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3 mars 2011

Campagne de terrain pour Ségolène Royal en Martinique

La socialiste s'est refusée à tout commentaire sur les prestations médiatiques de Dominique Strauss-Kahn.

 

Ségolène Royal en Martinique, lundi (AFP) Ségolène Royal en Martinique, lundi (AFP)

Ségolène Royal continue son "travail avec sérieux et détermination": la candidate à la primaire socialiste s'est appliquée à montrer un visage studieux, lundi 21 février, lors de la première étape de sa visite aux Antilles.

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Au lendemain de trois jours de frénésie médiatique autour de la candidature potentielle de Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal s'est refusée à tout commentaire. "Je ne veux pas commenter. Il a parlé en tant que directeur général du FMI", estime-t-elle, rencontrant la presse dans un hôtel de Fort-de-France, en Martinique.

"Je ne commente pas ce que font les autres candidats. Ce n'est pas mon rôle. Je suis entièrement tournée vers les Français", glisse l'ex-candidate à l'Elysée en 2007 avec une pointe de fausse ingénuité. "Je fais mon travail, j'avance".

 

"L'intelligence des territoires"

 

Arrivée dimanche à Fort-de-France, la présidente de Poitou-Charentes a rencontré lundi le président du Conseil régional Serge Letchimy, parlant lors d'une studieuse table ronde coopération entre les deux régions sur la prévention des risques naturels et les énergies renouvelables.

Elle écoute, prend des notes, parle concrètement des expériences menées dans sa région, -photovoltaïque, véhicule électrique ou biomasse. En retour elle dit avoir "à apprendre beaucoup" de leur expérience dans la prévention des risques, un an après la tempête Xynthia qui a ravagé sa région. "Nous pouvons nouer un partenariat exemplaire entre nos deux régions, il y a des choses qui peuvent marcher quand les territoires se mettent ensemble", dit-elle. Ségolène Royal évoque "l'intelligence des territoires avant de dire: "nous avons à nous apporter les uns aux autres".

"Nous te souhaitons bonne chance pour ces batailles de vie, ces batailles d'avenir", lui lance Serge Letchimy, président du puissant Parti progressiste martiniquais, héritier spirituel du grand Aimé Césaire qui l'avait qualifiée lors de sa campagne de 2007 de "petite martiniquaise". Un signe favorable pour un futur scrutin de primaires où les sympathisants de gauche sont invités à voter.

 

"Rien n'est écrit à l'avance"

 

Plus globalement, sa visite de cinq jours, qui se poursuit mercredi en Guadeloupe, ne prévoit pas de grand meeting, si ce n'est une rencontre avec des militants. Elle s'en explique: "On n'est pas encore dans la campagne, je suis dans la sédimentation", à la phase de "consolidation des fondations". Ségolène Royal privilégie une campagne de proximité, "un travail en profondeur".

La campagne commencera le 13 juillet -clôture des candidatures et "on ne pourra plus faire ce travail de fond", juge-t-elle. "J'aurai la force, la puissance de porter cette parole, parce que j'aurai fait ce travail de proximité, d'échange, de dialogue".

"Je vais au contact du terrain, échanger, identifier les souffrances", a répété celle qui se veut la porte-parole de ceux qui n'ont "pas voix au chapitre", qui "n'ont pas la parole".

S'indignant contre les 35% de trains qui n'arrivent pas à l'heure ou les 4 milliards d'euros donnés à Bouygues pour construire le Pentagone à la Française, elle demande: "Qu'est ce qui fait France aujourd'hui? Qu'est-ce qui nous tient debout ensemble?", décochant ses flèches contre Nicolas Sarkozy et ses "dégâts" et fustigeant "l'échec lamentable" du G20. Et si les sondages restent en berne, à 14 mois de la présidentielle, Ségolène Royal répond que "rien n'est écrit à l'avance. Rien n'est prévisible".

Source: Nouvelobs.com avec AFP

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