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22 avril 2011

Opinion : La classe politique française, légère et rancunière.

Par TUTTI 49

UPP 300x199 Opinion : La classe politique française, légère et rancunière.

La séquence politique que la France vient de connaître avec le retour remarqué et remarquable dans les médias de Ségolène Royal ne plaît pas à tout le monde, donne le vertige à une partie de la classe politique française. Pour se faire une idée, il y a qu’à éplucher le sondage de Harris Interactive catapulté jeudi et repris en chœur par tous les médias complaisants.

Au vu de ce sondage initié (ne nous cachons pas derrière le petit doigt) pour contrer, banaliser, la percée médiatique de l’ancienne candidate à la présidentielle, je suis convaincu que «l’élite autoproclamée médiatico-politique» fera tout son possible pour couler le navire royal (?).

En tout cas, ce sondage bidons, «téléphoné», démontre à suffisance la «légèreté» de ses commanditaires et le degré de «soumission» des médias face au pouvoir et aux puissances financières, ainsi que la «cupidité des instituts de sondages qui sont prêts à plonger dans la gadoue pour un billet de banque».

En 2002, lorsque que Jean-Marie Le Pen a accédé au deuxième tour, il y avait nullement de Ségolène dans le dispositif du Parti Socialiste, ce qui veut donc dire que le problème est ailleurs. En effet, la montée du FN est la conséquence des «mauvaises» politiques de la droite (RPR, UMP) et des pratiques «douteuses» des directions successives du PS qui n’ont pas su apporter des solutions aux problèmes qui préoccupent le plus les français malgré les nombreuses «incantations» à savoir, l’insécurité, l’immigration, l’emploi, etc.

Cela dit, faire croire par l’intermédiaire d’un sondage «biaisé» que Ségolène Royal serait la seule candidate socialiste qui permettra à Sarkozy d’accéder au deuxième tour face à Marine Le Pen est un «tissu de mensonges» alimenté par une manipulation grossière entreprise par une «bande d’intrigants» qui doit se satisfaire de faire de Marine Lepen leur icône.

A dire vrai, Sarkozy est conscient à la date d’aujourd’hui qu’il ne sera pas réélu en 2012. Par contre ce qui le «préoccupe et qui noirci ses nuits, c’est l’idée de se faire battre par Ségolène Royal dans un duel en forme de match retour...». Ainsi donc, il serait prêt à accepter sa défaite face à tous les autres candidats de la gauche, même si s’était Jack Lang ou Claude Allègre mais pas Ségolène L’idée de se faire battre par une femme (orgueil mâle et narcissisme inné obligent), plus est, Madame Royal lui donnerait des insomnies.

Ainsi donc, l’explication de l’acharnement que nous avons tous constaté serait d’empêcher une probable désignation de la candidature de sa rivale de 2007, là est le problème… En tout cas, c’est l’une des raisons et pas des moindres des sondages à répétitions qui visent à «enterrer» définitivement Ségolène Royal dont celui de jeudi (publié exprès un 21 avril pour marquer les esprits), qui s’adresse exclusivement à l’électorat se reconnaissant de la gauche attendu aux votes des primaires socialistes.

Bref, Ségolène Royal est redoutée par la droite, sinon comment comprendre que l’UMP concentre avec la complicité des médias aux ordres tous ses efforts pour déstabiliser l’unique candidate femme déclarée aux primaires socialistes.

Puisque la présidente de Poitou-Charentes prétendument annoncé soi-disant «fini» sur le plan politique ne «représente plus rien», pourquoi alors la droite et ses thuriféraires ne «tapent» pas sur ceux (Aubry, Strauss-Kahn, Hollande) qui seraient capables d’empêcher Nicolas Sarkozy de Nagy-Bosca de se maintenir au pouvoir ?

Nous l’avons compris, après les éléphants du parti Socialiste, le «Tout Sauf Ségolène», le fameux «TSS» s’élargit au niveau de «l’élite autoproclamée médiatico-politique» jaloux de préserver ses intérêts au grand dam du peuple de France.

Il faut dire que les dérives de la classe politique et médiatique exaspèrent depuis un moment la «France d’en bas», ce qui justifie le taux élevé d’abstentions pendant les élections…

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