVA pour les produits de première nécessité, ainsi qu’un hausse de l’allocation de rentrée scolaire.
Il veut également en finir avec le bouclier fiscal. « Sur les 170 milliards d’€ passée apr les niches fiscales, 100 milliards sont récupérables » explique-t-il, fustigeant la loi Girardin sur l’investissement locatif en outre-mer et la loi Scellier qui touche aussi à la défiscalisation immobilière.
La dernière piste proposée touche à l’éducation nationale. Jean-Louis Bianco veut rétablir les 66 000 postes supprimés. « La création de services publics est la vraie valeur ajoutée de la gauche » rappelle-t-il.

Cette méthode de proposition en cinq points, Bianco souhaite l’étendre à tous les candidats qui se présenteront aux Primaires socialistes. « Il faut absolument éviter les catalogues de mesures : plus ont promet, moins les gens y croient. » Et pourtant, le candidat choisi par les militants et les sympathisants pourrait être celui qui, au contraire, élargira plus qu’il ne recentrera. Car à n’en pas douter, pour l’emporter, l’élu devra réunir les différents mouvements internes au parti. Un remake de 2007 ? A contrario, Jacky Darne et Jean-Louis Bianco pensent clairement que les Primaires ne se joueront pas uniquement dans la microsociété socialiste, et que l’élargissement du vote aux sympathisants qui auront fait la démarche de venir s’inscrire apportera un souffle nouveau. « Beaucoup de non-encartés passent à la fédération du Rhône et veulent participer aux Primaires » explique d’ailleurs Jacky Darne.

Bianco au soutien d’Hélène Geoffroy et de Florence Perrin, candidates PS aux cantonales

Egalement président du Conseil général des Alpes de Haute-Provence, Bianco est venu apporter son soutien aux deux candidates socialistes des cantons de Vaugneray et de Vaulx-en-Velin, Florence Perrin et Hélène Geoffroy. Il a commencé la journée avec la première et terminé par une réunion publique avec la seconde autour du thème de la dépendance. Et pour le principal intervenant, « cela vaut la peine de venir signifier l’importance de ce combat. » D’autant que Najat Vallaud-Belkacem rappelle, retorse, « qu’il y a vingt ans, il n’y avait qu’un seul conseiller général socialiste au Conseil général. » Les 20 et 27 mars prochains, il en manquera deux sur le contingent déjà présent, qu’il faudra impérativement renouveler, pour faire tomber le Département à gauche.

 

Source: LYON MAG

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